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    GSK
J3 - 30 octobre

Brève(s) (9)


Couverture potentielle des vaccins conjugués pneumococciques de 3e génération chez l’enfant en France et en Israël

  • Pr Naïm OULDALI
pneumocoque
D'après Cohen et al., oral presentation 11: Pneumococcal vaccines, actualisé
Malgré une nette réduction des infections invasives à pneumocoques grâce aux vaccins pneumococciques conjugués (PCV) à 7 puis 13 valences, les infections à pneumocoque continuent de représenter un enjeu de santé publique. Afin de couvrir les principaux sérotypes non vaccinaux, 2 vaccins de 3e génération sont actuellement en phase de développement (PCV15 et 20). L’objectif de cette étude était d’analyser la couverture sérotypique potentielle des PCV15 et 20 en France et en Israël chez l’enfant, définie par la proportion de sérotypes ciblés par ces vaccins parmi l’ensemble des sérotypes isolés. Pour cela, une surveillance du portage pneumococcique nasopharyngé ainsi qu’une surveillance des infections invasives à pneumocoque sont en place depuis plusieurs années dans les 2 pays. Les données de 2015 à 2018 ont…

Bronchiolite à VRS : un taux élevé d’hospitalisations chez les moins de 3 mois

  • Dr Marine JORAS
epidemiologie
D'après Uusitupa E et al., Oral présentation 7 : Public health, actualisé
Les épidémies de bronchiolites à VRS sont responsables chaque année de nombreuses hospitalisations. Une étude finlandaise apporte des précisions sur le taux annuel d’hospitalisations pour infections à VRS confirmées sur une période de 10 ans et sur le profil des enfants hospitalisés.Elle a été menée à l’hôpital de Turku dans le sud de la Finlande sur tous les enfants de moins de 16 ans hospitalisés de septembre 2008 à août 2018 et ayant une PCR VRS positive. Sur les 1 043 enfants concernés, 73,3 % avaient moins de 1 an, 12 % entre 1 et 2 ans, 7 % entre 2 et 3 ans et 8 %, plus de 3 ans. Le taux d’hospitalisation pour 1 000 enfants par an a été estimé à 53,3 chez les nourrissons de 1 à 2 mois, à 35,3 avant 1 mois et 34,1 entre 2 et 3 mois (figure 1).Si l’on considère le nombre d’hospitalisations par tranche d’âge,…

HPV : l’exemple belge

  • Dr Marine JORAS
vaccins
D'après Top G et al., Oral presentations 10: Vaccine, actualisé
En Flandre, la vaccination HPV est recommandée depuis 2010 pour toutes les jeunes filles au cours de leur première année de collège. En 2016, la couverture vaccinale atteignait 91 %. Depuis septembre 2019, le programme est devenu “genderneutral”, autrement dit le vaccin est préconisé pour tous, garçons et filles, au même âge. La première dose est administrée au premier trimestre de l’année scolaire et la deuxième, au troisième trimestre. La vaccination est gratuite.Les premiers résultats concernant l’extension de la vaccination HPV, fondés sur le nombre de vaccins prescrits au premier trimestre de l’année scolaire 2019-2020 comparativement aux années précédentes lorsque seules les jeunes filles étaient vaccinées, montrent que les garçons ont bien reçu leur première dose vaccinale puisque la vente de vaccins a…

Des facteurs culturels d’adhésion à la vaccination

  • Dr Marine JORAS
vaccins
D'après Turriani E et al., abstr. P0120, actualisé
Une étude a comparé l’opinion des parents Indiens et Français vis-à-vis du vaccin hexavalent, ainsi que l’attitude des professionnels de santé concernant l’information sur la vaccination.Dans les 2 pays, le vaccin hexavalent est l’un des premiers vaccins administrés aux nourrissons de façon généralisée. En Inde, le vaccin coquelucheux est utilisé dans les programmes publics de vaccination, le vaccin acellulaire n’est accessible que dans le secteur médical privé. Les médecins, Indiens comme Français, accordent tous une importance à l’information et à la discussion avec les parents concernant leurs doutes ou leurs inquiétudes vis-à-vis de la vaccination. Le pourcentage de parents qui n’adhèrent pas ou qui expriment des réticences à la vaccination est plus important en France (13 %) qu’en Inde (1 %). Les parents…

L’impact de la vaccination obligatoire sur les CV en France

  • Dr Marine JORAS
vaccins
D'après Cohen R et al., abstr. P0473, actualisé
L’étude Vaccinoscopie, qui évalue depuis 2008 l’évolution de la couverture vaccinale des enfants et des adolescents et la perception des vaccins par les mères, s’est attachée à mesurer le changement des taux de CV depuis la mise en œuvre de la vaccination obligatoire des nourrissons.1 500 mères d’enfants âgés de 0 à 17 mois, nés à partir du 1er janvier 2018, date de l’extension du caractère obligatoire des vaccins du calendrier vaccinal, ont participé à l’enquête. Entre 2017 et 2019, la couverture vaccinale hépatite B est passée de 86 à 93 %, celle de méningocoque C de 1 à 69 % (% 68 %) pour les 2 doses à 15 mois. La CV rougeole et pneumocoque est restée stable. Après une baisse sensible de la perception des mères vis-à-vis de la vaccination en général entre 2012 et 2017, on observe une augmentation significative…

Performances diagnostiques d’une signature protéique pour différencier infections virales et bactériennes

  • Pr Naïm OULDALI
tests-diagnostiques
D'après Papan et al., oral presentation 6: Novel diagnostics, actualisé
Différencier les infections virales et bactériennes est une problématique quotidienne en pédiatrie, et permettrait d’améliorer de façon majeure la prise en charge des pathologies infectieuses communautaires de l’enfant, tout en réduisant potentiellement les prescriptions antibiotiques.L’objectif de cette étude était de valider les performances diagnostiques d’une signature protéique dans le diagnostic des infections bactériennes versus virales, tout en évaluant l’impact sur les prescriptions antibiotiques. Un essai contrôlé, randomisé en double aveugle a été mis en place, incluant des enfants de plus de 90 jours de vie en Allemagne et en Italie, avec une fièvre isolée ou une infection respiratoire aiguë. L’étiologie infectieuse était déterminée par un groupe de 3 experts sur la base des paramètres clinicobiologiques…

Impact des tests diagnostiques rapides viraux et streptococciques sur les prescriptions antibiotiques

  • Pr Naïm OULDALI
tests-diagnostiques
D'après Tan et al., oral presentation 6: Novel diagnostics, actualisé
Les infections ORL et respiratoires aiguës sont la principale cause de prescription d'antibiotiques chez l’enfant. La majorité des infections respiratoires étant virales, ces prescriptions sont très fréquemment inappropriées. L’objectif de cette étude était d’évaluer l’impact de tests de diagnostic rapide (TDR) à la fois streptococciques et viraux sur les prescriptions antibiotiques aux urgences pédiatriques.Une étude observationnelle, recrutant 12 services d’urgences pédiatriques européens, a été mise en place, incluant tout enfant de moins de 18 ans se présentant aux urgences avec une fièvre et des symptômes respiratoires. Parmi les 15 823 enfants inclus (âge médian 2,5 ans), 1 595 ont subi un TDR viral. Le taux de prescription antibiotique parmi les enfants avec TDR viral positif était de 36 % (300/834) et…

Le paradoxe des adolescents aux urgences

  • Dr Marine JORAS
infections-bacteriennes
D'après Bolensztajn D et al., Oral présentation 8 : Bacterial infections, actualisé
PERFORM est une étude prospective réalisée dans 12 services d’urgences pédiatriques européens sur tous les enfants de 0 à 18 ans consultant pour fièvre. Sur 38 480 patients inclus, 2 577 étaient des adolescents. S’ils sont donc proportionnellement beaucoup moins nombreux à consulter aux urgences pour fièvre que les plus jeunes, ils présentent des tableaux cliniques plus sévères. Ils souffrent plus souvent d’infections invasives, méningite ou septicémie. La symptomatologie est plus souvent atypique, ils présentent ainsi plus souvent une déshydratation, qui peut être trompeuse. Leur taux de CRP est plus élevé. Le pourcentage d’hospitalisations est plus important et la nécessité d’une antibiothérapie i.v. plus fréquente. Ces données incitent à une vigilance tout particulière pour les adolescents qui consultent…

Comparaison entre une antibiothérapie orale et une surveillance de type “watchful waiting” dans la prise en charge des otites moyennes aiguës de l’enfant : un essai randomisé

  • Pr Naïm OULDALI
otites-moyennes-aigues
D'après Rezai et al., Oral presentation 8: Bacterial infections., actualisé
L’otite moyenne aiguë est une des infections bactériennes les plus fréquentes de l’enfant, première source de prescription antibiotique en ambulatoire. L’objectif de ce travail était de comparer l’efficacité d’un traitement antibiotique versus une surveillance simple de type « watchful waiting » dans l’otite moyenne aiguë de l’enfantUne étude randomisée monocentrique sans aveugle a été conduite en Iran. Les critères d’inclusion étaient un âge entre 6 mois et 6 ans, une forme dite peu sévère d’otite (fièvre < 39°C, pas d’otorrhée, pas de conjonctivite associée, pas de comorbidité). Le critère d’efficacité était la guérison à H72, définie par l’absence de fièvre, d’irritabilité ou de douleur. La survenue de nouveaux épisodes d’otites a également été surveillé durant les 3 mois suivant le traitement. Le groupe…
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