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J2 - 13 mai

Brève(s) (7)


L’efficacité de la vaccination antigrippale maternelle pour la protection du petit nourrisson

  • Dr Marine JORAS
vaccination-maternelle
D'après Billard M et al., session orale 4, actualisé
La vaccination contre la grippe pendant la grossesse a pour objectif de protéger la femme enceinte des formes sévères de l’infection. Elle vise aussi à protéger les petits nourrissons, également à risque de formes sévères mais non éligibles à la vaccination.Les données d’efficacité de la protection conférée par la vaccination maternelle étaient relativement disparates, émanant principalement d’Afrique et d’Asie du Sud, avec un taux d’efficacité poolée de 41 %.L’étude menée en Ontario sur 9 saisons consécutives d’épidémie grippale, de 2010-2011 à 2018-2019, a porté sur 23 806 enfants de moins de 6 mois ayant été testés pour influenza, principalement aux urgences ou au cours d’une hospitalisation (figure), avec 1 783 (7,5 %) positifs et 22 077 témoins négatifs. 7,2 % des enfants sont nés de mères vaccinées contre…

Convulsions fébriles : les virus les plus fréquemment en cause

  • Dr Marine JORAS
infections-virales
D'après Sawires R et al., session orale 8, actualisé
Un certain nombre de virus ont été mis en cause dans la survenue des convulsions fébriles chez le jeune enfant : herpesvirus-6, influenza A et B, VRS, parainfluenza, adénovirus, rhinovirus et entérovirus.En pratique, dans la majorité des cas, l’identification du virus responsable de l’épisode fébrile ayant provoqué une convulsion n’est pas réalisée, et le rôle de ces différents virus reste méconnu. La mise au point de tests de PCR multiplex permet aujourd’hui le diagnostic moléculaire rapide de nombreux virus respiratoires.L’étude menée à Melbourne, en Australie, entre 2010 et 2019, a permis d’évaluer l’association temporelle et spatiotemporelle entre 9 virus respiratoires et un tableau clinique de convulsions fébriles en mettant en regard l’incidence mensuelle de ces convulsions (4 743 cas) et les tests positifs…

Facteurs de risque associés à une forme sévère de Covid-19 chez l’enfant au Canada

  • Pr Naïm OULDALI
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D'après Farrar DS et al., 0370 – PARALLEL SYMPOSIUM : COVID-19 in Children, actualisé
La présence d’une comorbidité semble être associée à un sur-risque de forme sévère d’infection à SARS-CoV-2 chez l’enfant. Cependant, les pathologies précises augmentant le plus le risque de forme sévère de Covid-19 chez l’enfant hospitalisé restent méconnues. Cette étude nationale canadienne, prospective, a inclus des enfants hospitalisés avec infection confirmée à SARS-CoV-2 par PCR nasopharyngée, entre mars 2020 et mai 2021. Seuls les enfants hospitalisés pour Covid-19 ont été inclus dans l’analyse, et non les enfants avec PCR SARS-CoV-2 positive hospitalisés pour un autre motif. La sévérité était définie comme la nécessité d’une prise en charge en réanimation, un support respiratoire ou hémodynamique, ou une défaillance d’organe. Une régression de Poisson multivariée a été utilisée pour analyser les facteurs…

Baisse du risque de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique post-Covid avec le variant delta du SARS-CoV-2

  • Dr Marie-Aliette DOMMERGUES
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D'après Cohen JM et al., session orale 3, actualisé
Le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) post-Covid survient généralement 2 à 6 semaines après l’infection et sa fréquence a été initialement estimée à 1 cas pour 3 000 à 4 000 enfants infectés.Pour évaluer la persistance ou non de ce risque avec les variants du SARS-CoV-2, tous les cas de PIMS survenant dans une population d’1,5 million d’enfants dans le sud-est de l’Angleterre ont été analysés de manière prospective et rapportés en fonction du nombre de cas d’infection à SARS-CoV-2 au cours du temps.En comparaison de la vague alpha, le nombre de PIMS post-Covid a diminué durant les vagues épidémiques suivantes liées au variant delta : baisse de 56 % (ère prévaccinale). Cette réduction s’est poursuivie avec le variant omicron : baisse de 95 % par rapport au variant alpha.Les taux de…

Hésitation vaccinale : comment la définir ?

  • Dr Marine JORAS
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D'après Bussink-Voorend D et al., poster 177, actualisé
L’hésitation vaccinale est l’une des causes de la baisse de certaines couvertures vaccinales et de la résurgence de maladies à prévention vaccinale. Elle est d’ailleurs considérée par l’OMS comme l’une des 10 principales menaces pour la santé.Mais qu’est-ce que cette hésitation vaccinale ? Afin de préciser la définition de cette notion relativement floue, qui peut sous-tendre différents comportements vis-à-vis de la vaccination, des chercheurs en sciences sociales ont réalisé une revue de la littérature en sélectionnant 3 principaux groupes d’études : celles concernant la description conceptuelle de l’hésitation vaccinale et les applications du concept, celles s’intéressant aux sous-populations présentant une hésitation vaccinale et celles mesurant l’hésitation vaccinale chez des individus. 422 études ont été…

Hexavalent DT3aP-HBV-IPV/Hib : un vaccin moins réactogène

  • Dr Marine JORAS
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D'après Perez-Martin J et al., poster 082, actualisé
Une méta-analyse sur les vaccins hexavalents avait déjà montré que la primovaccination avec le DT3Ca-HepB-P/Hib était associée à un moindre risque de développer des effets indésirables locaux et systémiques.Un modèle mathématique a été mis au point pour évaluer le risque d’effets indésirables des 2 vaccins hexavalents dans les conditions d’utilisation du calendrier vaccinal de 4 pays, France, Espagne, Tchéquie et Autriche, en prenant comme base la couverture vaccinale estimée pour chacun de ces pays.Les projections réalisées dans l’ensemble des pays suggèrent que le vaccin DT3aP-HBV-IPV/Hib entraîne moins d’effets locaux (douleur, rougeur, gonflement) et systémiques (fièvre, somnolence, irritabilité, cris persistants, perte d’appétit) que le comparateur DT2Ca-HepB-P-Hib (figure). Comme le soulignent…

Prévention des infections respiratoires basses liées au VRS par le nirsevimab

  • Pr Naïm OULDALI
virus-respiratoire-syncytial
D'après Simões EA et al., session orale 1, actualisé
La bronchiolite est une infection très fréquente du jeune nourrisson, principalement liée au VRS, pour laquelle les moyens de prévention restent à ce jour très limités. Cette étude rapporte les résultats combinés de 2 essais randomisés contrôlés en double aveugle de phase IIb (enfants prématurés) et de phase III (enfants à terme), évaluant l’efficacité du nirsevimab, un anticorps monoclonal, dans la prévention des infections respiratoires basses à VRS chez l‘enfant à terme et l’enfant prématuré né à plus de 29 semaines d’aménorrhée. La randomisation avait un ratio de 2:1, comparant une injection de nirsevimab avant la première saison de VRS à un placebo. Les 2 essais randomisés ont inclus respectivement 860 enfants prématurés et 1 460 enfants à terme. L’âge médian à l’inclusion était d’1 mois et demi pour l’essai…
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