• Avec le soutien institutionnel de
    Roche
J2 - 31 mai
Brève(s)

CheckMate 9LA : chimiothérapie associée au nivolumab et à l’ipilimumab,…

L’immunothérapie par pembrolizumab, seule ou associée à la chimiothérapie, est aujourd’hui le standard thérapeutique de 1re ligne pour la prise en charge des patients atteints de cancer bronchique non à petites cellules métastatiques, quelle que soit l’histologie tumorale.En ce qui concerne les associations pembrolizumab et chimiothérapie, les protocoles évalués dans les essais princeps étaient :- la combinaison de sels de platine +pémétrexed + pembrolizumab pour les cancers bronchiques non à petites cellules non épidermoïdes, avec 4 cycles d’induction,…
Brève(s)

Le FOLFIRINOX néoadjuvant réduit le risque métastatique dans le cancer…

[Voir zoom du jour]La radiochimiothérapie longue (RCT) suivie d’une proctectomie avec exérèse complète du mésorectum est le standard thérapeutique des cancers du rectum localement avancés depuis plus de 15 ans (Sauer R et al. N Engl J Med 2004). Néanmoins, et malgré de nombreux essais, la survie sans récidive métastatique n’a pas été améliorée. En postopératoire, la chimiothérapie adjuvante ne peut être administrée que dans 40 % à 70 % des cas. Le FOLFOX n’a démontré son efficacité que chez les patients avec une tumeur ypN+ dans l’étude randomisée de…
Brève(s)

Le bénéfice du tucatinib est majeur pour les métastases cérébrales

L’étude HER2CLIMB est déjà bien connue (publiée dans le N Engl J Med au début de cette année – NEJM 13;382:597-609) car elle a déjà démontré l’efficacité du tucatinib pour les cancers du sein HER2-surexprimé métastatiques. Les patientes, déjà prétraitées par trastuzumab, pertuzumab et T-DM1, étaient randomisées entre un bras standard avec capécitabine (1 000 mg/m² x 2/jour) + trastuzumab + placebo et un bras expérimental avec capécitabine + trastuzumab + tucatinib (300 mg, 2 fois/jour). L’objectif principal de cette étude était atteint avec une diminution…

Édito (1)


Brève(s) (20)


Étude de phase III, JCOG1205/1206, comparant irinotécan/cisplatine (IP) contre étoposide/cisplatine (EP) dans les carcinomes neuroendocrines de haut grade du poumon complètement réséqués

  • Pr Denis MORO-SIBILOT
D'après Kenmotsu H et al., abstr. 9006, actualisé
Dans la classification de l’OMS, le cancer du poumon à petites cellules (CPC) et le carcinome neuroendocrine à grandes cellules (CNEGC) sont considérés comme des tumeurs neuroendocrines de haut grade du poumon. Bien qu’il n’y ait pas eu d’essais randomisés évaluant la chimiothérapie adjuvante chez les patients atteints de CNEGC réséqué, l’association étoposide-cisplatine (EP) a été considérée comme un traitement standard pour cette population. L’étude JCOG 9511 réalisée chez des patients atteints de CPC avait montré la supériorité de l’association irinotécan-cisplatine (IP) par rapport à la combinaison EP chez les patients japonais présentant un CPC de stade étendu. L’étude actuelle compare chez des patients atteints d’un CNEGC ou d’un CPC en résection complète soit de l’étoposide (100 mg/m2, J1-J3)-cisplatine…

RAPIDO : rapidement un nouveau standard préopératoire ?

  • Pr Jean-Baptiste BACHET
cancer-du-rectum
D'après Hospers G et al., abstr. 4006, actualisé
[Voir également le zoom du jour]La radiothérapie courte (RTc), hypofractionnée (5 x 5 Gy), sans chimiothérapie concomitante, suivie d’une proctectomie avec exérèse complète du mésorectum, est un standard thérapeutique chez les patients souffrant d'un cancer du rectum localement avancé (Kapiteyn E et al. N Engl J Med 2001). Cette RTc ne permet pas d’obtenir une réduction de la taille tumorale (du moins quand elle est suivie d’une proctectomie immédiate), de sorte que lorsque cet objectif est visé, la radiochimiothérapie (RCT) longue, avec fluoropyrimidine et en fractionnement et étalement classique, lui est préférée (tncd.org). Ces 2 standards pourraient être améliorés :• l’allongement du délai entre la fin de la RTc et la chirurgie permet de majorer la réponse tumorale (Erlandsson J et al. Lancet Oncol 2017)…

Capmatinib chez les patients atteints d'un CBNPC avancé avec haut niveau d’amplification de MET : résultats de l'étude de phase 2 GEOMETRY mono-1

  • Pr Denis MORO-SIBILOT
D'après Wolf J et al., abstr. 9509, actualisé
Dans l’étude GEOMETRY mono-1 de phase II, multicohortes, le capmatinib a montré son efficacité chez les patients atteints de CBNPC avec mutation de l’exon 14 de MET, que ceux-ci aient été prétraités (cohorte 4) ou non (cohorte 5b). Cette étude présentait l’efficacité et la sécurité du capmatinib chez des patients atteints d’un CBNPC avancé avec haut niveau d’amplification de MET (nombre de copies du gène (GCN) ≥ 10) ; pas de mutation d’ALK ou d’EGFR. Les patients étaient soit prétraités avec 1 ou 2 lignes de thérapie systémique (cohorte 1a), soit n’avaient jamais été traités (cohorte 5a). Les patients ont reçu du capmatinib 400 mg x 2/j. L’objectif principal était le taux de réponse selon RECIST v1.1 (RO) après l'évaluation d’un comité d’examen indépendant en aveugle (BIRC). Les résultats d’efficacité sont à…

Essai OPRA : cap sur la conservation rectale !

  • Pr Jean-Baptiste BACHET
cancer-du-rectum
D'après Garcia-Aguilar J et al., abstr. 4008, actualisé
Les patients souffrant d'un cancer du rectum en réponse complète pathologique après traitement néoadjuvant ont un excellent pronostic, posant la question de la possibilité d’une conservation d’organe [1]. L’identification de ces patients reste néanmoins difficile [2]. La stratégie de conservation d’organe est en cours d’évaluation dans de nombreux essais, combinant pour la plupart radiochimiothérapie (RCT) et chimiothérapie (CT) néoadjuvante.L’essai OPRA est une étude de phase II randomisée évaluant 2 modalités de traitement néoadjuvant (figure 1). Le critère de jugement principal est le taux de survie sans maladie à 3 ans. Seules des tumeurs du bas rectum ont été incluses. 324 patients ont été inclus, en majorité avec une tumeur cT3 (77 %) et cN+ (71 %). Le nombre de cycles de chimiothérapie reçus était…

Sécurité et activité clinique préliminaire du mélange d’anticorps anti-MET, Sym015, chez les patients atteints de CBNPC avancé avec amplification de MET/délétion de l’exon 14 (METAmp/Ex14∆)

  • Pr Denis MORO-SIBILOT
D'après Camidge R et al., abstr. 9510, actualisé
Le Sym015 est un mélange de 2 anticorps humanisés entraînant la dégradation de MET (figure). L’essai de phase I du Sym015-01 a identifié la dose recommandée en phase II de18 mg/kg cycle 1 J1, puis 12 mg/kg toutes les 2 semaines. La phase II a été élargie pour inclure les patients atteints de CBNPC avec amplification de MET/délétion de l’exon 14 (METAmp/Ex14∆). La présentation concerne les résultats provisoires de sécurité (n = 45) et d’efficacité (cohorte CBNPC : n = 20). La cohorte d’expansion poumon a recruté des patients avec MET exon 14 (n = 12) ou amplification de MET (n = 8 définis comme > 5 copies de MET par NGS ou ratio MET/CEP7 > 2,2 mis à jour ≥ 3.0 par hybridation in situ).45 patients (âge médian : 61,7 ans) ont été traités. La durée médiane d’exposition était de 4,6 mois (n = 45). Des effets…

Essai de phase III évaluant l’impact de la chirurgie chez des patientes atteintes d’un cancer de l’ovaire en rechute tardive

  • Dr Thibault DE LA MOTTE ROUGE
cancers-de-lovaire
D'après Zang R et al., abstr. 6001, actualisé
Comme l’étude DESKTOP III et GOG 0213, cet essai réalisé en Chine avait pour but d’évaluer la place de la chirurgie chez des patientes en première rechute sensible aux sels de platine. Comme dans l’étude DESKTOP III, nos collègues chinois ont mis au point un score (iMODEL) permettant de sélectionner les patientes. Ce score est plus complexe que celui de l’AGO et est basé sur le stade FIGO, le résidu postopératoire chirurgical initial, l’intervalle sans platine, le statut de performance (PS), le taux de CA125 et la présence d’ascite à la rechute. L’objectif principal de l’étude est une amélioration d’un co-critère principal (survie sans progression (SSP) et survie globale (SG)) avec une analyse hiérarchique. Au total, 357 patientes ont été randomisées. Les groupes étaient relativement similaires. À noter qu’environ…

Covid-19 et cancer, les premières cohortes se dévoilent : États-Unis, Covid-19 Cancer Consortium

  • Dr Clarisse AUDIGIER-VALETTE
D'après Warner J et al., abstr. LBA110, actualisé
L'étude de cohorte Covid-19 et Cancer Consortium (CCC19) comprend des patients atteints de tumeurs solides ou hématologiques signalés dans les établissements universitaires et communautaires (majoritairement États-Unis (88 %), Canada (5 %) et Espagne (7 %)). Sur les 1 035 enregistrements entrés dans la base de données CCC19 pendant la période d'étude, 928 patients ont rempli les critères d'inclusion pour l’analyse. L'âge médian était de 66 ans (IQR 57-76), 279 (30 %) étaient âgés de 75 ans ou plus, et 468 (50 %) étaient de sexe masculin. Les malignités les plus fréquentes étaient le sein (21 %) et la prostate (16 %), on relève seulement 10 % de cancers bronchiques dans cette cohorte. 366 (39 %) patients étaient sous traitement anticancéreux actif, et 396 (43 %) avaient un cancer actif (mesurable). Lors de l'analyse…

Métastases hépatiques colorectales réséquées : le FOLFOX en postopératoire seulement ? (étude JCOG 0603)

  • Dr Emmanuelle SAMALIN
cancer-colorectal-metastatique
D’après Kanemitsu Y et al., abstr. 4005, actualisé
[Voir le zoom du jour]La chirurgie est considérée comme le traitement curatif des métastases hépatiques colorectales (MHCR) résécables de CCR et s’envisage dans 15 à 20 % des cas même si le risque de rechute existe pour deux tiers des patients sur le foie restant ou à distance (Kanas GP et al. Clin Epidemiol 2012). La chimiothérapie péri-opératoire par FOLFOX a démontré son efficacité par rapport à la chirurgie seule sur la survie sans progression (20,3 versus 12,5 mois ; HR = 0,81 ; p = 0,035), mais non sur la survie globale (61,3 versus 54,3 mois ; HR = 0,88 ; p = 0,34) dans l’essai 40983 (EPOC) de l’EORTC (Nordlinger B et al. Lancet Oncol 2013). L’étude de phase II/III randomisée menée par le Japan Clinical Oncology Group (JCOG) a évalué l’intérêt de la chimiothérapie par FOLFOX6 modifié (mFOLFOX6) par rapport…

TERAVOLT : le registre de la Covid spécialement dédié aux cancers thoraciques

  • Dr Clarisse AUDIGIER-VALETTE
D'après Horn L et al., abstr. LBA111, actualisé
Les premiers rapports de mortalité de la Covid-19 suggéraient que les patients atteints de cancer avaient un risque plus élevé de mourir du virus. Afin de quantifier les risques et d’améliorer la gestion de la maladie, le consortium TERAVOLT a mis en place une base de données mondiale pour examiner les caractéristiques des patients atteints de cancer du thorax Covid-19. Une première analyse des résultats du registre TERAVOLT menée sur 200 patients a été présentée lors de l'édition 2020 de l’American Association for Cancer Research après un suivi médian de 15 jours (Garassino et al.). Depuis, à la date limite du 8 mai 2020, 400 patients dans plus de 25 pays ont été enregistrés avec 33 jours de suivi médian après le diagnostic de Covid-19. Les résultats actualisés comportent donc les données de 169 patients rétablis…

L’agonie du biomarqueur de la charge mutationnelle (TMB) se finit dans le sang… avec la bTMB

  • Dr Clarisse AUDIGIER-VALETTE
D'après Garassino M et al., abstr. 9521, actualisé
Dans une analyse précédente de KEYNOTE-189, il a été montré que la charge mutationnelle tissulaire (tTMB) évaluée par séquençage de l’exome entier n’était associée de manière significative à l’efficacité dans aucun des 2 bras de l’étude et que le pembrolizumab + chimiothérapie améliorait les résultats par rapport au placebo + chimiothérapie dans les 2 sous-groupes tTMB ≥ 175 et tTMB < 175 mut/exome. Marina Garassino a présenté les données de l’association de la charge mutationnelle sanguine (bTMB) avec l’efficacité dans l'étude KEYNOTE-189. Dans cette cohorte, 616 patients ont été randomisés 2:1 entre pembrolizumab + chimiothérapie ou placebo + chimiothérapie. La bTMB a été évaluée dans l'ADN circulant (ADNc) à l’aide du test Guardant Health Omni. Seuls 235 (38 %) patients traités avaient une tTMB et une bTMB…

PHERGAIN : adapter la chimiothérapie néoadjuvante à la réponse au TEP scanner

  • Pr Jean-Yves PIERGA
cancer-du-sein-her2
D’après Cortes J et al., abstr. 503, actualisé
L’essai PHERGAIN visait à moduler la stratégie néoadjuvante pour des patientes ayant un cancer du sein HER2 surexprimé de plus de 1,5 cm de diamètre en fonction de la réponse au TEP scanner après 2 cycles de traitement. Un total de 356 patientes a été inclus. Toutes les patientes avaient une évaluation par TEP scanner de la réponse tumorale après 2 cycles de traitement. Les patientes étaient randomisées selon un ratio de 4 (bras B) pour 1 (bras A) entre 6 cures de TCHP (docétaxel, carboplatine, trastuzumab et pertuzumab) ou 2 cycles de pertuzumab et trastuzumab (PH) (sans chimiothérapie) suivi d’un traitement adapté à la réponse au TEP scanner : poursuite du PH seul (6 cures) en cas de réponse au TEP ou passage à 6 cures de TCHP en cas de non-réponse. Les patientes ayant reçu uniquement des anticorps sans chimiothérapie…

Suite et fin de CheckMate 227 : Nivo + Ipi atteint enfin le niveau supérieur

  • Dr Clarisse AUDIGIER-VALETTE
D'après Ramalingam S et al., abstr. 9500, actualisé
Dans la partie 1 de l’étude de phase III CheckMate 227, le doublet Nivo + Ipi a amélioré de manière significative la survie globale (SG) par rapport à la chimiothérapie chez des patients atteints d'un CBNPC n’ayant jamais été traités et présentant une expression PD-L1 de la tumeur ≥ 1 % (analyse primaire) ou < 1 % (analyse descriptive prédéfinie). Des données avec un suivi minimum de 3 ans ont été dévoilées dans une session dédiée à la combinaison Nivo + Ipi puisque l’étude CheckMate 9LA (cf. brève de N. Girard) a également été présentée lors de cette session Dans cette étude, les patients atteints d'un CBNPC de stade IV et PD-L1 ≥ 1 % (n = 1 189) ont été randomisés 1:1:1 : Nivo (3 mg/kg/2 sem.) + Ipi (1 mg/kg/6 sem.), Nivo (240 mg/2 sem.) seul, ou chimiothérapie. Les patients ayant un statut PD-L1 <…

TNM : quelle valeur donner aux dépôts tumoraux ou N1c ?

  • Dr Denis SMITH
cancer-du-colon-adjuvant
D’après Peacock O et al., abstr. 4012, actualisé
La classification TNM/AJCC du cancer colorectal classe les dépôts tumoraux en N1c, mais leur impact pronostique reste mal connu. Dans une analyse de la base américaine SEER totalisant 74 494 patients, 6 % présentaient des dépôts tumoraux et 35 % un envahissement ganglionnaire. Le rôle respectif de chacun des critères histopronostiques a été évalué en analyse multivariée. Les dépôts tumoraux apparaissent associés significativement aux critères péjoratifs : stade avancé, envahissement ganglionnaire, grade histologique élevé, invasion périnerveuse. Leur caractère pronostique indépendant a conduit les auteurs à proposer leur intégration au TNM en supprimant le N1c et en pondérant chaque sous-groupe selon la présence de dépôts tumoraux vers le sous-groupe de pronostic plus défavorable, contrairement au TNM actuel…

Pas besoin d’anthracyclines en néoadjuvant dans les tumeurs HER2+ ?

  • Pr Jean-Yves PIERGA
cancer-du-sein-her2
D’après Van der Voort A et al., abstr. 501, actualisé
L’essai TRAIN2 comparait en situation néoadjuvante chez des patientes porteuses d’une tumeur HER2 amplifiée 9 cycles d’une chimiothérapie exclusivement par paclitaxel et carboplatine associée un double blocage anti-HER2 (pertuzumab et trastuzumab) à une séquence FEC90 3 cycles puis 6 cycles de paclitaxel-carboplatine, le tout avec les 2 anticorps. Les premiers résultats de l’étude avaient été publiés en 2018 montrant un taux élevé et similaire de réponse histologique complète dans les 2 bras de traitement (68 et 67 %, respectivement) [1]. Les auteurs de cette étude multicentrique hollandaise ont présenté les résultats à 3 ans en survie sans événement et survie globale qui sont également comparables entres les 2 bras (93,5 et 92,7 % à 3 ans en SSE) et (98,2 et 97,7 % de SG). Quels que soient les facteurs pronostiques…

GRECCAR4 : des pistes intéressantes

  • Pr Jean-Baptiste BACHET
cancer-du-rectum
D'après Rouanet P et al. abstr. 4014, actualisé
La radiochimiothérapie (RCT) néoadjuvante est le traitement standard chez les patients atteints d'un cancer du rectum localement avancé. La chimiothérapie adjuvante n’a démontré son intérêt que chez les patients pN+ et ne peut être qu’inconstamment administrée. De plus en plus d’études évaluent la faisabilité d’un “traitement néoadjuvant total” en incorporant une chimiothérapie néoadjuvante avant (en induction) ou après (en consolidation) une radio(chimio)thérapie (cf. les essais PRODIGE 23, RAPIDO et OPRA commentés ailleurs dans cette édition).L’étude GRECCAR4 est une étude de phase II randomisée française ayant évalué l’intérêt d’une chimiothérapie néoadjuvante par FOLFIRINOX (4 cures) suivie d’un traitement adapté selon la réponse tumorale (volume tumoral en IRM) (figure 1). Les patients inclus avaient une…

Échec des inhibiteurs de COX2 associés au FOLFOX en traitement adjuvant du cancer colique de stade III (étude SWOG/CALGB)

  • Dr Denis SMITH
cancer-du-colon-adjuvant
D’après Meyerhardt J et al. abstr. 4003, actualisé
L’efficacité de l’aspirine et des inhibiteurs de cyclo-oxygénase 2 (COX2) tels le célécoxib est reconnue dans la prévention des adénomes et des cancers colorectaux dans les syndromes de prédisposition au cancer colorectal. L’étude CALGB/SWOG 80702, conduite dans le cadre du consortium IDEA a effectué, chez 2 500 patients opérés d’un adénocarcinome colique de stade III, une double randomisation :• FOLFOX 3 versus 6 mois ; • célécoxib 400 mg/j versus placebo pendant 3 ans.Seuls 40 % des patients ont poursuivi le traitement pendant 3 ans. Les toxicités sont restées limitées notamment au niveau digestif, non différentes du placebo, excepté pour l’hypertension artérielle (14,5 versus 10 %) et l’insuffisance rénale de grade 2 ou plus (1,7 % versus 0,5 %). Ni la survie sans maladie à 3 ans (76,3 versus 73,4 % ; HR =…

Adénocarcinomes œsogastriques métastatiques : résultats à long terme de l’étude KEYNOTE-061 (pembrolizumab vs paclitaxel)

  • Dr Emmanuelle SAMALIN
cancers-oesogastriques
D’après Fuchs CS et al., abstr. 4503 et abstr. 4512, actualisés
L’intérêt du pembrolizumab a été évalué dans la prise en charge des adénocarcinomes œsogastriques (AOG) avancés après 2 lignes ou plus de chimiothérapie, avec un taux de réponse objective de 15,5 % chez les patients avec un score combiné de positivité (CPS) ≥ 1 (surexpression PD-L1 dans ≥ 1 % des cellules tumorales) (KEYNOTE-059, Fuchs CS et al. JAMA Oncol 2018). Son utilisation a été approuvée par la FDA dans ce cas de figure et chez les patients non résécables présentant un statut microsatellitaire instable (MSI). L’étude randomisée de phase III KEYNOTE-061 a comparé le pembrolizumab au paclitaxel dans les AOG avancés en 2e ligne après fluoropyrimidine plus sel de platine (figure 1). Les premiers résultats publiés n’avaient pas mis en évidence de bénéfice du pembrolizumab sur la survie globale et la survie…

Pyrotinib fait mieux que lapatinib

  • Dr Olivier TRÉDAN
cancer-du-sein-her2
D’après Xu B et al., abstr. 1003, actualisé
Dans la famille des inhibiteurs de tyrosine kinase anti-HER2, je voudrais le pyrotinib (inhibiteur pan-HER). Il a déjà démontré son efficacité en terme de réponse objective (78 % en association avec la capécitabine).Dans l’étude PHOEBE, un essai de phase III, ce pyrotinib (400 mg quotidiennement) était donc testé en association avec la capécitabine (1 000 mg/m² × 2/jour), contre le standard de traitement (lapatinib 1 250 mg + capécitabine). Les patientes étaient préalablement traitées par trastuzumab. L’objectif principal de cette étude était la survie sans progression (SSP) évaluée de façon centralisée. Afin de démontrer une amélioration de 3 mois de cette SSP, 267 patientes ont été incluses. La médiane de suivi était de près de 10 mois.Ainsi, la médiane de SSP passe de 6,8 mois dans le bras lapatinib à 12,5…

Évolution du microenvironnement tumoral sous l’effet du traitement néoadjuvant (chimiothérapie +/- antiangiogénique)

  • Dr Thibault DE LA MOTTE ROUGE
cancers-de-lovaire
D'après Yaniz E et al., abstr. 6011, actualisé
L’étude CHIVA, réalisé par le groupe GINECO, avait évalué en situation néoadjuvante une chimiothérapie +/- nintédanib (antiVEGFR). Il n’avait pas été montré de bénéfice du nintédanib dans cette situation, mais le modèle néoadjuvant est remarquable pour réaliser des études translationnelles permettant d’enrichir nos connaissances. Ici sont présentés les résultats d’une analyse translationnelle qui consistait à analyser l’évolution du microenvironnement tumoral (TME) sous l’effet du traitement néoadjuvant puis d’examiner s’il existait une modification de la réponse immune entre la chimiothérapie seule et lorsque le nintédanib était ajouté. Un échantillon tumoral avant et après chimiothérapie était disponible pour 86 patientes sur les 188 patientes incluses. Les populations lymphocytaire T (CD8, CD4, FOXP3), les…

Le FOLFIRINOX encore efficace !

  • Pr Jean-Baptiste BACHET
cancers-oesogastriques
D’après Jin R et al., abstr. 4532, actualisé
La trichimiothérapie par FOLFIRINOX ou FOLFOXIRI est devenue un standard dans les cancers colorectaux et pancréatiques avancés (Loupakis F et al. N Engl J Med 2014 ; Conroy T et al. N Engl J Med 2011). Pour les cancers œsogastriques avancés, une combinaison de sel de platine plus fluoropyrimidine est le standard en 1re ligne, l’irinotécan étant utilisé en 2e ou 3e ligne (Muro K et al. Ann Oncol 2019). Le protocole FOLFIRINOX a été évalué en 1re  ligne chez des patients avec un adénocarcinome œsogastrique avancé dans une étude de phase II américaine. Le FOLFIRINOX était administré à doses standard (avec bolus de 5FU). Le trastuzumab était ajouté en cas de tumeur HER2+.Au total, 67 patients ont été inclus dans cette étude de novembre 2013 à mai 2018, 41 avec une tumeur HER2- et 26 avec une tumeur HER2+.…
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