Les effets cardiovasculaires de l'hyperthyroïdie sont connus depuis de nombreuses années, entraînant une augmentation significative du risque de fibrillation auriculaire (FA), du risque thrombotique et de la mortalité cardiovasculaire. Dans l'hyperthyroïdie subclinique, il est aussi retrouvé un effet délétère, mais a priori réversible, sur la fonction cardiaque diastolique ainsi qu'une augmentation du risque de FA par rapport à une population témoin. L'hyperthyroïdie subclinique thérapeutique des patients ayant été traités pour un cancer thyroïdien différencié (CTD) expose à ce risque, en particulier pour les patients les plus jeunes qui y sont exposés très longtemps. M.K. Hesselink (Thyroid 2017) retrouvait dans une cohorte de sujets jeunes (n = 66 ; âge médian : 33 ans) ayant eu un CTD pédiatrique, une atteinte…