• Avec le soutien institutionnel de
    GSK
Thématique : Vaccins

Brève(s) (9)


Vaccination coqueluche pendant la grossesse et anticorps dans le lait maternel

  • Dr Marine JORAS
vaccins
D'après Loughnan M et al., abstr. P0106, actualisé
Pour protéger contre la coqueluche les nourrissons trop jeunes pour être vaccinés, la France a adopté la stratégie du cocooning fondée sur la vaccination des parents et de l'entourage y compris les grands-parents. Face à la persistance de cas de coqueluche, dont on connaît la gravité chez les plus petits, un certain nombre de pays préconisent la vaccination des mères en période anténatale, au deuxième ou au troisième trimestre de grossesse. La protection passerait non seulement par la prévention de l’infection maternelle en période postnatale précoce et par le passage transplacentaire des anticorps, mais aussi par les anticorps présents dans le lait maternel. Les IgA spécifiques sont en effet retrouvés dans le colostrum et, dans une moindre concentration, dans le lait maternel pendant au moins 8 semaines.Une…

Efficacité du vaccin contre le méningocoque de groupe B en Angleterre : 2 méthodes, un même résultat

  • Dr Corinne LEVY
vaccins
D'après Argante L et al., abstr. 1957 et P0017, actualisés
Le vaccin 4CMenB a été commercialisé sans “preuve formelle” d’efficacité vaccinale contre les infections invasives à méningocoque B. Il a été introduit dans le programme d’immunisation en Angleterre en septembre 2015 avec un schéma à 3 doses (2,4 et 12 mois). Pour le Public Health England (PHE), après 3 ans de surveillance, Ladhani et al. (N Engl J Med 2020) avaient estimé l’efficacité de ce vaccin en vie réelle à 75 % (IC95 : 64-81) en utilisant la méthode de dépistage des cas. Les données du PHE ont été ici ré-analysées pour apprécier plus précisément l’efficacité vaccinale en utilisant un modèle de régression de Poisson. Ce modèle a reproduit l’épidémiologie des infections invasives à méningocoque B de 2011 à 2018 et a prédit que 312 cas (IC95 : 252-368) auraient été évités chez les…

Vacciner la mère pour protéger le nouveau-né

  • Dr Marine JORAS
vaccins
D'après Leuridan E et al., Espid Symposium 4-Maternal vaccination, actualisé
La vaccination antitétanique illustre l’intérêt majeur de vacciner les femmes enceintes pour protéger leur nouveau-né. La généralisation de cette vaccination a permis de diminuer de 96 % les cas de tétanos néonatal (figure 1). Aujourd’hui la vaccination contre la grippe est largement recommandée pendant la grossesse dans les pays industrialisés avec un double objectif : éviter des formes sévères de grippe chez la femme enceinte et protéger le nouveau-né. De plus en plus de pays préconisent également de vacciner les futures mères contre la coqueluche au deuxième ou au troisième trimestre de la grossesse. Les anticorps maternels de type IgG et IgA passent en effet la barrière placentaire et protègent le nouveau-né et le nourrisson avant qu’il ne soit lui-même en âge d’être vacciné. Une étude récente (Healy…

HPV : l’exemple belge

  • Dr Marine JORAS
vaccins
D'après Top G et al., Oral presentations 10: Vaccine, actualisé
En Flandre, la vaccination HPV est recommandée depuis 2010 pour toutes les jeunes filles au cours de leur première année de collège. En 2016, la couverture vaccinale atteignait 91 %. Depuis septembre 2019, le programme est devenu “genderneutral”, autrement dit le vaccin est préconisé pour tous, garçons et filles, au même âge. La première dose est administrée au premier trimestre de l’année scolaire et la deuxième, au troisième trimestre. La vaccination est gratuite.Les premiers résultats concernant l’extension de la vaccination HPV, fondés sur le nombre de vaccins prescrits au premier trimestre de l’année scolaire 2019-2020 comparativement aux années précédentes lorsque seules les jeunes filles étaient vaccinées, montrent que les garçons ont bien reçu leur première dose vaccinale puisque la vente de vaccins a…

Des facteurs culturels d’adhésion à la vaccination

  • Dr Marine JORAS
vaccins
D'après Turriani E et al., abstr. P0120, actualisé
Une étude a comparé l’opinion des parents Indiens et Français vis-à-vis du vaccin hexavalent, ainsi que l’attitude des professionnels de santé concernant l’information sur la vaccination.Dans les 2 pays, le vaccin hexavalent est l’un des premiers vaccins administrés aux nourrissons de façon généralisée. En Inde, le vaccin coquelucheux est utilisé dans les programmes publics de vaccination, le vaccin acellulaire n’est accessible que dans le secteur médical privé. Les médecins, Indiens comme Français, accordent tous une importance à l’information et à la discussion avec les parents concernant leurs doutes ou leurs inquiétudes vis-à-vis de la vaccination. Le pourcentage de parents qui n’adhèrent pas ou qui expriment des réticences à la vaccination est plus important en France (13 %) qu’en Inde (1 %). Les parents…

L’impact de la vaccination obligatoire sur les CV en France

  • Dr Marine JORAS
vaccins
D'après Cohen R et al., abstr. P0473, actualisé
L’étude Vaccinoscopie, qui évalue depuis 2008 l’évolution de la couverture vaccinale des enfants et des adolescents et la perception des vaccins par les mères, s’est attachée à mesurer le changement des taux de CV depuis la mise en œuvre de la vaccination obligatoire des nourrissons.1 500 mères d’enfants âgés de 0 à 17 mois, nés à partir du 1er janvier 2018, date de l’extension du caractère obligatoire des vaccins du calendrier vaccinal, ont participé à l’enquête. Entre 2017 et 2019, la couverture vaccinale hépatite B est passée de 86 à 93 %, celle de méningocoque C de 1 à 69 % (% 68 %) pour les 2 doses à 15 mois. La CV rougeole et pneumocoque est restée stable. Après une baisse sensible de la perception des mères vis-à-vis de la vaccination en général entre 2012 et 2017, on observe une augmentation significative…

Réponse immunitaire au vaccin pneumococcique en fonction de l’âge à la première injection de vaccin

  • Pr Naïm OULDALI
vaccins
D'après Dagan AL et al., oral presentation 11: Pneumococcal vaccines, actualisé
La plupart des programmes vaccinaux nationaux recommandent de débuter la primovacccination antipneumococcique à l’âge de 2 mois. L’objectif de ce travail était d’analyser le lien entre l’âge en jour à la première injection et l’importance de la réponse immunitaire ultérieure. Une étude prospective, multicentrique, a été conduite en Israël, avec un programme vaccinal comprenant 4 injections de PCV7 à 2, 4, 6 et 12 mois de vie. Un dosage des anticorps spécifiques pneumococciques a été effectué avant la première dose, et après le rappel des 12 mois. Les moyennes géométriques des titres d’anticorps ont été comparés entre les enfants ayant reçu leur première injection vaccinale avant versus après 65 jours de vie. Les moyennes géométriques des titres d’anticorps spécifiques dirigés contre le pneumocoque étaient…

dTca chez la femme enceinte : quel impact sur la réponse vaccinale de l’enfant

  • Dr Marine JORAS
vaccins
D'après Martinon-Torres F et al., abstr. P0016, actualisé
La vaccination contre la coqueluche chez la femme enceinte est recommandée dans un nombre croissant de pays afin de mieux protéger les petits nourrissons. Il existe néanmoins une interrogation concernant une éventuelle interférence entre les anticorps maternels transmis à l’enfant et la réponse de celui-ci à la primovaccination coqueluche.Pour y répondre, une étude a été menée chez des enfants dont la mère a été vaccinée entre la 27e et la 36e SA et un groupe témoin. Tous ont reçu les 2 premières injections du vaccin hexavalent, puis un rappel entre 11 et 18 mois en même temps que le rappel vaccin conjugué pneumocoque 13 valents (PCV13). Un mois après le rappel, le taux de réponse aux antigènes du vaccin coqueluche a été ≥ 92,1 %, les taux de séroprotection pour les autres antigènes vaccinaux ≥ 99,2 %. Les…

Augmentation du portage des sérotypes pneumococciques 19A et 6C chez l’enfant en Belgique, 4 ans après le switch PCV13-PCV10

  • Pr Naïm OULDALI
vaccins
D'après Theeten et al., oral presentation 11: Pneumococcal vaccines, actualisé
En Belgique, le vaccin pneumococcique conjugué à 13 valences (PCV13) a été remplacé en 2015 par le vaccin conjugué à 10 valences (PCV10), couvrant 3 sérotypes pneumococciques de moins, dont le 19A. L’effet de ce switch a été analysé sur le portage nasopharyngé de l’enfant.Une étude prospective, multicentrique, a été conduite entre 2015 et 2019 en Belgique, incluant entre 760 et 1 100 enfants par an, pour lesquels un prélèvement nasopharyngé est effectué à la recherche d’une colonisation par Streptococcus pneumoniae. Pour l’année 2018-2019, 995 enfants ont pu être inclus. Le taux de portage du sérotype 19A a augmenté de 8 à 14 %, et du sérotype 6C de 6 à 17 %, devenant le sérotype non vaccinal le plus fréquemment porté (figure). Le profil de résistance des différents sérotypes est resté stable sur les 4 années…
Découvrez nos publications