Brève(s) (3)
RAPIDO : rapidement un nouveau standard préopératoire ?
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D'après Hospers G et al., abstr. 4006, actualisé
[Voir également le zoom du jour]La radiothérapie courte (RTc), hypofractionnée (5 x 5 Gy), sans chimiothérapie concomitante, suivie d’une proctectomie avec exérèse complète du mésorectum, est un standard thérapeutique chez les patients souffrant d'un cancer du rectum localement avancé (Kapiteyn E et al. N Engl J Med 2001). Cette RTc ne permet pas d’obtenir une réduction de la taille tumorale (du moins quand elle est suivie d’une proctectomie immédiate), de sorte que lorsque cet objectif est visé, la radiochimiothérapie (RCT) longue, avec fluoropyrimidine et en fractionnement et étalement classique, lui est préférée (tncd.org). Ces 2 standards pourraient être améliorés :• l’allongement du délai entre la fin de la RTc et la chirurgie permet de majorer la réponse tumorale (Erlandsson J et al. Lancet Oncol 2017)…
Essai OPRA : cap sur la conservation rectale !
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D'après Garcia-Aguilar J et al., abstr. 4008, actualisé
Les patients souffrant d'un cancer du rectum en réponse complète pathologique après traitement néoadjuvant ont un excellent pronostic, posant la question de la possibilité d’une conservation d’organe [1]. L’identification de ces patients reste néanmoins difficile [2]. La stratégie de conservation d’organe est en cours d’évaluation dans de nombreux essais, combinant pour la plupart radiochimiothérapie (RCT) et chimiothérapie (CT) néoadjuvante.L’essai OPRA est une étude de phase II randomisée évaluant 2 modalités de traitement néoadjuvant (figure 1). Le critère de jugement principal est le taux de survie sans maladie à 3 ans. Seules des tumeurs du bas rectum ont été incluses. 324 patients ont été inclus, en majorité avec une tumeur cT3 (77 %) et cN+ (71 %). Le nombre de cycles de chimiothérapie reçus était…
GRECCAR4 : des pistes intéressantes
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D'après Rouanet P et al. abstr. 4014, actualisé
La radiochimiothérapie (RCT) néoadjuvante est le traitement standard chez les patients atteints d'un cancer du rectum localement avancé. La chimiothérapie adjuvante n’a démontré son intérêt que chez les patients pN+ et ne peut être qu’inconstamment administrée. De plus en plus d’études évaluent la faisabilité d’un “traitement néoadjuvant total” en incorporant une chimiothérapie néoadjuvante avant (en induction) ou après (en consolidation) une radio(chimio)thérapie (cf. les essais PRODIGE 23, RAPIDO et OPRA commentés ailleurs dans cette édition).L’étude GRECCAR4 est une étude de phase II randomisée française ayant évalué l’intérêt d’une chimiothérapie néoadjuvante par FOLFIRINOX (4 cures) suivie d’un traitement adapté selon la réponse tumorale (volume tumoral en IRM) (figure 1). Les patients inclus avaient une…