• Avec le soutien institutionnel de
    GSK
Rubrique : Édito
Le virus, l’enfant et l’école

Décidément, pour la deuxième année consécutive, l’épidémie de Covid-19 continue d’impacter nos vies, nos comportements, notre santé physique et mentale, nos activités sociales et professionnelles, ainsi que nos pratiques médicales. C’est ainsi que le principal congrès de pathologie infectieuse pédiatrique de l’European Society for Paediatric Infectious Diseases se tient de façon virtuelle cette année, et qu’une grande partie des communications est dédiée aux infections à SARS-CoV-2, du fait non seulement de l’importance de la maladie en pédiatrie, mais aussi des conséquences sur l’ensemble des pathologies, y compris infectieuses, des mesures prises pour enrayer cette épidémie. Dans tous les pays, il est apparu clairement que l’infection à SARS-CoV-2 revêt un caractère de moindre gravité chez l’enfant que chez…

Le virus, les vaccins, les adolescents

Depuis maintenant près de 6 mois, l’actualité médicale et médiatique est dominée par les vaccins contre la Covid-19. Il n’y a pas de jour où de nouvelles données concernant l’efficacité, les effets indésirables, la disponibilité ou la logistique de ces vaccins ne sont pas mises en exergue. Sur les centaines de vaccins développés contre ce virus, ce sont ceux qui ont utilisé les technologies les plus innovantes (ARNm, adénovirus vecteur) et ciblé la Spike qui ont gagné, pour l’instant, la course. Bien que leur développement ait été extrêmement rapide, les études qui ont conduit à leur autorisation de mise sur le marché ont obéi aux règles de méthodologie les plus rigoureuses : double aveugle versus placebo, critères d’efficacité clinique et biologique rigoureux et prédéfinis par les autorités d’enregistrement,…

L’enfant, les antibiotiques et la résistance

Bien que la pandémie de Covid-19 ait entraîné une baisse de la consommation d’anti-infectieux et laisse espérer une stagnation voire une baisse de la résistance aux antibiotiques, ce problème demeurera dans les prochaines années un des périls majeurs pour la santé humaine. Il faut noter que si les prescriptions d’antibiotiques ont globalement baissé, ce n’est pas le cas pour l’azithromycine, un des antibiotiques les plus sélectionnants, qui a été prescrite “larga manu” et à tort en cas de suspicion de Covid-19.Trois très intéressants symposiums de l’ESPID ont été consacrés à cette problématique des prescriptions d’antibiotiques et de la résistance.Pour réduire la prescription et la consommation de ces traitements par ailleurs indispensables pour certains patients, plusieurs actions doivent être mises en place…