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Nouvelles données de la cohorte PACIFIC-R : résultats de survie globale

D'après Girard N et al., abstr. 58O, actualisé

Dans l’essai randomisé contre placebo PACIFIC, le durvalumab a démontré une amélioration significative de la survie globale et de la survie sans progression chez les patients atteints d’un CBNPC de stade III non résécable et dont la maladie n’avait pas progressé après un traitement par chimioradiothérapie. L’actualisation récente à 5 ans de cette étude a rapporté que ce bénéfice était durable. 

L’étude PACIFIC-R a recruté des patients qui ont reçu du durvalumab dans le cadre d’un programme d’accès précoce, dans 290 hôpitaux et 11 pays, avec près de 1 400 patients inclus. Dans cette étude observationnelle avec des points de suivi préspécifiés, les patients éligibles étaient atteints d’un CBNPC de stade III et devaient avoir terminé le traitement par chimioradiothérapie sans progression observée, et reçu le durvalumab dans le cadre d’un programme d’accès précoce. 

Dans l’analyse initiale de l’étude PACIFIC-R, la durée médiane du traitement était de 11 mois, et les patients ont reçu une médiane de 22 perfusions. La survie sans progression médiane était de 21,7 mois, ce qui est supérieur à la SSP médiane observée dans l’essai PACIFIC, qui était de 16,9 mois [Girard et al. J Thorac Oncol 2022]. Même si l’évaluation en vie réelle est complexe, ces données sont très encourageantes et confirmaient celles de l’essai PACIFIC. 

Lors du congrès, les résultats de la première analyse planifiée de la survie globale de l'étude, dans le groupe de 1 154 patients analysables, et après un suivi médian de 39 mois, étaient rapportés. Les taux de survie globale à 2 et 3 ans (IC95) étaient respectivement de 72,3 % (69,7-74,8) et 63,2 % (60,3-65,9), et étaient numériquement plus élevés chez les patients ayant reçu une chimioradiothérapie concomitante, par rapport à ceux l’ayant reçu de façon séquentielle, et chez les patients avec une tumeur PD-L1 positive, versus une tumeur PD-L1 négative. La médiane actualisée de la survie sans progression (IC95) était de 24,1 mois (20,2-27,8).

Les chiffres de survie sans progression et de survie globale de PACIFIC-R sont numériquement comparables ou supérieurs à ceux de l’essai PACIFIC, et pour les patients ayant reçu la chimioradiothérapie séquentielle, de l’essai de phase II PACIFIC-6.

Ces données montrent la transposabilité en vie réelle du bénéfice du durvalumab observé dans les essais princeps.


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