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J2 - 28 mai

Brève(s) (7)


Drépanocytose : le poids des infections bactériennes

  • Pr Robert COHEN
infection-bacterienne
D’après Gaschignard J et al., abstr. 650, actualisé
Depuis longtemps, il est bien connu que les enfants et adolescents atteints de drépanocytose sont à haut risque d’infections bactériennes invasives : cultures ou PCR positives dans le sang ou dans un site normalement stérile (plèvre, LCS, péritoine, articulations…), notamment à pneumocoque. De ce fait, des programmes de vaccination renforcés (pneumocoque, méningocoque…) et une prophylaxie par une pénicilline ont été mis en place chez ces patients. Depuis les études publiées, essentiellement monocentriques, J. Gaschignard et al. ont présenté une étude multicentrique internationale incluant 44 centres dans 9 pays européens : 217 épisodes ont été répertoriés, dont 179 chez des patients n’ayant pas bénéficié d’une greffe. Parmi ces épisodes, 38 % étaient des bactériémies-septicémies sans point d’appel, 31 %…

L’efficacité de la vaccination 4CMenB en vie réelle

  • Dr Marine JORAS
vaccination-copy
D’après Martinon-Torres F et al., poster P0462, actualisé
Le vaccin 4CMenB a reçu son autorisation de mise sur le marché en 2013. Il fait partie du calendrier vaccinal dans un certain nombre de pays. Les données sur son efficacité et sa tolérance en vie réelle sont donc à présent disponibles et son impact sur les infections invasives à méningocoque B dans différentes tranches d’âge a pu être analysé. F. Martinon-Torres a fait la synthèse des données émanant de 5 pays, le Royaume-Uni et l’Italie, où la vaccination est réalisée en routine, dans un centre de santé au Portugal, dans une étude prospective australienne et lors d’une campagne de vaccination pour contrôler un foyer épidémique au Canada.L’efficacité d’un protocole comprenant 3 doses chez le nourrisson a été évaluée entre 59,1 et 93,6 %, supérieure aux données attendues à la suite des essais cliniques comportant…

Pneumonies à S. aureus après PCV13

  • Dr Corinne LEVY
vaccination-copy
D’après Aguilera-Alonso D et al., abstr. 1102, actualisé
Après l'introduction de la vaccination antipneumococcique, l'épidémiologie de la pneumonie communautaire acquise chez les enfants s’est modifiée. La question de l’augmentation de la prévalence des bactéries non pneumococciques, telles que Staphylococcus aureus, se pose. En Espagne, à Madrid, la vaccination antipneumococcique conjuguée 13-valent a été implémentée en 2010. Cette étude rétrospective multicentrique a inclus des patients de moins de 17 ans atteints de pneumonie communautaire acquise bactérienne (S. aureus, S. pneumoniae et Streptococcus pyogenes) admis dans 5 hôpitaux tertiaires de Madrid entre 2008 et 2018. La majorité des pneumonies, 236/313 (75,4 %) étaient des pneumonies à pneumocoque, et 34/313 (10,9 %) des pneumonies à S. aureus. Le taux annuel de pneumonies à pneumocoque est…

Étude génétique de Mycoplasma pneumoniae

  • Pr Robert COHEN
infection-bacterienne
D’après Meyer Sauteur P et al., abstr. 84, actualisé
Mycoplasma pneumoniae est une petite bactérie non entourée de paroi bactérienne (pas de peptoglycane), ce qui explique pourquoi les ß-lactamines n’ont aucune activité. C’est probablement le plus petit micro-organisme pouvant se répliquer à l’extérieur des cellules : n’étant pas une bactérie intracellulaire, elle se développe à la surface des cellules (car elle besoin de nutriment cellulaire) avec un petit génome 7 fois moins important qu’un E. coli. Le paradoxe de cette espèce est qu’elle est portée avec la même fréquence chez des sujets sains et chez des sujets présentant des pathologies susceptibles de lui être attribuées. Il est généralement admis que les manifestations les plus fréquentes sont des infections respiratoires (hautes : 24 %, bronchites : 18 %, pneumonies : 8 %) et cutanéomuqueuses (23 %). Une…

Maladies à prévention vaccinale au Canada : des hospitalisations en baisse, mais des séjours plus longs

  • Dr Marine JORAS
epidemiologie
D’après Verly M et al., poster P0023, actualisé
La surveillance de la mortalité et de la morbidité liées à 6 maladies à prévention vaccinale (Haemophilus influenzae sérotype b, Streptococcus pneumoniae, Bordetella pertussis, Neisseria meningitidis, varicelle et rotavirus) entre 2007 et 2018 au Canada confirme une baisse globale des hospitalisations en service de pédiatrie et en unité de soins intensifs, mais un taux de létalité inchangé. Pendant cette période, les admissions à l’hôpital pour une infection à pneumocoque sont restées relativement stables. Les hospitalisations pour des gastroentérites à rotavirus ont franchement diminué à la suite de la mise en œuvre de programmes de vaccination depuis 2011 dans la majorité des provinces.  Sur l’ensemble des patients hospitalisés, le pourcentage de ceux admis en unité de soins intensifs a en revanche…

Infections invasives à pneumocoque à l’ère du PCV13 en Israël

  • Dr Corinne LEVY
vaccination-copy
D’après Ben-Shimol S et al., abstr. 351, actualisé
Après l'introduction du vaccin antipneumococcique conjugué 13-valent (PCV13) chez les nourrissons, les taux d’infections invasives à pneumocoque (IIP) ont diminué chez les enfants, en particulier celles dues à des sérotypes vaccinaux. Un impact indirect variable sur les taux d’IIP chez les adultes a été également observé.En Israël, une surveillance nationale, prospective portant sur 8 614 cas d’IIP, entre 2004 et 2019 (pour les adultes, entre 2009 et 2019), a été mise en place. Les PCV7 et PCV13 ont été implémentés en juillet 2009 et novembre 2010, respectivement, avec une couverture vaccinale supérieure à 90 % chez les enfants de moins de 2 ans. La couverture vaccinale du vaccin polysaccharidique pneumococcique 23-valent chez les plus de 65 ans était de ~75 %. Cette étude présente les ratios des taux d’incidence…

Vaccin contre le VRS : des premiers résultats encourageants

  • Dr Marine JORAS
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D’après Diez-Domingo J et al., abstr. 506, et Langley JM et al., poster P0022, actualisés
Le vaccin ChAd155-RSV utilise un vecteur adénovirus de chimpanzé (ChAd-155) codant pour les protéines F, N et M2-1 du VRS.L’immunogénicité et la sécurité de 2 doses de ce candidat vaccin suivant un protocole à 1 ou 2 injections ont été évaluées chez des nourrissons âgés de 6 à 7 mois séronégatifs pour le VRS dans une étude de phase I/II réalisée dans 13 pays. Le vaccin à la dose la plus élevée a induit une réponse en anticorps neutralisants supérieure après la 1re injection à celle observée avec le vaccin plus faiblement dosé (figure 1). La 2d injection a entraîné une augmentation des anticorps neutralisants très significative. Les taux d’IgG contre la protéine de fusion F du VRS ont suivi la même progression (figure 2). La réactivité et la sécurité de ce vaccin ont été comparées à celles de vaccins…
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