Édito (1)
L’essai randomisé américain E2108 montre que le traitement locorégional du cancer du sein métastatique d’emblée ne change rien à la survie globale
cancer-du-sein-metastatique
D’après Kahn SA et al., abstr. LBA2, actualisé
La question de l’intérêt d’un traitement locorégional pour les patientes prises en charge pour un cancer du sein métastatique d’emblée reste posée. Les études rétrospectives sont globalement en faveur d’un avantage en survie de la chirurgie mammaire mais ces études sont biaisées, les patientes ayant le pronostic le plus favorable étant généralement celles qui sont opérées. Deux grands essais randomisés ont été publiés jusqu’à présent, l’un indien (1) ne montrant pas de gain en survie globale et l’autre turc (2), montrant un bénéfice en survie globale avec un recul à 5 ans, en particulier pour les patientes avec une métastase osseuse unique. Un troisième essai autrichien, de faible puissance, ne montrait aucune différence significative entre traitement local en plus du traitement systémique ou traitement systémique…
Brève(s) (2)
Parlons fin de vie
cancer-du-sein-metastatique
D'après Temel JS et al., abstr. 1008, actualisé
Il a déjà été démontré, dans d’autres modèles tumoraux, qu’une collaboration étroite entre oncologues et spécialistes de soins palliatifs permet une optimisation de la prise en charge des patientes, une amélioration des PRO (Patient-Reported Outcomes, symptômes et qualité de vie rapportés par le patient lui-même), et parfois des gains de survie.Cette question reste ouverte pour le grand groupe hétérogène des cancers du sein métastatique. En effet, étant donné que les parcours de soins sont très différents d’un malade à l’autre, que la durée de ce parcours est éminemment variable, les discussions autour de la fin de vie sont complexes. L’objectif de cette étude est donc de formaliser cette discussion autour de la fin de vie en évaluant la satisfaction d’une collaboration oncologues/médecine palliative tournée…
Cancers du sein : efficacité de l’olaparib au-delà des mutations germinales BRCA !
cancer-du-sein-metastatique
D'après Tung N et al., abstr. 1002, actualisé
Les inhibiteurs de PARP (olaparib et talazoparib) ont obtenu une AMM dans les cancers du sein uniquement chez les patientes atteintes de mutation germinale BRCA (gBRCA). Cependant, il existe un fort rationnel pour penser qu’ils sont efficaces plus largement en cas d’anomalie de la recombinaison homologue (HR), comme cela a été montré pour les cancers de l’ovaire. L’objectif principal de cette étude de phase II était de montrer que l’olaparib avait un taux de réponse > 20 % chez des patientes présentant des anomalies HR dans des gènes différents de BRCA1/2 ou avec des mutations somatiques exclusives BRCA1/2 (sBRCA). Lorsqu’une mutation sBRCA était retrouvée, un test germinal était pratiqué systématiquement pour éliminer la possibilité d’une mutation constitutionnelle. Au total, 53 patientes ont été analysées…
Interview
PARSIFAL : quelle HT associer au palbociclib en première ligne des cancers RH+ ?
Durée : 2:05
- Pr Florence DALENC (Toulouse)
Interview
Étude BYLieve : alpélisib chez les patientes PI3K muté
Durée : 5:08
- Dr Florence LEREBOURS (Saint-Cloud)
Interview
Chirurgie ou pas dans les cancers du sein métastatiques d'emblée ?
Durée : 3:12
- Dr Delphine HEQUET (Paris)