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J1 - 27 mai

Brève(s) (9)


Infections invasives à méningocoque B : les jeunes enfants, les premières victimes

  • Dr Marine JORAS
epidemiologie
D'après Pardo de Santayana C et al., poster P0456, actualisé
Les dernières données épidémiologiques sur les infections invasives à méningocoque (IIM) confirment la prépondérance des méningocoques B dans la majorité des pays européens et en Amérique du Nord (figure 1). Le méningocoque C est prédominant au Brésil et en Afrique. Le méningocoque W occupe la première place au Chili et aux Pays-Bas, mais il est aussi le second responsable d’IIM en Afrique du Sud et dans la majorité des pays européens.Toutes les tranches d’âge sont concernées, mais les jeunes enfants et les adolescents sont les plus touchés (figure 2).

Les effets à long terme des antibiotiques chez l’enfant

  • Pr Robert COHEN
infection-bacterienne
D'après Duong QA et al., abstr. 334, actualisé
Les effets indésirables des antibiotiques à court et à moyen terme sont bien connus : augmentation de la résistance aux antibiotiques, modifications des microbiotes favorisant les mycoses ou les infections secondaires (translocation, susceptibilité à différents pathogènes, effets indésirables digestifs, allergie, etc.).Depuis quelques années, différentes études suggèrent qu’en plus de ceux-ci, d’autres effets délétères à long terme sont susceptibles de survenir lors de l’utilisation des antibiotiques chez l’enfant : augmentation des pathologies allergiques, digestives, obésité, etc.Q. Duong et P. Zimmermann ont présenté une très complète méta-analyse, portant sur plusieurs centaines d’études, sur les effets indésirables à long terme.Les maladies inflammatoires du tube digestif, la maladie cœliaque, les déficits…

Promouvoir la vaccination contre la coqueluche chez les femmes enceintes : intérêt des dispositifs numériques

  • Dr Corinne LEVY
vaccins
D'après Arzilli G et al., abstr. 621, actualisé
La vaccination contre la coqueluche pendant la grossesse est une stratégie essentielle pour prévenir la maladie au décours du premier trimestre de la vie. Si une communication efficace est indispensable pour inciter les femmes enceintes à se faire vacciner, l’utilisation de dispositifs numériques dans le cadre des consultations externes peut être utile pour les impliquer aussi bien avant que pendant la consultation. L’objectif de cette étude est de développer et de tester un outil numérique pour évaluer l’hésitation vaccinale et pour fournir des informations personnalisées ainsi que des interventions éducatives afin de sensibiliser et de promouvoir l’acceptation de cette vaccination.Un questionnaire complété par 105 femmes a permis d’évaluer l’hésitation vaccinale, les croyances sur la maladie et la perception…

Antibioprophylaxie périnatale et sepsis

  • Pr Robert COHEN
infection-bacterienne
D'après Karmila A et al., abstr. 468, actualisé
Les sepsis représentent une pathologie fréquente et grave de la période néonatale. Leur incidence est estimée jusqu’à 22/1 000 naissances et la mortalité est à environ 5 %, avec 1 000 morts par jour dans le monde. Il est donc tentant de proposer des stratégies de prévention : prophylaxie antibiotique “intrapartum” ou traitements antibiotiques prophylactiques des nouveau-nés à risque. De ce fait, une (trop) large utilisation des antibiotiques est observée en période néonatale.Une étude présentée par Karmila et al. a essayé d’approcher l’intérêt de ces traitements. Les “chartflows” méthodologiques et cliniques sont présentés dans les figures 1 et 2. La méthodologie statistique a comporté une régression logistique et un score de propension.Cette étude confirme qu’un certain nombre de facteurs anamnestiques augmente…

Pneumoscope ou DeepBreath : auscultation intelligente des poumons, quel potentiel ?

  • Dr Corinne LEVY
outil-digital-dans-le-cadre-des-pathologies-infectieuse
D’après Gervaix A et al., abstr. 898, actualisé
Les infections respiratoires représentent la principale cause de décès évitables chez l’enfant et aussi une cause majeure de mauvaise utilisation des antibiotiques. L’interprétation d’une auscultation pulmonaire est un examen subjectif variable selon l’examinateur et d’une faible précision (pas de nomenclature des sons auscultatoires).Le “Pneumoscope”, ou “DeepBreath” (figure), est un outil capable de discriminer des signatures cliniques et diagnostiques à partir de “bruits pulmonaires” numériques pour les incorporer dans un stéthoscope intelligent multiparamétrique (ClinicalTrials.gov : NCT04528342).Les algorithmes ont été dérivés d’auscultations pulmonaires numériques recueillies sur 133 patients âgés de 1 à 16 ans, vus en consultation externe et souffrant de maladies respiratoires aiguës (asthme n = 51…

Quel a été l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les pneumonies chez les jeunes enfants en Israël ?

  • Dr Corinne LEVY
covid-19-copy
D’après Danino D et al., abstr. 435, actualisé
Si la pneumonie communautaire est le plus souvent d’origine bactérienne (principalement pneumococcique), le VRS et les virus de la grippe (A + B) peuvent jouer un rôle non négligeable dans sa pathogénicité. L’objectif de cette étude est d’évaluer le rôle potentiel de la pandémie de Covid-19 sur les taux de pneumonies à VRS et aux virus grippaux.Les enfants de moins de 5 ans se présentant dans les services hospitaliers dans le sud d’Israël pour infections respiratoires basses ont été inclus prospectivement et prélevés pour détection virale par PCR nasopharyngée. Une comparaison des taux de visites à l’hôpital pour pneumonie par rapport aux activités liées au VRS et à la grippe au cours de 4 années prépandémiques (janvier 2016 à décembre 2019 (taux attendus) versus 2021 (taux observés)) a été réalisée. Ces taux…

Peu de SARS-CoV-2, mais toujours des rhinovirus

  • Dr Marine JORAS
epidemiologie
D'après Viart J et al., poster P0494, actualisé
Le SARS-CoV-2 et les autres virus respiratoires ont été recherchés par RT-PCR multiplex chez les enfants consultant aux urgences pédiatriques de 8 hôpitaux universitaires français pendant et après le premier confinement. Un prélèvement nasopharyngé était proposé de façon systématique, quel que soit le motif de consultation.Cette étude prospective multicentrique réalisée entre avril et juillet 2020 a confirmé le faible taux de Covid-19 pendant cette période. Sur les 903 enfants testés, 3 se sont révélés positifs pour SARS-CoV-2 (0,3 %). Les motifs de consultation aux urgences pour ces 3 patients étaient un ganglion cervical chez une petite fille de 3 ans, une constipation chez un garçon de 8 ans et une crise vaso-occlusive pour le troisième patient drépanocytaire âgé de 14 ans.La RT-PCR multiplex a été positive…

Baisse des passages aux urgences en France en 2020

  • Dr Marine JORAS
epidemiologie
D’après Yang D et al., Oral presentation 05 : COVID collateral, actualisé
L’impact des mesures prises pour lutter contre la Covid-19, en particulier les confinements et les couvre-feux, sur la fréquentation des urgences pédiatriques a été mesuré dans 6 hôpitaux franciliens.982 519 visites ont été enregistrées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020. Une chute drastique des passages aux urgences, des bronchiolites, des otites et des crises d’asthme a été observée pendant les 2 confinements en mars et en octobre (figure).Il n’y a pas eu d’épidémie de bronchiolite sur la période d’observation.Les mesures de distanciation sociale et le port du masque associés au couvre-feu ont également eu un impact sur les infections respiratoires bénignes et les crises d’asthme, un effet qui s’est accru lors du second confinement.Le nombre de visites pour infection urinaire (pathologie prise…

Diminution des hospitalisations pour GEA à rotavirus

  • Dr Marine JORAS
rotavirus-copy
D’après Porta A et al., poster P0714, actualisé
L’évolution des hospitalisations pour gastroentérites et pour gastroentérites à rotavirus entre 2015 et 2020 a été évaluée dans 2 centres hospitaliers, l’un en Italie, l’autre au Portugal. La vaccination antirotavirus est recommandée et gratuite depuis 2018 en Italie pour tous les nouveau-nés. Au Portugal, elle est inscrite dans le calendrier vaccinal depuis 2020, mais seulement pour les nourrissons à risque.Sur l’ensemble de la période étudiée, les GEA ont représenté respectivement 2,3 et 3,4 % des admissions en pédiatrie, et les GEA à rotavirus, 22,1 et 23,8 % de l’ensemble des hospitalisations pour GEA.On observe une baisse des hospitalisations dans les 2 centres (figures 1 et 2).La majorité de ces infections surviennent au cours de l’hiver et du printemps, avec 79,8 % des cas entre janvier et mai dans le…
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