Brève(s)
ADAURA : la médecine personnalisée appliquée aux stades précoces
L’osimertinib est un inhibiteur de tyrosine kinase (ITK) de 3e génération, aujourd’hui indiqué en 1re ligne de traitement des CBNPC avancés et métastatiques avec mutation activatrice de l’EGFR, après la démonstration, dans l’essai FLAURA, de sa supériorité en termes de survie sans progression (SSP) et de survie globale (SG) par rapport aux ITK de 1re génération.L’essai randomisé de phase III ADAURA, présenté en session plénière présidentielle retransmise en direct, a randomisé 682 patients opérés d’un CBNPC de stade IB à IIIA selon la TNM (7e édition),…
Brève(s)
Essai MINDACT avec plus de 8 ans de recul : la désescalade en chimiothérapie…
L’essai MINDACT avait pour but de tester l’utilisation de la signature génomique MammaPrint® de 70 gènes pour sélectionner les cas de cancer du sein en situation adjuvante pour lesquels l’adjonction d’une chimiothérapie adjuvante n’apportait pas de bénéfice par rapport à une hormonothérapie seule.Près de 6 700 patientes ont participé à cet essai prospectif dont la première analyse a été publiée en 2016 dans le NEJM (1). Pour les patientes dont les tumeurs présentaient une dissociation pronostique entre des caractéristiques clinicobiologiques standard…
Édito
Les cancers colorectaux vont devenir de plus en plus rares
Je t’imagine, cher lecteur, derrière l’écran sur lequel tu lis cet e-journal, me diagnostiquer une altération aiguë de mes fonctions intellectuelles, et subodorer qu’elle est sans doute due à l’effet successif du confinement, du déconfinement, puis de mon reconfinement dans ces locaux éditoriaux parisiens d’où je couvre cette édition virtuelle du congrès américain de cancérologie clinique. Las : rassure-toi, cher lecteur, il n’en est rien, et mes neurones se portent comme un charme (enfin je crois).Or donc, qu’entends-je par ce titre énigmatique ? Ceci…
Brève(s)
Etude KEYNOTE-177 – Cancer colorectal métastatique MSI : le pembrolizumab…
[Voir zoom du jour]15 % des cancers colorectaux (CCR), mais seulement 5% des CCR métastatiques (CCRm), présentent une instabilité microsatellitaire (MSI) ou déficience MMR (dMMR), soit sporadique (hyperméthylation du promoteur de MLH1), soit dans le cadre d’un syndrome de Lynch (mutations d’un des gènes MMR). Le statut tumoral MSI/dMMR est un biomarqueur majeur pour sélectionner de façon « agnostique » (indépendante du type tumoral) les patients à même de bénéficier d’une immunothérapie par inhibiteur de checkpoint immunitaire (ICI). Depuis 2015, plusieurs…
Édito (3)
ASCO® 2020 virtuel mais résultats bien concrets : la chirurgie à la rechute et l’olaparib améliorent la survie globale dans les cancers de l’ovaire !
cancers-de-lovaire
D'après du Bois A et al., abstr. 6000 ; Zang R et al., abstr. 6001 ; Poveda A et al., abstr. 6002 et Liu JF et al., abstr. 6003, actualisés
“Chi va piano, va sano.” L’essai DESKTOP III pourrait être l’illustration de ce proverbe italien, même si cet essai de phase III a été initié avec toute la rigueur germanique par l’ineffable Andreas Du Bois. Il nous explique en effet dans sa présentation que cela fait 17 ans que l’AGO a initié le travail conduisant aux résultats présentés ce jour (cf Zoom). Un score prédictif du bénéfice d’une chirurgie à la rechute a d’abord été patiemment construit à partir de données rétrospectives. Puis, ce score fondé sur une chirurgie initiale R0, l’absence d’ascite, une rechute platine-sensible a été validé de manière prospective. Enfin, il a été utilisé pour mener DESKTOP III, qui confirme le bénéfice en termes de survie globale (SG) de la chirurgie à la rechute chez des patientes sélectionnées : amélioration de…
L’essai randomisé américain E2108 montre que le traitement locorégional du cancer du sein métastatique d’emblée ne change rien à la survie globale
cancer-du-sein-metastatique
D’après Kahn SA et al., abstr. LBA2, actualisé
La question de l’intérêt d’un traitement locorégional pour les patientes prises en charge pour un cancer du sein métastatique d’emblée reste posée. Les études rétrospectives sont globalement en faveur d’un avantage en survie de la chirurgie mammaire mais ces études sont biaisées, les patientes ayant le pronostic le plus favorable étant généralement celles qui sont opérées. Deux grands essais randomisés ont été publiés jusqu’à présent, l’un indien (1) ne montrant pas de gain en survie globale et l’autre turc (2), montrant un bénéfice en survie globale avec un recul à 5 ans, en particulier pour les patientes avec une métastase osseuse unique. Un troisième essai autrichien, de faible puissance, ne montrait aucune différence significative entre traitement local en plus du traitement systémique ou traitement systémique…
Doit-on adorer ADAURA ?
D'après Herbst R et al., abstr. LBA5, actualisé
La présentation d’ADAURA par R. Herbst en session plénière est l’un des moments importants de ce congrès. L’osimertinib administré en situation adjuvante est le premier traitement ciblé qui, dans un essai randomisé mondial, montre une amélioration statistiquement et cliniquement significative de la survie sans maladie chez les patients atteints d’un CBNPC avec mutation de l’EGFR de stade IB/II/IIIA après résection complète de la tumeur et chimiothérapie adjuvante, lorsque celle-ci est indiquée. L’osimertinib adjuvant va probablement modifier le standard de soins pour les patients atteints de CBNPC de stade IB à IIIA après une résection complète de la tumeur.Cette étude est très certainement un vrai coup de force qu’il faut saluer, en effet c’est la première étude positive avec un traitement ciblé adjuvant, et…
Brève(s) (30)
KEYNOTE-604 : cancer à petites cellules, le pembrolizumab au pied du podium
D'après Rudin C et al., abstr. 9001, actualisé
L’étude de phase III KEYNOTE-604 en double aveugle a évalué 2 groupes de patients recevant pembrolizumab (pembro) + cisplatine-étoposide (PE) contre placebo + PE comme traitement de 1re ligne du CPC pour lequel nous avons déjà 2 études positives dans cette indication (IMpower 133 avec l’atézolizumab et CASPIAN pour le durvalumab). Les patients ayant un CPC diffus en situation de 1re ligne et sans métastases cérébrales non traitées ont été randomisés 1:1 pour recevoir 4 cycles de PE à dose standard associé à pembro 200 mg toutes les 3 semaines ou un placebo pendant un maximum de 35 cycles. Les patients présentant une réponse complète (RC) ou une réponse partielle (RP) après le cycle 4 pouvaient recevoir une irradiation cérébrale prophylactique (ICP) à la discrétion de l’investigateur. La randomisation a été…
RAPIDO ou PRODIGE 23 ? Avis d’experts
ERIC FRANçOIS – ONCOLOGUE DIGESTIF, CENTRE ANTOINE-LACASSAGNE, NICE“LES DONNéES DE SURVIE GLOBALE SONT PLUTôT EN FAVEUR DE PRODIGE 23 AVEC UN GAIN BRUT DE 3 % DE SURVIE à 3 ANS VERSUS MOINS DE 1 % DE…
Eric François – Oncologue digestif, Centre Antoine-Lacassagne, Nice“Les données de survie globale sont plutôt en faveur de PRODIGE 23 avec un gain brut de 3 % de survie à 3 ans versus moins de 1 % de différence dans RAPIDO. Des résultats plus matures pourraient faire pencher la balance entre les 2 études. Il y a significativement moins de patients métastatiques au bilan avant chirurgie dans PRODIGE 23. Il existe également une différence dans RAPIDO (4 versus 13 patients) sans que l’on sache si elle est significative. Ces données valident l’intérêt de l’ajout d’une chimiothérapie néoadjuvante quel que soit le schéma retenu (PRODIGE 23 ou RAPIDO), le choix devant être effectué en RCP et adapté au profil du patient.”Laurent Mineur – Radiothérapeute et oncologue digestif, Institut Sainte-Catherine, Avignon“Dans l’étude…
L’amivantamab, anticorps bispécifique ciblant MET et l’EGFR, efficace en situation d’insertion dans l’exon 20 de l’EGFR
D'après Park K et al., abstr. 9512, actualisé
Parmi les mutations de l’EGFR dans les CBNPC, les insertions dans l’exon 20 représentent un sous-groupe pour lequel les inhibiteurs de tyrosine kinase disponibles sont constamment inefficaces. Ces insertions dans l’exon 20 concernent 1 à 2 % des patients atteints d’adénocarcinome métastatique, et s’associent à un pronostic défavorable du fait d’une présentation agressive, d’une progression rapide de la maladie ; les immunothérapies n’ont pas démontré leur efficacité pour ces patients.L’amivantamab (JNJ-61186372) est un anticorps thérapeutique bispécifique ciblant l’EGFR et MET, 2 récepteurs transmembranaires activant des voies de signalisation intracellulaire synergiques pour stimuler la croissance cellulaire.L’essai de phase I CHRYSALIS comportait plusieurs cohortes de patients atteints de CBNPC avec mutation…
PrE0505 : étude multicentrique de phase II du durvalumab, en association avec le cisplatine et le pémétrexed pour le traitement de 1re ligne du mésothéliome pleural malin non résécable
D'après Forde P et al., abstr. 9003, actualisé
L’association cisplatine-pémétrexed (CP) est le traitement de 1re ligne de référence pour les mésothéliomes pleuraux non résécables. L’immunothérapie a montré son intérêt en 2e ligne dans l’étude MAPS2 avec le nivolumab et l’ipilimumab et dans l’étude KEYNOTE-028 avec le pembrolizumab. Une étude de phase II a évalué le durvalumab associé au CP en 1re ligne. Le critère de jugement principal était la survie globale (SG) ; les patients ont reçu jusqu’à 6 cycles de durvalumab-CP, suivis d’un entretien par durvalumab jusqu’à 1 an. PrE0505 a recruté 68 patients dans 15 sites aux États-Unis, 55 sont évalués. Les sous-types histologiques étaient épithélioïdes (75 %), biphasiques (11 %), sarcomatoïdes (13 %) et desmoplastiques (2 %). Il n’y a pas eu toxicité limitante avec cette association. Après un suivi médian de 20,6…
Quel impact des variants d’ALK et des comutations dans l’efficacité du brigatinib et du crizotinib dans l’étude ALTA-1L ?
D'après Camidge R et al., abstr. 9517, actualisé
Les auteurs ont évalué l’impact des variants de fusion EML4-ALK et d’autres variables moléculaires et cliniques sur l’efficacité clinique du brigatinib (BRG) par rapport au crizotinib (CRZ) en tant que traitement de 1re ligne chez les patients atteints de CBNPC ALK+ dans l’essai de phase III ALTA-1L.Au total, 124 échantillons de plasma ont été collectés à partir de 136 patients traités par BRG et 127 à partir de 137 patients traités par CRZ. Le taux de détection des fusions d’ALK était de 52 (65/124) et 54 % (68/127) dans les bras BRG et CRZ, respectivement, dont 83 (54/65) et 93 % (63/68) étaient des fusions EML4-ALK. Dans le groupe des patients avec des fusions EML4-ALK détectables, les 3 variants prédominants de fusion EML4-ALK (V1, V2, V3) étaient également répartis entre les bras ; V1 et V3 étaient les plus…
ALTERNATE négative ou comment limiter les alternatives
cancer-du-sein-luminal
D’après Ma CX et al., abstr. 504, actualisé
Le fameux score PEPI (Preoperative Endocrine Prognostic Index) développé par Matthew Ellis a déjà fait couler beaucoup d’encre et surtout fait faire de nombreux essais thérapeutiques d’hormonothérapie néoadjuvante pour les cancers luminaux (exprimant les récepteurs aux estrogènes, RE+). L’idéal est l’obtention d’un score de 0 au moment de la chirurgie (tumeur < 5 cm, pN0, Ki67 ≤ 2,7 % et score Allred RE de 3-8). Une version modifiée de ce score, mPEPI, ne prend pas en compte la mesure d’Allred. Ce score mPEPI est associé à un faible risque de rechute et permet donc une alternative à la chimiothérapie. D’où l’étude ALTERNATE, menée par le groupe américain et M. Ellis en personne. L’idée était de tester le fulvestrant ou de l’associer à l’anastrozole afin d’améliorer la proportion de patientes mPEPI = 0.Plus…
Parlons fin de vie
cancer-du-sein-metastatique
D'après Temel JS et al., abstr. 1008, actualisé
Il a déjà été démontré, dans d’autres modèles tumoraux, qu’une collaboration étroite entre oncologues et spécialistes de soins palliatifs permet une optimisation de la prise en charge des patientes, une amélioration des PRO (Patient-Reported Outcomes, symptômes et qualité de vie rapportés par le patient lui-même), et parfois des gains de survie.Cette question reste ouverte pour le grand groupe hétérogène des cancers du sein métastatique. En effet, étant donné que les parcours de soins sont très différents d’un malade à l’autre, que la durée de ce parcours est éminemment variable, les discussions autour de la fin de vie sont complexes. L’objectif de cette étude est donc de formaliser cette discussion autour de la fin de vie en évaluant la satisfaction d’une collaboration oncologues/médecine palliative tournée…
Adénocarcinomes œsogastriques HER2+ résécables : échec des anti-HER2 (études PETRARCA et RTOG 1010)
cancers-oesogastriques
D’après Hofheinz RD et al., abstr. 4502 et Safran H et al., abstr. 4500, actualisés
Le triplet de chimiothérapie FLOT est le traitement standard des adénocarcinomes œsogastriques (AOG) résécables (Al Batran S et al. Lancet 2019). En situation métastatique, le trastuzumab associé à un doublet de chimiothérapie par fluoropyrimidine et cisplatine est le standard chez les quelque 15 à 20 % de patients avec AOG HER2+ (positivité 3+ en immunohistochimie, ou 2+ avec hybridation in situ +) (Bang YJ et al. Lancet 2010).Une étude de phase II prometteuse a montré un taux de réponse pathologique complète de 21,4 % chez 54 patients traités par FLOT + trastuzumab pour un AOG résécable HER2+ (Hofheinz RD et al. ASCO® 2014). L’étude randomisée de phase II/III PETRARCA a comparé une double inhibition HER2 par trastuzumab + pertuzumab (toutes les 3 semaines) en association au FLOT à la chimiothérapie seule dans…
Nouvelle thérapie ciblée prometteuse dans les adénocarcinomes séreux de l’endomètre
cancers-de-lendometre
D'après Liu JF et al., abstr. 6009, actualisé
Les adénocarcinomes de l’endomètre sont séparés en 2 sous-types histologiques : type 1 : adénocarcinomes endométrioïdes de bas grade, de très bon pronostic ;type 2 : haut grade, carcinosarcome, adénocarcinomes séreux, avec un pronostic beaucoup plus réservé. Il existe également une classification moléculaire qui sépare 4 types moléculaires : POLE muté (très bon pronostic, sensible à l’immunothérapie), MSI (sensible à l’immunothérapie), RE+ p53 sauvage (sensible à l’hormonothérapie) et p53 muté (mauvais pronostic). Les adénocarcinomes séreux de l’endomètre (CSE) appartiennent en majorité au dernier sous-type. Ils se rapprochent d’un point de vue phénotypiques des adénocarcinomes séreux de l’ovaire, avec notamment des mutations p53 retrouvées dans la quasi-totalité des cas. L’adavosertib est un inhibiteur…
Adénocarcinomes œsogastriques résécables HER2 négatifs : le ramucirumab n’améliore pas le FLOT péri-opératoire (étude RAMSES/FLOT7)
cancers-oesogastriques
D’après Al Batran SE et al., abstr. 4501, actualisé
La chimiothérapie péri-opératoire par FLOT est le traitement standard des adénocarcinomes œsogastriques (AOG) résécables (Al Batran S et al. Lancet 2019). Malgré cette intensification et l’accès à la chirurgie, le taux de survie globale à 5 ans n’est que d’environ 50 %. En 2e ligne métastatique, le ramucirumab, antiangiogénique (anti-VEGF récepteur de type 2) combiné à une chimiothérapie par paclitaxel augmente le taux de réponse et la survie globale par rapport au paclitaxel en monothérapie (Wilke H et al. Lancet Oncol 2014).L'objectif de l’étude randomisée de phase II/III des groupes allemand AIO et italien GOIM (RAMSES/FLOT7) était d’évaluer l’intérêt d’associer le ramucirumab au schéma de référence FLOT péri-opératoire chez les patients avec AOG résécable (figure 1). Les auteurs ont présenté la partie phase…
Combinaison du cabozantinib avec le nivolumab dans les cancers de l’endomètre avancés
cancers-de-lendometre
D'après Lheureux S et al., abstr. 6010, actualisé
Les cancers de l’endomètre (CE) sont sensibles aux antiangiogéniques, même s’il n’existe actuellement pas d’AMM en Europe pour ce type d’approche. L’immunothérapie est particulièrement efficace pour les CE présentant un phénotype instable des microsatellites (MSI) d’origine constitutionnelle ou somatique. Il existe un rationnel biologique pour combiner antiangiogéniques et immunothérapie. Dans cet essai, un traitement par cabozantinib 40 mg/jour per os plus nivolumab 480 mg i.v. toutes les 4 semaines (bras A) a été comparé à un traitement par nivolumab (bras B). Il existait un bras C évaluant l’association pour les patientes atteintes d’un carcinosarcome. Un cross-over vers le bras C était autorisé pour les patientes du bras B ayant progressé après nivolumab seul. Au total, 82 patientes atteintes d’un CE avancé…
FOLFOX ou FOLFIRI : blanc bonnet et bonnet blanc !
cancers-biliaires
D’après Kim JW et al., abstr. 4603, actualisé
La combinaison cisplatine-gemcitabine (CISGEM) est le standard en 1re ligne des cancers biliaires avancés depuis une décennie (Valle J et al. N Engl J Med 2010). En 2e ligne, le schéma FOLFOX a démontré l’an dernier à ce même congrès sa supériorité par rapport aux soins de support seuls dans l’étude de phase III britannique ABC-06 (Lamarca A et al. ASCO® 2019, abstr. 4003). Une étude de phase II randomisée coréenne a comparé un schéma FOLFOX modifié (mFOLFOX ; oxaliplatine 100 mg/m2, pas de bolus de 5FU) à un schéma FOLFIRI modifié (mFOLFIRI ; irinotécan 150 mg/m2, pas de bolus de 5FU) chez des patients atteints d'un cancer biliaire avancé après échec du CISGEM. Les patients ont été stratifiés sur la localisation tumorale et le statut de performance ECOG. Le critère de jugement principal était le taux de survie…
Traitement de 1re ligne des CBNPC étendus mutés pour l’EGFR : l’association erlotinib + bévacizumab chute sur le bénéfice en survie globale
D'après Maemondo M et al., abstr. 9506, actualisé
Bien que l’essai FLAURA ait positionné l’osimertinib comme standard en 1re ligne de traitement des CBNPC étendus présentant une mutation commune de l’EGFR, de nombreuses études cherchent à améliorer l’efficacité de la 1re ligne de traitement tout en préservant l’émergence de mécanismes moléculaires de résistance complexes à la progression. L’association d’un ITK de l’EGFR de 1re génération et d’un antiangiogénique est l’une des pistes envisagées (tableau). Ainsi, les résultats de l’essai de phase III NEJ026, comparant chez des patients atteints d’un CBNPC muté pour EGFR et naïfs de traitement par chimiothérapie, l’efficacité sur la survie globale (SG) de l’association erlotinib 150 mg + bévacizumab 15 mg/kg toutes les 3 semaines (n = 112) versus erlotinib (n = 114), étaient très attendus lors de cet ASCO®.…
Sécurité à long terme du ganglion sentinelle dans les cancers du col de l’utérus de stade précoce
cancers-du-col-de-luterus
D'après Balaya V et al., abstr. 6006, actualisé
Les études SENTICOL, coordonnées par les chirurgiens français, ont démontré la faisabilité du ganglion sentinelle dans les cancers du col. On manque cependant de données sur la survie globale (SG) pour préconiser l’utilisation de cette approche dans les cancers du col en routine en dehors d’un essai clinique. La lymphadénectomie pelvienne (LP) reste l’approche standard pour les cancers du col opérés à un stade précoce. L’objectif principal de l’étude rapportée ici est de comparer la survie sans maladie (DFS) et la survie spécifique (DSS) du ganglion sentinelle (GS) par rapport au curage pelvien. Au total, 345 patientes atteintes d’un cancer du col de stade IA1 à IIA1 issues des cohortes SENTICOL 1 et 2 ont été incluses. Les patientes ayant un ganglion envahi par des cellules tumorales étaient exclues. Finalement,…
Caractérisation moléculaire d’une cohorte de 1387 CBNPC avec mutation de l’exon 14 de MET: mécanismes de résistance secondaire
D'après Awad M et al., abstr. 9511, actualisé
Les mutations de l’exon 14 de MET conduisant à un saut d’exon (skipping) et à une diminution du catabolisme de MET constituent aujourd’hui une cible thérapeutique d’inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) spécifiques : crizotinib, capmatinib, savolitinib, tépotinib, mérestinib, ou non spécifiques comme le cabozantinib. Des anticorps thérapeutiques spécifiques sont également en développement. Ces mutations sont difficiles à rechercher du fait de leur diversité (figure 1), et il existe peu de données concernant l’existence d’anomalies moléculaires associées.La recherche d’une mutation de l’exon 14 de MET a été faite par une technique de NGS avec capture d’hybrides (Foundation Medicine®) sur 60 495 CBNPC dont on ne connaît pas les caractéristiques cliniques et a permis de retrouver cette mutation chez 1 387 patients…
Gemcitabine plus nab-paclitaxel : une réduction de dose souhaitable chez les patients âgés
cancer-du-pancreas
D’après Feliu J et al., abstr. 4615, actualisé
La combinaison gemcitabine + nab-paclitaxel (GEMNAB) a démontré sa supériorité par rapport à la gemcitabine dans le traitement du cancer du pancréas métastatique dans l’essai MPACT et est largement utilisée en 1re ligne dans le monde [1]. En France, le nab-paclitaxel n’est pas inscrit sur la liste en sus, limitant les possibilités de prescription dans de nombreux centres, et le FOLFIRINOX est le seul standard chez les patients en bon état général [2].L’étude de phase II espagnole BIBABRAX a évalué la tolérance et l’efficacité du protocole GEMNAB chez des patients ≥ 70 ans, OMS 0-1, avec un cancer du pancréas localement avancé ou métastatique. Le critère de jugement principal était le taux de survie sans détérioration de la qualité de vie (EORTC QLQ-C30) à 3 mois. Le protocole initial prévoyait une administration…
Traitement de 1re ligne des CBNPC étendus mutés pour l’EGFR : faisabilité de l’association osimertinib + géfitinib
D'après Rotow J et al., abstr. 9507, actualisé
Bien que l’essai FLAURA ait positionné l’osimertinib comme standard en 1re ligne de traitement des CBNPC étendus présentant une mutation commune de l’EGFR, de nombreuses études cherchent à améliorer l’efficacité de la 1re ligne de traitement par osimertinib tout en préservant l’émergence de mécanismes moléculaires de résistance complexes à la progression. L’association de l’osimertinib et du géfitinib aurait comme objectif d’éviter ou de retarder l’émergence de la mutation C797S de résistance à l’osimertinib et ainsi d’améliorer la survie sans progression (SSP). J. Rotow et al. ont rapporté les premiers résultats d’un essai de phase I/II évaluant la dose optimale, la tolérance et la faisabilité de l’association osimertinib + géfitinib chez des patients atteints d’un CBNPC étendu naïfs de traitement. Dans…
Chimiothérapie néoadjuvante (essai FOxTROT) : quel impact du statut MMR ?
cancer-du-colon-adjuvant
D’après Seligmann J et al., abstr. 4013, actualisé
Les caractéristiques cliniques et moléculaires prédictives de l’efficacité du traitement néoadjuvant ont été évaluées dans l’essai de phase III britannique FoxTROT (6 semaines de chimiothérapie préopératoire par FOLFOX avec ou sans panitumumab). Si le downstaging et le downsizing tumoraux par le traitement néoadjuvant étaient associés à une survie plus longue, les taux de récidive au-delà de 2 ans n’atteignaient toujours pas la significativité (RR = 0,76 ; p = 0,07), la tendance restant en faveur du traitement néoadjuvant. Les critères de meilleure réponse étaient le siège colique gauche (HR = 0,58 ; IC95 : 0,38-0,91) et le stade T4 (HR = 0,59 ; IC95 : 0,35-0,1). Le statut déficient MMR (dMMR ; 20 % des tumeurs) était associé à un plus faible taux de régression (HR = 0,37 ; IC95 : 0,22-0,61 ; p < 0,0001),…
PARSIFAL : fulvestrant-ou létrozole à égalité en première ligne en association avec un anti-CDK4 /6
cancer-du-sein-rh
D'après Llombart-Cussac A et al., abstr. 1007, actualisé
L’essai PARSIFAL de phase III a comparé chez 486 patientes l’association palbociclib-létrozole à palbociclib-fulvestrant en première ligne métastatique de cancer du sein RH+ dit hormonosensible (soit jamais traité par hormonothérapie, soit en récidive plus d’un an après l'arrêt du traitement adjuvant). En effet, le standard en première ligne est l’association inhibiteur de l’aromatase et anti-CDK (dans les essais PALOMA3, MONALEESA3 et MONARCH2) et l’association fulvestrant + anti-CDK est plutôt utilisée en deuxième ligne. Cependant, l’essai FALCON a montré en monothérapie une supériorité du fulvestrant sur l’anastrozole en survie sans progression chez des patientes en première ligne, jamais exposées à l’hormonothérapie (1).Après un suivi médian de 32 mois, l’essai ne montrait de supériorité de la survie sans…
Inhibiteurs de tyrosine kinase de l’EGFR et insertion de l’exon 20 : osimertinib 160 mg, essai ECOG-ACRIN 5162 de phase II
D'après Piotrowska Z et al., abstr. 9513, actualisé
Les altérations de l’exon 20 de l’EGFR sont les plus fréquentes (≈ 10 %) des mutations rares de l’EGFR. Elles sont très diverses, les plus fréquentes étant : 1. La mutation (rarement isolée) T790M de novo (≈ 1%) traitée par l’osimertinib. 2. La mutation S768I (≈ 1 %) pour laquelle les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) de 2e et de 3e générations ont une certaine efficacité.3. Les insertions/duplications de l’exon 20 (4 à 10 %) qui confèrent habituellement une résistance aux ITK et justifient un traitement par doublet de platine. Il existe également une très grande variété de ces ins/del de l’exon 20 que l’on distingue en fonction de leur position dans l’exon 20 (impliquant l’hélice alpha, proche ou loin de la boucle) et de l’implication ou non de la glycine en 770. La résistance aux ITK tient en particulier…
Imatinib adjuvant : à 10 ans, 3 ans font mieux que 1 an
gist
D’après Joensuu H et al., abstr. 11503, actualisé
L’imatinib est devenu le traitement adjuvant de référence après résection à visée curative d’une tumeur stromale gastro-intestinale (GIST) à risque de récidive modéré à élevé (DeMatteo RP et al. Lancet 2009 ; Casali PG et al. J Clin Oncol 2015 ; Joensuu H et al. J Clin Oncol 2016). L’essai SSGXVIII/AIO avait démontré qu’une durée de 3 ans d’imatinib en adjuvant augmentait significativement la survie globale par rapport à 1 an chez les patients opérés d’une GIST à risque élevé de récidive.Les auteurs ont rapporté les données actualisées à 10 ans de cet essai, dans lequel 400 patients ont été randomisés (397 patients analysés en intention de traiter (ITT)). Les caractéristiques des patients étaient bien équilibrées dans les 2 bras avec près de 50 % de GIST gastriques et 70 % de tumeurs avec mutation de l’exon 11…
BYLieve : l’alpélisib est efficace après anti-CDK4/6 dans les cancers du sein RH+ PIK3CA muté
cancer-du-sein-rh
D’après Rugo H et al., abstr. 1006, actualisé
Les mutations du gène PIK3CA sont présentes dans près de 40 % des cancers du sein RH+, sont associées à un mauvais pronostic et sont impliquées dans l’hormonorésistance. L’essai SOLAR1 (1) a montré que l’association d’un inhibiteur sélectif de la sous-unité alpha de PIK3CA, l’alpélisib, avec du fulvestrant permettait d’obtenir un gain en survie sans progression dans un groupe de patients ayant un cancer du sein métastatique progressant sous ou exposé aux inhibiteurs de l’aromatase et porteur d’une mutation de PIK3CA. Ce médicament a obtenu une AMM aux États-Unis et fait l’objet d’une ATU en France. Une des questions posées par l’essai BYLieve était de savoir si le gain en réponse avec l’alpélisib était identique lorsque les patientes avaient déjà été exposées à un traitement par anti-CDK, standard actuel de première…
Résultats décevants pour l’essai FELINE : traitement néoadjuvant par létrozole avec ou sans ribociclib pour les cancers du sein hormonodépendants
cancer-du-sein-rh
D'après Khan QJ et al., abstr. 505, actualisé
Pour l’hormonothérapie adjuvante, la réponse histologique est rare, et les réponses cliniques et radiologiques ne sont pas corrélées au pronostic. Le principal biomarqueur utilisé est le score PEPI (Preoperative Endocrine Prognostic Index) qui repose sur l’évaluation après traitement néoadjuvant de la réponse au traitement. Le score PEPI repose sur les caractéristiques cliniques (taille tumorale, atteinte ganglionnaire) et biologique (ki67, score Allred). Un score à 0 est associé à un très bon pronostic. La diminution de Ki67 à J14 est également associée à la réponse. L’objectif principal de l’essai FELINE est de déterminer si l’ajout du ribociclib (R) à un traitement par létrozole (L) induit un score PEPI à 0 chez plus de femmes. Les patientes étaient randomisées dans 3 groupes : L + placebo (groupe A), L +…
ITK de l’EGFR et insertion de l’exon 20, poziotinib 16 mg : essai ZENITH20 cohorte 1
D'après Le X et al., abstr. 9514, actualisé
Les altérations de l’exon 20 de l’EGFR sont les plus fréquentes (≈ 10 %) des mutations rares de l’EGFR. Elles sont très diverses, les plus fréquentes étant :– la mutation (rarement isolée) T790M de novo (≈1%) traitée par l’osimertinib ; – la mutation S768I (≈ 1 %) pour laquelle les inhibiteurs de tyrosine kinase (ITK) de 2e et de 3e générations ont une certaine efficacité ; – les insertions/duplications de l’exon 20 (4 à 10 %) qui confèrent habituellement une résistance aux ITK et justifient un traitement par doublet de platine. Il existe également une très grande variété de ces ins/del de l’exon 20 que l’on distingue en fonction de leur position dans l’exon 20 (impliquant l’hélice alpha, proche ou loin de la boucle) et de l’implication ou non de la glycine en 770. La résistance aux ITK tient en particulier…
Trastuzumab-deruxtecan (T-DXd; DS-8201) et mutations de l’exon 20 : essai DESTINY-Lung01 de phase II, des résultats préliminaires impressionnants
D'après Smit E et al., abstr. 9504, actualisé
Les altérations moléculaires de HER2 ont été probablement parmi les premières à être recherchées dans les CBNPC, dès la connaissance des traitements ciblés du cancer du sein HER2+. Ainsi a-t-il été décrit des surexpressions (10-30 %) ou des amplifications (2 %) de HER2, mais qui n’ont pas conduit au développement de traitements spécifiques. Ce n’est que plus récemment qu’ont été décrites des mutations dans l’exon 20 de HER2, dans environ 2 % des CBNPC survenant plus volontiers chez des femmes non fumeuses. Comme pour l’EGFR, il s’agit d’insertions proximales de 3 à 12 paires de bases dans plus de 90 % des cas et leur ciblage thérapeutique paraît difficile, la chimiothérapie à base de platine restant le traitement de référence en 1re ligne. Néanmoins, de nombreux ITK (afatinib, nératinib, poziotinib, pyrotinib)…
Essai BEACON : la bithérapie encorafénib-cétuximab, nouveau standard en 2e-3e ligne du cancer colorectal métastatique BRAF V600E muté
cancer-colorectal-metastatique
D’après Kopetz S et al., abstr. 4001, actualisé
[Voir zoom du jour]Les CCR métastatiques (CCRm) BRAFV600E mutés représentent environ 7 à 10 % des CCRm et sont associés à un mauvais pronostic (Jones JC et al. J Clin Oncol 2017). Si les inhibiteurs de BRAF de 2e génération ont démontré leur activité antitumorale dans les mélanomes avancés avec des taux de réponse objective (RO) d’environ 50 % en monothérapie, leur utilisation s’est avérée décevante dans les CCRm BRAFV600E avec des taux de RO inférieurs à 10 % (Hyman DM et al. N Engl J Med 2015). Afin de bloquer la réactivation de la voie de signalisation RAS/MAPK, l’association d'un inhibiteur de RAF, de MEK et d'EGFR a été évaluée dans des phases précoces (Corcoran RB et al. Cancer Discov 2018), puis dans l’étude de phase III internationale BEACON (Kopetz S et al. N Engl J Med 2019), dont les résultats…
En attendant ADAURA, résultats de survie globale du géfitinib en situation adjuvante : essai CTONG 1104
D'après Wu YL et al., abstr. 9005, actualisé
Parallèlement aux résultats de l’essai ADAURA, les données de survie globale (SG) de l’étude CTONG 1104, ayant évalué le géfitinib en situation adjuvante chez des patients opérés d’un CBNPC de stades II et IIIA (N1 ou N2), avec mutation activatrice de l’EGFR, ont été présentées. Cet essai randomisé de phase III avait précédemment démontré le bénéfice du géfitinib par rapport à la chimiothérapie par cisplatine et vinorelbine, en termes de survie sans récidive. Au total, 222 patients ont été inclus. La méthodologie de cet essai est donc différente de celle d'ADAURA, la randomisation étant faite versus chimiothérapie et non après chimiothérapie adjuvante.La survie sans récidive était significativement améliorée avec le géfitinib : médiane de 28,7 mois versus 18,0 mois (HR = 0,60 ; IC95 : 0,42-0,87 ; p = 0,0054),…
Étude IDEA : FOLFOX/CAPOX 3 ou 6 mois, le mot de la fin ?
cancer-du-colon-adjuvant
D’après Sobrero A et al., abstr. 4004 et 4010, et Manaka D et al., abstr. 4011, actualisés
[Voir zoom du jour]Les résultats de l’étude collaborative IDEA (Grothey A et al. N Engl J Med 2018), totalisant 12 834 patients dans 6 études (figure 1) ont conduit, après un large débat, à un changement de pratique, devant la réduction significative de toxicité et le faible écart en survie sans maladie (SSM) à 3 ans (-0,9 %) avec une chimiothérapie adjuvante de 3 mois, malgré une non-infériorité par rapport au standard de 6 mois non strictement confirmée statistiquement.Les résultats de survie globale (SG) et de SSM à 5 ans après un suivi médian de 6 ans, présentés cette année, pourraient maintenant clore le débat. Le bénéfice majeur du traitement de 3 mois en termes de tolérance se confirme, avec notamment une neurotoxicité de grade 2 à 4 trois fois moins fréquente, cliniquement pertinente compte tenu de la…
Un outil d’intelligence artificielle pour détecter le profil moléculaire des CBNPC métastatiques
D'après Besse B et al., abstr. 9535, actualisé
La caractérisation moléculaire des adénocarcinomes pulmonaires métastatiques n’est pas toujours possible du fait de tissu tumoral insuffisant ou d’un accès limité aux plateformes moléculaires. L’objectif du travail présenté par B. Besse et al. était de mettre au point un outil utilisant l’intelligence artificielle permettant de prédire les profils moléculaires les plus fréquents des tumeurs à partir des caractéristiques radiologiques de patients. Un algorithme a été réalisé en utilisant les données moléculaires et radiologiques de 656 patients atteints d’un adénocarcinome pulmonaire de stade IV, avec une revue rétrospective centralisée des clichés par 2 radiologues. Les analyses de corrélation montrent que, chez les patients atteints d’un CBNPC avec mutation de l’EGFR, les métastases pleurales sont plus…
Un inhibiteur de KRASG12C, l’AMG 510 : étude Codebreak 100
cancer-colorectal-metastatique
D’après Fakhi MG et al., abstr. 4018, actualisé
Les CCR métastatiques (CCRm) RAS mutés ne répondent pas aux anti-EGFR et il n’existait pas jusque-là de thérapie ciblant cette mutation. Environ 33% des mutations RAS sont situées sur le codon 12 du gène KRAS et la mutation KRASG12C(glycine 12 to cysteine) représente 3% de ces tumeurs, au pronostic souvent péjoratif (Nagasaka M, Cancer Treat Rev 2020). L’AMG 510 (sotorasib) est une petite molécule inhibitrice de KRASG12Cqui se lie de manière covalente à l'acide aminé terminal cystéine de la protéine KRAS et se verrouille à la forme inactive de KRAS liée au nucléotide GDP. De ce fait, elle inhibe les propriétés oncogéniques secondaires à l’activation de la protéine KRAS liée au GTP, d’autant que la dépendance à la cystéine augmente la spécificité et en réduit potentiellement les effets cibles.Les auteurs…
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MINDACT : désescalade en chimiothérapie adjuvante mais pas avant 50 ans
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Essai américain E2108
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Interview
Chimiothérapie ou pas en situation adjuvante ? Actualisation de MINDACT
Durée : 4:27
- Dr Suzette DELALOGE (Villejuif)
Interview
PARSIFAL : quelle HT associer au palbociclib en première ligne des cancers RH+ ?
Durée : 2:05
- Pr Florence DALENC (Toulouse)
Interview
Étude BYLieve : alpélisib chez les patientes PI3K muté
Durée : 5:08
- Dr Florence LEREBOURS (Saint-Cloud)
Interview
Immunothérapie et cancers digestifs
Durée : 4:16
- Pr David TOUGERON (Poitiers)
Interview
Chirurgie ou pas dans les cancers du sein métastatiques d'emblée ?
Durée : 3:12
- Dr Delphine HEQUET (Paris)
Interview
KEYNOTE-177 : vers un changement des pratiques
Durée : 3:51
- Pr Thierry ANDRÉ (Paris)
Interview
Le sevrage tabagique, un impact bénéfique à tout moment
Durée : 6:14
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Étude BEACON CRC
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Comparaison des études CheckMate 9LA et 227
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Interview
IDEA : 3 ou 6 mois de chimiothérapie adjuvante ?
Durée : 2:10
- Pr Michel DUCREUX (Villejuif)
Interview
Les thymomes : actualités à l'ASCO® 2020
Durée : 5:36
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Chimiothérapie adjuvante 3 vs 6 mois (IDEA) : résultats définitifs
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Étude DESTINY-CRC01
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Etude KEYNOTE-177
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ADAURA : essai de phase III en double aveugle
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CCC-19 et TERAVOLT
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