Les dernières données épidémiologiques sur les infections invasives à méningocoque (IIM) confirment la prépondérance des méningocoques B dans la majorité des pays européens et en Amérique du Nord (figure 1). Le méningocoque C est prédominant au Brésil et en Afrique. Le méningocoque W occupe la première place au Chili et aux Pays-Bas, mais il est aussi le second responsable d’IIM en Afrique du Sud et dans la majorité des pays européens.Toutes les tranches d’âge sont concernées, mais les jeunes enfants et les adolescents sont les plus touchés (figure 2).
Les effets indésirables des antibiotiques à court et à moyen terme sont bien connus : augmentation de la résistance aux antibiotiques, modifications des microbiotes favorisant les mycoses ou les infections secondaires (translocation, susceptibilité à différents pathogènes, effets indésirables digestifs, allergie, etc.).Depuis quelques années, différentes études suggèrent qu’en plus de ceux-ci, d’autres effets délétères à long terme sont susceptibles de survenir lors de l’utilisation des antibiotiques chez l’enfant : augmentation des pathologies allergiques, digestives, obésité, etc.Q. Duong et P. Zimmermann ont présenté une très complète méta-analyse, portant sur plusieurs centaines d’études, sur les effets indésirables à long terme.Les maladies inflammatoires du tube digestif, la maladie cœliaque, les déficits…
La vaccination contre la coqueluche pendant la grossesse est une stratégie essentielle pour prévenir la maladie au décours du premier trimestre de la vie. Si une communication efficace est indispensable pour inciter les femmes enceintes à se faire vacciner, l’utilisation de dispositifs numériques dans le cadre des consultations externes peut être utile pour les impliquer aussi bien avant que pendant la consultation. L’objectif de cette étude est de développer et de tester un outil numérique pour évaluer l’hésitation vaccinale et pour fournir des informations personnalisées ainsi que des interventions éducatives afin de sensibiliser et de promouvoir l’acceptation de cette vaccination.Un questionnaire complété par 105 femmes a permis d’évaluer l’hésitation vaccinale, les croyances sur la maladie et la perception…
Depuis longtemps, il est bien connu que les enfants et adolescents atteints de drépanocytose sont à haut risque d’infections bactériennes invasives : cultures ou PCR positives dans le sang ou dans un site normalement stérile (plèvre, LCS, péritoine, articulations…), notamment à pneumocoque. De ce fait, des programmes de vaccination renforcés (pneumocoque, méningocoque…) et une prophylaxie par une pénicilline ont été mis en place chez ces patients. Depuis les études publiées, essentiellement monocentriques, J. Gaschignard et al. ont présenté une étude multicentrique internationale incluant 44 centres dans 9 pays européens : 217 épisodes ont été répertoriés, dont 179 chez des patients n’ayant pas bénéficié d’une greffe. Parmi ces épisodes, 38 % étaient des bactériémies-septicémies sans point d’appel, 31 %…
Les sepsis représentent une pathologie fréquente et grave de la période néonatale. Leur incidence est estimée jusqu’à 22/1 000 naissances et la mortalité est à environ 5 %, avec 1 000 morts par jour dans le monde. Il est donc tentant de proposer des stratégies de prévention : prophylaxie antibiotique “intrapartum” ou traitements antibiotiques prophylactiques des nouveau-nés à risque. De ce fait, une (trop) large utilisation des antibiotiques est observée en période néonatale.Une étude présentée par Karmila et al. a essayé d’approcher l’intérêt de ces traitements. Les “chartflows” méthodologiques et cliniques sont présentés dans les figures 1 et 2. La méthodologie statistique a comporté une régression logistique et un score de propension.Cette étude confirme qu’un certain nombre de facteurs anamnestiques augmente…
Le vaccin 4CMenB a reçu son autorisation de mise sur le marché en 2013. Il fait partie du calendrier vaccinal dans un certain nombre de pays. Les données sur son efficacité et sa tolérance en vie réelle sont donc à présent disponibles et son impact sur les infections invasives à méningocoque B dans différentes tranches d’âge a pu être analysé. F. Martinon-Torres a fait la synthèse des données émanant de 5 pays, le Royaume-Uni et l’Italie, où la vaccination est réalisée en routine, dans un centre de santé au Portugal, dans une étude prospective australienne et lors d’une campagne de vaccination pour contrôler un foyer épidémique au Canada.L’efficacité d’un protocole comprenant 3 doses chez le nourrisson a été évaluée entre 59,1 et 93,6 %, supérieure aux données attendues à la suite des essais cliniques comportant…
Les infections respiratoires représentent la principale cause de décès évitables chez l’enfant et aussi une cause majeure de mauvaise utilisation des antibiotiques. L’interprétation d’une auscultation pulmonaire est un examen subjectif variable selon l’examinateur et d’une faible précision (pas de nomenclature des sons auscultatoires).Le “Pneumoscope”, ou “DeepBreath” (figure), est un outil capable de discriminer des signatures cliniques et diagnostiques à partir de “bruits pulmonaires” numériques pour les incorporer dans un stéthoscope intelligent multiparamétrique (ClinicalTrials.gov : NCT04528342).Les algorithmes ont été dérivés d’auscultations pulmonaires numériques recueillies sur 133 patients âgés de 1 à 16 ans, vus en consultation externe et souffrant de maladies respiratoires aiguës (asthme n = 51…
Après l'introduction de la vaccination antipneumococcique, l'épidémiologie de la pneumonie communautaire acquise chez les enfants s’est modifiée. La question de l’augmentation de la prévalence des bactéries non pneumococciques, telles que Staphylococcus aureus, se pose. En Espagne, à Madrid, la vaccination antipneumococcique conjuguée 13-valent a été implémentée en 2010. Cette étude rétrospective multicentrique a inclus des patients de moins de 17 ans atteints de pneumonie communautaire acquise bactérienne (S. aureus, S. pneumoniae et Streptococcus pyogenes) admis dans 5 hôpitaux tertiaires de Madrid entre 2008 et 2018. La majorité des pneumonies, 236/313 (75,4 %) étaient des pneumonies à pneumocoque, et 34/313 (10,9 %) des pneumonies à S. aureus. Le taux annuel de pneumonies à pneumocoque est…
Mycoplasma pneumoniae est une petite bactérie non entourée de paroi bactérienne (pas de peptoglycane), ce qui explique pourquoi les ß-lactamines n’ont aucune activité. C’est probablement le plus petit micro-organisme pouvant se répliquer à l’extérieur des cellules : n’étant pas une bactérie intracellulaire, elle se développe à la surface des cellules (car elle besoin de nutriment cellulaire) avec un petit génome 7 fois moins important qu’un E. coli. Le paradoxe de cette espèce est qu’elle est portée avec la même fréquence chez des sujets sains et chez des sujets présentant des pathologies susceptibles de lui être attribuées. Il est généralement admis que les manifestations les plus fréquentes sont des infections respiratoires (hautes : 24 %, bronchites : 18 %, pneumonies : 8 %) et cutanéomuqueuses (23 %). Une…
Si la pneumonie communautaire est le plus souvent d’origine bactérienne (principalement pneumococcique), le VRS et les virus de la grippe (A + B) peuvent jouer un rôle non négligeable dans sa pathogénicité. L’objectif de cette étude est d’évaluer le rôle potentiel de la pandémie de Covid-19 sur les taux de pneumonies à VRS et aux virus grippaux.Les enfants de moins de 5 ans se présentant dans les services hospitaliers dans le sud d’Israël pour infections respiratoires basses ont été inclus prospectivement et prélevés pour détection virale par PCR nasopharyngée. Une comparaison des taux de visites à l’hôpital pour pneumonie par rapport aux activités liées au VRS et à la grippe au cours de 4 années prépandémiques (janvier 2016 à décembre 2019 (taux attendus) versus 2021 (taux observés)) a été réalisée. Ces taux…
Le SARS-CoV-2 et les autres virus respiratoires ont été recherchés par RT-PCR multiplex chez les enfants consultant aux urgences pédiatriques de 8 hôpitaux universitaires français pendant et après le premier confinement. Un prélèvement nasopharyngé était proposé de façon systématique, quel que soit le motif de consultation.Cette étude prospective multicentrique réalisée entre avril et juillet 2020 a confirmé le faible taux de Covid-19 pendant cette période. Sur les 903 enfants testés, 3 se sont révélés positifs pour SARS-CoV-2 (0,3 %). Les motifs de consultation aux urgences pour ces 3 patients étaient un ganglion cervical chez une petite fille de 3 ans, une constipation chez un garçon de 8 ans et une crise vaso-occlusive pour le troisième patient drépanocytaire âgé de 14 ans.La RT-PCR multiplex a été positive…
La surveillance de la mortalité et de la morbidité liées à 6 maladies à prévention vaccinale (Haemophilus influenzae sérotype b, Streptococcus pneumoniae, Bordetella pertussis, Neisseria meningitidis, varicelle et rotavirus) entre 2007 et 2018 au Canada confirme une baisse globale des hospitalisations en service de pédiatrie et en unité de soins intensifs, mais un taux de létalité inchangé. Pendant cette période, les admissions à l’hôpital pour une infection à pneumocoque sont restées relativement stables. Les hospitalisations pour des gastroentérites à rotavirus ont franchement diminué à la suite de la mise en œuvre de programmes de vaccination depuis 2011 dans la majorité des provinces. Sur l’ensemble des patients hospitalisés, le pourcentage de ceux admis en unité de soins intensifs a en revanche…
L’impact des mesures prises pour lutter contre la Covid-19, en particulier les confinements et les couvre-feux, sur la fréquentation des urgences pédiatriques a été mesuré dans 6 hôpitaux franciliens.982 519 visites ont été enregistrées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2020. Une chute drastique des passages aux urgences, des bronchiolites, des otites et des crises d’asthme a été observée pendant les 2 confinements en mars et en octobre (figure).Il n’y a pas eu d’épidémie de bronchiolite sur la période d’observation.Les mesures de distanciation sociale et le port du masque associés au couvre-feu ont également eu un impact sur les infections respiratoires bénignes et les crises d’asthme, un effet qui s’est accru lors du second confinement.Le nombre de visites pour infection urinaire (pathologie prise…
Après l'introduction du vaccin antipneumococcique conjugué 13-valent (PCV13) chez les nourrissons, les taux d’infections invasives à pneumocoque (IIP) ont diminué chez les enfants, en particulier celles dues à des sérotypes vaccinaux. Un impact indirect variable sur les taux d’IIP chez les adultes a été également observé.En Israël, une surveillance nationale, prospective portant sur 8 614 cas d’IIP, entre 2004 et 2019 (pour les adultes, entre 2009 et 2019), a été mise en place. Les PCV7 et PCV13 ont été implémentés en juillet 2009 et novembre 2010, respectivement, avec une couverture vaccinale supérieure à 90 % chez les enfants de moins de 2 ans. La couverture vaccinale du vaccin polysaccharidique pneumococcique 23-valent chez les plus de 65 ans était de ~75 %. Cette étude présente les ratios des taux d’incidence…
Le vaccin ChAd155-RSV utilise un vecteur adénovirus de chimpanzé (ChAd-155) codant pour les protéines F, N et M2-1 du VRS.L’immunogénicité et la sécurité de 2 doses de ce candidat vaccin suivant un protocole à 1 ou 2 injections ont été évaluées chez des nourrissons âgés de 6 à 7 mois séronégatifs pour le VRS dans une étude de phase I/II réalisée dans 13 pays. Le vaccin à la dose la plus élevée a induit une réponse en anticorps neutralisants supérieure après la 1re injection à celle observée avec le vaccin plus faiblement dosé (figure 1). La 2d injection a entraîné une augmentation des anticorps neutralisants très significative. Les taux d’IgG contre la protéine de fusion F du VRS ont suivi la même progression (figure 2). La réactivité et la sécurité de ce vaccin ont été comparées à celles de vaccins…
L’évolution des hospitalisations pour gastroentérites et pour gastroentérites à rotavirus entre 2015 et 2020 a été évaluée dans 2 centres hospitaliers, l’un en Italie, l’autre au Portugal. La vaccination antirotavirus est recommandée et gratuite depuis 2018 en Italie pour tous les nouveau-nés. Au Portugal, elle est inscrite dans le calendrier vaccinal depuis 2020, mais seulement pour les nourrissons à risque.Sur l’ensemble de la période étudiée, les GEA ont représenté respectivement 2,3 et 3,4 % des admissions en pédiatrie, et les GEA à rotavirus, 22,1 et 23,8 % de l’ensemble des hospitalisations pour GEA.On observe une baisse des hospitalisations dans les 2 centres (figures 1 et 2).La majorité de ces infections surviennent au cours de l’hiver et du printemps, avec 79,8 % des cas entre janvier et mai dans le…
La vaccination contre la coqueluche des femmes enceintes a pour objectif de limiter le risque de coqueluche grave voire mortelle chez le petit nourrisson.L’étude réalisée en Espagne confirme l’efficacité de cette stratégie adoptée par bon nombre de pays, mais pas encore en France, où la stratégie de cocooning reste privilégiée.Cette vaccination est recommandée en Catalogne depuis 2014 pour les femmes enceintes au troisième trimestre de grossesse, entre la 27e et la 36e semaine d’aménorrhée.L’étude a comparé le taux d’hospitalisation pour coqueluche des nourrissons de moins d’1 an avant et après la mise en place de cette stratégie vaccinale, soit sur les périodes 2008-2013 et 2014-2019.La baisse du nombre d’hospitalisations a été de 49 % chez les nourrissons < 1 an et de 51 % pour les moins de 3 mois (figure).Une…
Les mesures d’hygiène renforcées et de distanciation sociale mises en place pour prévenir la propagation du SARS-CoV-2 ont eu un impact sur les autres infections virales, observé par tous les cliniciens en ville, comme aux urgences. L’étude réalisée en Catalogne au cours de l’hiver 2020- 2021 a porté sur les enfants et adolescents de moins de 16 ans ayant consulté aux urgences pendant la période épidémique pour fièvre, symptômes respiratoires ou troubles digestifs et sur les jeunes patients hospitalisés pour toute autre cause.Tous ont eu une PCR SARS-CoV-2 et une PCR multiplexe pour les autres virus respiratoires. 35 % des tests sont revenus positifs, l’âge moyen des patients positifs était de 3 ans. Les rhinovirus sont très largement dominants (figure 1), suivis des adénovirus. Une co-infection, principalement…
On connaît la gravité potentielle des bronchiolites à VRS chez les petits nourrissons. Jusqu’à présent, la prévention ne reposait que sur l’immunothérapie passive avec des anticorps administrés aux nouveau-nés à risque, en particulier les prématurés et les enfants souffrant de pathologies cardiopulmonaires.Alors que la recherche pour mettre au point un vaccin était au point mort depuis plusieurs années, plusieurs vaccins sont actuellement en cours de développement.L’une des options pour protéger les nouveau-nés est la vaccination maternelle, comme elle est proposée pour la coqueluche ou la grippe.Les résultats d’une étude de phase II d’un vaccin composé de la particule F3 de la protéine de préfusion F du VRS ont été présentés.L’objectif était, d’une part, de mesurer son immunogénicité et sa sécurité chez la femme…
La gestion de la pandémie de Covid-19 a entraîné des défis majeurs pour les systèmes de santé. Dans la population pédiatrique, le poids de la maladie semble moins important que chez les adultes, tant en termes de gravité que de mortalité. Cette étude portugaise originale évalue une nouvelle forme de soins pour les patients pédiatriques atteints d’une infection par le SARS-CoV-2 : un suivi médical quotidien par téléphone pendant la période d’isolement, avec une évaluation clinique à l’hôpital si nécessaire.Cette cohorte prospective a été constituée de mars à décembre 2020, avec des enfants se présentant à l’hôpital et ayant un test PCR SARS-CoV-2 positif (écouvillon nasopharyngé), qui ont ensuite été suivis à domicile. Les cas de syndrome inflammatoire multisystémique chez l’enfant (SIM-C) ont été exclus de l’étude.Parmi…
Cette étude évalue l’impact de la vaccination universelle contre la varicelle sur l’exposition potentielle aux antibiotiques et aux antiviraux et sur les coûts associés au traitement de la varicelle chez les enfants américains.Un modèle d’arbre décisionnel de la vaccination, des infections de varicelle et des traitements a été développé. Dans le modèle, les paramètres (taux de vaccination et de complications, coûts de traitement) ont été alimentés à partir des données de la littérature et avec l’aide d’un panel de 103 experts.Dans un scénario sans vaccination universelle contre la varicelle, le modèle a estimé que 1 053 087 prescriptions d’antibiotiques et 1 705 841 prescriptions d’antiviraux seraient délivrées chaque année pour traiter la varicelle. Dans le cadre de la vaccination universelle contre la varicelle…
Les infections invasives à pneumocoque récurrentes sont peu fréquentes, et révèlent souvent un déficit immunitaire sous-jacent. La plupart des études sur le sujet ont été effectuées avant l’implémentation du vaccin conjugué à 13 valence (PCV13). L’objet de ce travail était de décrire le profil clinique et microbiologique de ces patients, ainsi que les facteurs associés au risque de récurrence en cas d’infection invasive à pneumocoque.Cette cohorte prospective a été constituée de 2006 à 2018 par l’Agence nationale de santé publique anglaise (Public Health England), avec une récurrence définie comme la survenue d’au moins 2 cas d’infection invasive pneumococcique documentée.Parmi les 4 712 cas d’infections invasives pneumococciques inclus durant cette période ayant survécu au premier épisode, 105 (2,2 %) ont présenté…
La prévalence des infections congénitales à CMV est estimée entre 0,2 et 6,1 %, selon les pays et les études. Si les formes asymptomatiques sont les plus fréquentes, le CMV peut être responsable de graves pathologies, en particulier la surdité, la microcéphalie, la choriorétinite, et environ 10 à 15 % des enfants apparemment indemnes à la naissance développent des séquelles.D’où l’intérêt de disposer d’un vaccin qui pourrait protéger les femmes non immunisées et éviter les conséquences pour le fœtus et le nouveau-né d’une infection au cours de la grossesse.Un vaccin à ARNm, le premier en cours de développement après les vaccins contre le SARS-CoV-2, a passé une première étape en montrant son immunogénicité et sa sécurité d’emploi dans une étude de phase I, dont les résultats ont été présentés dans cette session…
Les infections à SARS-CoV-2 peuvent entraîner des manifestations chroniques invalidantes chez l’adulte (“Covid long”). Cette présentation clinique n’a pas encore été décrite chez l’enfant.Cette étude de cohorte monocentrique italienne a procédé à un suivi régulier téléphonique d’enfants ayant présenté une infection à SARS-CoV-2 confirmée, afin de dépister des symptômes persistants. En cas de symptômes, l’enfant était reconvoqué pour examen clinique et examens complémentaires si besoin.Cette étude a inclus 129 enfants avec infection à SARS-CoV-2, dont l’âge médian était de 11 ans. La plupart de ces enfants n’ont pas été hospitalisés (121/127). Parmi ces enfants, 36 % ont présenté 1 à 2 symptômes persistants, et 24 % ont présenté 3 symptômes persistants ou plus. Les symptômes les plus fréquents étaient une insomnie…
Les infections à SARS-CoV-2 chez l’enfant peuvent avoir des modes de présentation clinique très variés. Les manifestations neurologiques restent à ce jour mal connues.Cette cohorte nationale anglaise a inclus des enfants de moins de 18 ans, avec infection à SARS-CoV-2 prouvée ou suspectée, et présentant des manifestations neurologiques ou psychiatriques concomitantes à cette infection, évaluées par un neuropédiatre.Cette étude a pu inclure 52 enfants avec infection à SARS-CoV-2, dont 25 syndromes inflammatoires systémiques post-SARS-CoV-2 (MIS-C) et 27 patients sans critères de MIS-C.Parmi les enfants avec MIS-C, les symptômes neurologiques étaient principalement des signes d’encéphalopathie (22/25), une atteinte du système nerveux périphérique (10/25), un changement de comportement (9/25), un syndrome méningé…
Les méningites bactériennes sont des infections avec une forte morbimortalité à court terme. Cependant, les conséquences à long terme de ces pathologies restent mal étudiées. Cette étude avait pour objet d’analyser la mortalité à long terme d’enfants ayant eu une méningite bactérienne confirmée en comparaison avec des enfants sains.Cette cohorte nationale de naissance matchée a inclus des enfants avec diagnostic de méningite bactérienne obtenu avant l’âge d’1 an, identifiée via le laboratoire national de référence des méningites bactériennes des Pays-Bas. Le groupe contrôle était constitué d’enfants sans diagnostic de méningite, appariés sur l’âge et le sexe. Le risque de décès a été évalué dans l’année, dans les 5 ans et dans les 10 ans suivant le diagnostic de méningite.Cette étude a inclus 1 646 enfants avec…
Le SARS-CoV-2 est un virus à ARN simple brin qui, comme tous les virus de la famille des coronavirus, mute assez fréquemment du fait de l’absence de système de réparation lors de sa réplication. Ces mutations peuvent toucher la protéine S, ce qui :modifie son affinité pour son récepteur ACE2, pouvant augmenter ses capacités d’entrée dans les cellules du virus (figure) ;modifie éventuellement son affinité pour les anticorps neutralisants.Cette protéine S est aujourd’hui la cible des vaccins contre la Covid-19.Les variants sont des lignées virales présentant 1 ou plusieurs mutations. Les capacités des différents pays à dépister les nouveaux variants sont très différentes : fortes pour l’Australie, l’Islande, l’Angleterre, le Danemark et la Chine. Les variants sont classés comme :variant préoccupant, ou VOC…