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Thématique : Épidémiologie

Brève(s) (4)


Le rôle des rhinovirus dans les infections respiratoires précoces

  • Dr Marine JORAS
epidemiologie
D'après Zuurbier RP et al., abstr. P0004, actualisé
Quelles sont les conséquences de l’exposition précoce aux virus respiratoires ? Et quels sont les virus les plus fréquemment impliqués ?Pour répondre à ces questions qui concernent la pratique quotidienne de tous les pédiatres, une équipe néerlandaise a suivi une cohorte de 117 nouveau-nés en bonne santé nés à terme. La recherche de 17 virus respiratoires par PCR a été réalisée systématiquement à 11 reprises, de la naissance à leur premier anniversaire, ainsi que lors d'épisodes fébriles et/ou de symptômes respiratoires. Une analyse statistique a permis d’évaluer la relation entre la date de la première détection d’un virus respiratoire et le risque d’infections respiratoires symptomatiques. 34,4 % des prélèvements systématiques se sont révélés positifs, avec une augmentation progressive de la détection d’un…

Bronchiolite à VRS : un taux élevé d’hospitalisations chez les moins de 3 mois

  • Dr Marine JORAS
epidemiologie
D'après Uusitupa E et al., Oral présentation 7 : Public health, actualisé
Les épidémies de bronchiolites à VRS sont responsables chaque année de nombreuses hospitalisations. Une étude finlandaise apporte des précisions sur le taux annuel d’hospitalisations pour infections à VRS confirmées sur une période de 10 ans et sur le profil des enfants hospitalisés.Elle a été menée à l’hôpital de Turku dans le sud de la Finlande sur tous les enfants de moins de 16 ans hospitalisés de septembre 2008 à août 2018 et ayant une PCR VRS positive. Sur les 1 043 enfants concernés, 73,3 % avaient moins de 1 an, 12 % entre 1 et 2 ans, 7 % entre 2 et 3 ans et 8 %, plus de 3 ans. Le taux d’hospitalisation pour 1 000 enfants par an a été estimé à 53,3 chez les nourrissons de 1 à 2 mois, à 35,3 avant 1 mois et 34,1 entre 2 et 3 mois (figure 1).Si l’on considère le nombre d’hospitalisations par tranche d’âge,…

Portage nasopharyngé chez les enfants sains, une différence avec l’âge ?

  • Dr Corinne LEVY
epidemiologie
D'après Levy C et al., abstr. 2091 et P0731, actualisés
Peu d’études ont décrit le portage nasopharyngé des otopathogènes (pneumocoque, Heamophilus influenzae et Branhamella catarrhalis) chez des enfants sains en fonction de leur âge après l’implémentation des vaccins pneumococciques conjugués (PCV).Entre 2006 et 2019, 77 pédiatres des associations ACTIV (Association clinique thérapeutique infantile du Val-de-Marne) et AFPA (Association française de pédiatrie ambulatoire) ont réalisé des prélèvements nasopharyngés à 5 520 enfants sains âgés en moyenne de 35,3 mois (médiane : 17,6). Les prélèvements ont été analysés dans les services de microbiologie des hôpitaux Robert-Debré à Paris et au Centre hospitalier intercommunal de Créteil (site du CNRP, Centre national de référence des pneumocoques).Le portage du pneumocoque (33,1 %), d’H. influenzae (21,4 %) et de B. catarrhalis…

Facteurs de risque de méningite et de sepsis chez le nourrisson

  • Dr Marine JORAS
epidemiologie
D'après Videholm S et al., Oral présentation 7: Public Health, actualisé
Si les facteurs de risque de septicémie et de méningite bactérienne en période néonatale sont bien identifiés, les facteurs périnataux susceptibles d’augmenter le risque d’infection invasive chez le nourrisson sont moins bien connus. Une étude réalisée en Suède a permis d’analyser les caractéristiques maternelles et néonatales de plus de 2 000 enfants âgés de 28 jours à 2 ans hospitalisés pour septicémie (1 675) ou pour méningite (520) sur une cohorte de 1,7 million d’enfants nés entre 1997 et 2013. Le principal facteur de risque identifié est la prématurité, surtout la grande prématurité, qui multiplie par 10 le risque de survenue d’une septicémie et par 6 le risque de méningite bactérienne au cours des 2 premières années de vie. Les autres facteurs de risque sont le petit poids de naissance pour l’âge…
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