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J1 - 28 octobre

Brève(s) (8)


Vaccin antirotavirus : un rapport coût/bénéfice favorable

  • Dr Marine JORAS
rotavirus
D'après Chen YH et al., abstr. P1037, actualisé
La question de la vaccination systématique des nourrissons contre les infections à rotavirus fait l’objet de nombreux débats depuis son retrait du calendrier vaccinal en 2015, le choix de proposer le vaccin – ou non – étant laissé à l’initiative du médecin traitant.Cette étude, fondée sur un modèle de transmission dynamique des rotavirus dans le contexte français, avait pour objectif d’évaluer le bénéfice économique de la mise en œuvre d’une vaccination universelle. Les données de plusieurs scénarios étudiés prenant en compte un certain nombre de paramètres, notamment l’incidence des infections à rotavirus, le taux de couverture vaccinale escomptée et le prix du vaccin, sont en faveur de la vaccination universelle en termes de santé publique et de rapport coût/bénéfice. Ainsi, 5 ans après la mise en œuvre d’une…

Le rôle des rhinovirus dans les infections respiratoires précoces

  • Dr Marine JORAS
epidemiologie
D'après Zuurbier RP et al., abstr. P0004, actualisé
Quelles sont les conséquences de l’exposition précoce aux virus respiratoires ? Et quels sont les virus les plus fréquemment impliqués ?Pour répondre à ces questions qui concernent la pratique quotidienne de tous les pédiatres, une équipe néerlandaise a suivi une cohorte de 117 nouveau-nés en bonne santé nés à terme. La recherche de 17 virus respiratoires par PCR a été réalisée systématiquement à 11 reprises, de la naissance à leur premier anniversaire, ainsi que lors d'épisodes fébriles et/ou de symptômes respiratoires. Une analyse statistique a permis d’évaluer la relation entre la date de la première détection d’un virus respiratoire et le risque d’infections respiratoires symptomatiques. 34,4 % des prélèvements systématiques se sont révélés positifs, avec une augmentation progressive de la détection d’un…

Un test moléculaire pour le diagnostic rapide de coqueluche

  • Dr Marine JORAS
coqueluche
D'après Huang C et al., abstr. P0002, actualisé
Un test moléculaire capable de détecter simultanément 22 pathogènes, dont Bordetella pertussis, permet d’obtenir un résultat en moins d’une heure à partir d’un prélèvement nasopharyngé. Ses performances pour le diagnostic de coqueluche, par rapport à celles de la PCR et de la culture, ont été évaluées dans une étude menée auprès de 236 enfants ayant une coqueluche et de 235 autres présentant un syndrome coqueluche-like.La sensibilité, la spécificité, la valeur prédictive positive et la valeur prédictive négative de ce nouveau test ont été de 85 %, 77,4 %, 50,3 % et 95 %, respectivement ; les résultats sont comparables à ceux de la PCR (82 %, 73,6 %, 45,6 % et 93,8 %, respectivement). Les 2 techniques moléculaires sont apparues nettement plus performantes que la culture chez le petit nourrisson (figure 1).…

Efficacité du vaccin contre le méningocoque de groupe B en Angleterre : 2 méthodes, un même résultat

  • Dr Corinne LEVY
vaccins
D'après Argante L et al., abstr. 1957 et P0017, actualisés
Le vaccin 4CMenB a été commercialisé sans “preuve formelle” d’efficacité vaccinale contre les infections invasives à méningocoque B. Il a été introduit dans le programme d’immunisation en Angleterre en septembre 2015 avec un schéma à 3 doses (2,4 et 12 mois). Pour le Public Health England (PHE), après 3 ans de surveillance, Ladhani et al. (N Engl J Med 2020) avaient estimé l’efficacité de ce vaccin en vie réelle à 75 % (IC95 : 64-81) en utilisant la méthode de dépistage des cas. Les données du PHE ont été ici ré-analysées pour apprécier plus précisément l’efficacité vaccinale en utilisant un modèle de régression de Poisson. Ce modèle a reproduit l’épidémiologie des infections invasives à méningocoque B de 2011 à 2018 et a prédit que 312 cas (IC95 : 252-368) auraient été évités chez les…

Impact d’une campagne de vaccination ACWY sur les infections invasives à méningocoque W aux Pays-Bas

  • Dr Corinne LEVY
infections-invasives-a-meningocoque-w
D'après Knol M et al., abstr. 2347 et P0038, actualisés
Depuis 2015, une augmentation des infections invasives à méningocoque W a été observée aux Pays-Bas, atteignant une incidence de 0,6/100 000 et un taux de létalité de 23 % en 2018. C’est dans ce contexte qu’une campagne de vaccination chez les adolescents de 14 à 18 ans a été menée d'octobre 2018 à juin 2019, avec un taux de couverture vaccinale de 86 % du MenACWY. De plus, la vaccination MenC à l’âge de 14 mois a été remplacée par le vaccin MenACWY. L’objectif de ce travail était d'évaluer l’impact de cette campagne de vaccination.Les cas d’infections invasives à méningocoque W ont été rapportés dans les cohortes de naissance susceptibles d’être vaccinées avant et après la mise en œuvre de la campagne de vaccination. En 2019, 62 cas d’infections invasives à méningocoque W (0,4/100 000 habitants) et 9 décès ont…

Angines : utilisation des TDR du streptocoque de groupe A valeur ajoutée après formation des médecins

  • Dr Corinne LEVY
infections-respiratoires-copy
D'après Béchet S et al., abstr. 1990, actualisé
Si la prescription d'antibiotiques dans les angines diminue grâce à l’utilisation des tests de diagnostics rapides (TDR), peut-elle être encore plus juste et raisonnée en formant les pédiatres aux recommandations ? C’est la question posée par PARI (Pédiatrie ambulatoire et recherche en infectiologie), réseau de pédiatres particulièrement formés aux infections communautaires (e-learning et réunions) qui utilisent le même logiciel (Axi5-Infansoft®, CompuGroup Medical) permettant un recueil automatisé des données d’enfants atteints de maladies infectieuses en temps réel.De septembre 2017 à octobre 2020, ces 108 pédiatres ambulatoires de l'Association française de pédiatrie ambulatoire (AFPA) ont enregistré des données sur 15 668 diagnostics d’angine. Des TDR ont été effectués pour 13 250 angines (85 %) avec des…

Portage nasopharyngé chez les enfants sains, une différence avec l’âge ?

  • Dr Corinne LEVY
epidemiologie
D'après Levy C et al., abstr. 2091 et P0731, actualisés
Peu d’études ont décrit le portage nasopharyngé des otopathogènes (pneumocoque, Heamophilus influenzae et Branhamella catarrhalis) chez des enfants sains en fonction de leur âge après l’implémentation des vaccins pneumococciques conjugués (PCV).Entre 2006 et 2019, 77 pédiatres des associations ACTIV (Association clinique thérapeutique infantile du Val-de-Marne) et AFPA (Association française de pédiatrie ambulatoire) ont réalisé des prélèvements nasopharyngés à 5 520 enfants sains âgés en moyenne de 35,3 mois (médiane : 17,6). Les prélèvements ont été analysés dans les services de microbiologie des hôpitaux Robert-Debré à Paris et au Centre hospitalier intercommunal de Créteil (site du CNRP, Centre national de référence des pneumocoques).Le portage du pneumocoque (33,1 %), d’H. influenzae (21,4 %) et de B. catarrhalis…

dTca chez la femme enceinte : quel impact sur la réponse vaccinale de l’enfant

  • Dr Marine JORAS
vaccins
D'après Martinon-Torres F et al., abstr. P0016, actualisé
La vaccination contre la coqueluche chez la femme enceinte est recommandée dans un nombre croissant de pays afin de mieux protéger les petits nourrissons. Il existe néanmoins une interrogation concernant une éventuelle interférence entre les anticorps maternels transmis à l’enfant et la réponse de celui-ci à la primovaccination coqueluche.Pour y répondre, une étude a été menée chez des enfants dont la mère a été vaccinée entre la 27e et la 36e SA et un groupe témoin. Tous ont reçu les 2 premières injections du vaccin hexavalent, puis un rappel entre 11 et 18 mois en même temps que le rappel vaccin conjugué pneumocoque 13 valents (PCV13). Un mois après le rappel, le taux de réponse aux antigènes du vaccin coqueluche a été ≥ 92,1 %, les taux de séroprotection pour les autres antigènes vaccinaux ≥ 99,2 %. Les…
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