Brève(s) (5)
Détection dans l’ADN tumoral circulant des altérations géniques rares associées à la réponse aux inhibiteurs de CDK4/6
cancer-du-sein-rh
D'après André F et al., abstr. 1009, actualisé
Fabrice André de Gustave Roussy a présenté les résultats d’une vaste analyse poolée de séquençage de l’ADN tumoral circulant recueilli dans plusieurs essais randomisés impliquant l’inhibiteur de CDK4/6 ribociclib. Les plasmas à l’inclusion des essais MONALEESA-2, -3 et -7 ont été analysés avec un panel de 550 gènes et au moins une altération génique a été détectée chez 1 503 patientes. Les comparaisons statistiques ont été réalisées pour les gènes altérés chez plus de 2 % des cas et avec un effectif de plus de 15 patientes.Certains gènes altérés prédictifs d’un bénéfice en survie sans progression du ribociclib ont ainsi été identifiés. È titre d’exemple, les gènes FRS2 et MDM2 altérés chez 2 % des patientes sont associés à un gain en survie significatif du ribociclib alors que la survie sans progression dans…
PADA-1 : hormonorésistance et guerre des clones
cancer-du-sein-rh
D’après Bidard FC et al., abstr. 1010, actualisé
Les mutations du gène ESR1, qui code pour le récepteur aux estrogènes, sont impliquées dans la résistance à l’hormonothérapie. Elles sont rarement présentes à l’analyse d’une tumeur primitive (moins de 1 % des cas) mais leur fréquence augmente à la phase métastatique, pouvant atteindre des taux de 40 % après plusieurs lignes de traitement et en particulier une exposition aux inhibiteurs de l’aromatase. Les dégradeurs du récepteur aux estrogènes (SERD) comme le fulvestrant sont susceptibles de rester efficaces même en cas de mutation d’ESR1 (1). L’essai PADA-1, qui a inclus plus de 1 000 patientes, vise à détecter l’apparition dans l’ADN tumoral circulant, prélevé tous les deux mois, d'une mutation d’ESR1 chez des patientes recevant une première ligne de traitement par palbociclib et létrozole pour un cancer…
PARSIFAL : fulvestrant-ou létrozole à égalité en première ligne en association avec un anti-CDK4 /6
cancer-du-sein-rh
D'après Llombart-Cussac A et al., abstr. 1007, actualisé
L’essai PARSIFAL de phase III a comparé chez 486 patientes l’association palbociclib-létrozole à palbociclib-fulvestrant en première ligne métastatique de cancer du sein RH+ dit hormonosensible (soit jamais traité par hormonothérapie, soit en récidive plus d’un an après l'arrêt du traitement adjuvant). En effet, le standard en première ligne est l’association inhibiteur de l’aromatase et anti-CDK (dans les essais PALOMA3, MONALEESA3 et MONARCH2) et l’association fulvestrant + anti-CDK est plutôt utilisée en deuxième ligne. Cependant, l’essai FALCON a montré en monothérapie une supériorité du fulvestrant sur l’anastrozole en survie sans progression chez des patientes en première ligne, jamais exposées à l’hormonothérapie (1).Après un suivi médian de 32 mois, l’essai ne montrait de supériorité de la survie sans…
BYLieve : l’alpélisib est efficace après anti-CDK4/6 dans les cancers du sein RH+ PIK3CA muté
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D’après Rugo H et al., abstr. 1006, actualisé
Les mutations du gène PIK3CA sont présentes dans près de 40 % des cancers du sein RH+, sont associées à un mauvais pronostic et sont impliquées dans l’hormonorésistance. L’essai SOLAR1 (1) a montré que l’association d’un inhibiteur sélectif de la sous-unité alpha de PIK3CA, l’alpélisib, avec du fulvestrant permettait d’obtenir un gain en survie sans progression dans un groupe de patients ayant un cancer du sein métastatique progressant sous ou exposé aux inhibiteurs de l’aromatase et porteur d’une mutation de PIK3CA. Ce médicament a obtenu une AMM aux États-Unis et fait l’objet d’une ATU en France. Une des questions posées par l’essai BYLieve était de savoir si le gain en réponse avec l’alpélisib était identique lorsque les patientes avaient déjà été exposées à un traitement par anti-CDK, standard actuel de première…
Résultats décevants pour l’essai FELINE : traitement néoadjuvant par létrozole avec ou sans ribociclib pour les cancers du sein hormonodépendants
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D'après Khan QJ et al., abstr. 505, actualisé
Pour l’hormonothérapie adjuvante, la réponse histologique est rare, et les réponses cliniques et radiologiques ne sont pas corrélées au pronostic. Le principal biomarqueur utilisé est le score PEPI (Preoperative Endocrine Prognostic Index) qui repose sur l’évaluation après traitement néoadjuvant de la réponse au traitement. Le score PEPI repose sur les caractéristiques cliniques (taille tumorale, atteinte ganglionnaire) et biologique (ki67, score Allred). Un score à 0 est associé à un très bon pronostic. La diminution de Ki67 à J14 est également associée à la réponse. L’objectif principal de l’essai FELINE est de déterminer si l’ajout du ribociclib (R) à un traitement par létrozole (L) induit un score PEPI à 0 chez plus de femmes. Les patientes étaient randomisées dans 3 groupes : L + placebo (groupe A), L +…