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Rubrique : Édito
Edito

Le congrès de l’ESPID (European Society for Pediatric Infectious Diseases), qui réunit tous les ans plusieurs milliers de pédiatres impliqués dans les maladies infectieuses et la vaccination, se tient sous forme virtuelle du 26 au 30 octobre 2020. Bien entendu, la pandémie de la Covid-19 a tout bouleversé, l’organisation du congrès, le programme, l’épidémiologie des autres maladies infectieuses, les volumes de recherche en maladies infectieuses ; nous y reviendrons.En Europe, le nombre de cas pédiatriques confirmés au SARS-CoV-2 est faible et représente moins de 1 % des cas d’hospitalisations et de décès. Non seulement beaucoup moins d’enfants sont malades, mais moins d’enfants sont infectés et la pyramide des infections à SARS-CoV-2 chez l’enfant est bien plus petite et bien plus plate que chez de l’adulte (figure).…

Prévention et traitement des infections à VRS : où en est-on ?

Une très intéressante session a eu lieu ce matin à l’ESPID (Respiratory viruses: treatment and prevention) faisant le point sur les différents traitements et vaccins contre les maladies respiratoires aiguës dues aux principaux virus comme la grippe ou le virus respiratoire syncytial (VRS). Pour les antiviraux (De Jong M), alors que de très nombreuses molécules ont été développées ces dernières années avec des effets indiscutables sur la réplication virale, l’efficacité clinique, en particulier sur les patients les plus graves, a été absente ou au mieux modeste conduisant à l’arrêt de leur développement.Ceci ne doit en rien nous étonner. En effet quand les symptômes de ces maladies virales aiguës sont installés, cela traduit déjà une réplication virale avancée et la mise en route du système immunitaire. Ainsi,…

Immunité innée, immunité adaptative, mémoire immunitaire, immunité entrainée, je n’y comprends plus rien !!!

Depuis quelques années à l’ESPID, des présentations intéressantes avaient souligné les effets collatéraux positifs de certains vaccins. Le meilleur exemple était certainement la vaccination contre la rougeole qui avait réduit la mortalité infantile dues aux infections, bien au-delà de la simple prévention de la mortalité liée directement à la maladie. En effet, depuis bien longtemps on savait que l’infection par le virus sauvage de la rougeole était immuno-déprimante, mais on a appris secondairement qu’elle entrainait une amnésie immunitaire : les patients infectés redevenant « naïf » vis-à-vis de pathogènes contre lesquels ils étaient déjà immunisés, expliquant ainsi la surmortalité observée. (Mina MJ. J Infect. 2017;74:S10-S17. doi: 10.1016/S0163-4453(17)30185-8.PMID: 28646947) De même plusieurs études…