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J3 - 14 mai

Brève(s) (9)


Rôle du microbiote intestinal et place des mesures diététiques dans la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

  • Dr Marie-Aliette DOMMERGUES
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D'après Van Limbergen J, JOINT SYMPOSIUM ESPGHAN-ESPID, actualisé
Même si la physiopathologie des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) fait encore l’objet de nombreuses études, il est admis qu’elle implique une interaction inadaptée entre le microbiote intestinal et le système immunitaire digestif. Un régime de type méditerranéen est associé à un risque plus faible d’inflammation intestinale.L’alimentation bénéficie d’une attention croissante ces dernières années dans la prise en charge des MICI. Au-delà de l’utilisation de la nutrition entérale exclusive dans la maladie de Crohn pédiatrique, dont l’efficacité est maintenant bien démontrée, de nouvelles approches émergent. Parmi elles, des régimes d’exclusion spécifiques pourraient constituer les prochaines avancées majeures dans la prise en charge des MICI au cours des prochaines années. Le régime d'exclusion…

Hausse des IST chez les adolescents en Espagne

  • Dr Marine JORAS
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D'après Berzosa A, session orale 8, actualisé
Sur le million d’infections sexuellement transmissibles (IST) contractées chaque jour dans le monde (source : OMS), la moitié surviennent chez les adolescents et les jeunes adultes, entre 15 et 24 ans (source : CDC). Des infections dont l’incidence est en progression, alors que les comportements à risque chez les jeunes augmentent, conséquence, notamment, des défaillances de l’éducation sexuelle. L’étude réalisée dans un centre hospitalier madrilène visait à évaluer l’ampleur du phénomène chez les adolescents de moins de 18 ans. L’ensemble des cas d’IST diagnostiqués dans cette population de très jeunes patients entre 2015 et 2017 et entre 2018 et 2021 (en excluant 2020 en raison du confinement) a été analysé.58 cas ont été recensés chez 44 adolescents de moins de 18 ans, dont 56 % étaient de jeunes filles. L’âge…

Protection vaccinale contre les méningocoques : les stratégies vaccinales

  • Dr Marine JORAS
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D'après Abitbol V, poster 72, actualisé
L’introduction de la vaccination contre les méningocoques chez les nourrissons, les adolescents et les jeunes adultes a permis de réduire l’incidence des infections invasives dans les populations les plus touchées. Les indications des vaccins MenC, MenB et ACWY dans le calendrier vaccinal varient toutefois selon les pays (figure 1), laissant entrevoir des évolutions en regard des résultats de ces différentes stratégies vaccinales.Les dernières données européennes et nord-américaines montrent une augmentation des IIM chez les personnes de plus de 50 ans (figures 2 et 3), avec une mortalité particulièrement élevée attribuée aux comorbidités plus fréquentes dans cette population, mais aussi à des tableaux cliniques atypiques, expliquant des retards diagnostiques. Le suivi de l’épidémiologie des IIM, dans les…

Recrudescence des méningites à Haemophilus influenzae de type b en France et aux Pays-Bas

  • Dr Marine JORAS
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D'après Van Sorge N, actualisé
Avant l’ère de la vaccination, Haemophilus influenzae de type b (Hib) était la principale cause des méningites bactériennes chez les enfants de moins de 5 ans. À partir des années 1990, une baisse drastique des méningites à Hib a été observée dans tous les pays qui ont introduit cette vaccination.En revanche, depuis 2020-2021, une recrudescence de ces infections a été observée dans 2 pays, la France et les Pays-Bas, avec une augmentation du nombre de cas de méningite à Hib, alors que, parallèlement, pendant la pandémie de Covid-19, une diminution des infections à Haemophilus non typables était constatée. Ainsi, aux Pays-Bas, le nombre de cas de méningites à Hib était de 39 en 2019 ; il est passé à 65 en 2020 et à 72 en 2021. La raison de cette hausse dans ces 2 pays reste inconnue, mais plusieurs hypothèses sont…

Pourquoi faut-il traiter les enfants atteints d’hépatite C chronique ?

  • Dr Marie-Aliette DOMMERGUES
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D'après Indolfi G, JOINT SYMPOSIUM ESPGHAN-ESPID, actualisé
On estime à 3,26 millions le nombre d’enfants atteints d’hépatite C dans le monde. Il s’agit probablement d’une sous-estimation. Les pays les plus touchés sont le Pakistan, la Chine, l’Inde, le Nigeria, ces 4 pays comptabilisant 51 % des infections.En ce qui concerne les recommandations de traitement de l’hépatite C de l’enfant dans le monde, parmi 42 professionnels de santé interrogés dans 37 pays, la majorité soutient l’introduction d’une recommandation pour les enfants dès l’âge de 3 ans.La principale voie de contamination chez l’enfant est la transmission par la mère.La plupart des enfants sont asymptomatiques.Dans une étude longitudinale portant sur 163 enfants atteints d’hépatite C, 85 % avaient une infection chronique, 160 étaient asymptomatiques, 2 présentaient une urticaire chronique et 1 était atteint…

Comment traiter les enfants atteints d’hépatite C chronique ?

  • Dr Marie-Aliette DOMMERGUES
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D'après Indolfi G, actualisé
Le but des traitements contre l’hépatite C chez l’enfant est d’éradiquer le virus pour réduire les risques de transmission et prévenir les dommages tissulaires au long cours. Les agents antiviraux à action directe sont efficaces et dénués d'effets indésirables. Chez l’adulte, ces nouvelles thérapies (DAA) ont été approuvées depuis quelques années et sont maintenant utilisées en première ligne. Plusieurs associations de molécules sont actuellement disponibles chez les enfants à partir de l’âge de 3 ans ou chez l’adolescent.Ces différentes associations de molécules antivirales ont été testées dans plusieurs études en population pédiatrique, avec un taux d’éradication élevé.Une méta-analyse incluant 2 530 enfants de 3 à 18 ans retrouve une efficacité de 95 % dans la tranche d’âge 3-5 ans et de 99 % dans celle de…

Infections invasives à pneumocoque chez les enfants à haut risque

  • Pr Naïm OULDALI
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D'après Wamerdam et al., e-poster 108, actualisé
Les enfants avec comorbidité exposant à un plus haut risque d’infection invasive pneumococcique (IIP) bénéficient d’un schéma vaccinal renforcé, avec une dose de vaccin pneumococcique conjugué supplémentaire, ainsi qu’une vaccination polysaccharidique à 23 valences. Dans ce contexte, une équipe canadienne a cherché à évaluer l’application de cette stratégie vaccinale, ainsi que la prévalence des IIP dans cette population spécifique.Tous les cas d’IIP étant survenus entre 2009 et 2018 dans un centre hospitalier tertiaire canadien ont été inclus. Les informations sur le statut vaccinal, le sérotype impliqué et le profil de résistance ont été inclus. Les enfants étaient considérés à haut risque s’ils avaient notamment un déficit immunitaire, un traitement immunosuppresseur, une drépanocytose, un syndrome néphrotique,…

Tolérance de la vaccination contre le Covid-19 chez les enfants avec antécédent de syndrome inflammatoire multisystémique

  • Pr Naïm OULDALI
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D'après Hoste L et al., session orale 9, actualisé
Le syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C) est la complication la plus sévère associée au SARS-CoV-2 chez l’enfant. Jusqu’à présent, cette atteinte représentait une contre-indication théorique à la vaccination contre le Covid-19. Une étude multicentrique espagnole a été réalisée en octobre 2021, consistant à contacter des adolescents ayant un antécédent de MIS-C, afin d’évaluer leur statut vaccinal et d’éventuelles complications survenues à la suite de la vaccination contre le Covid-19. Parmi 48 adolescents contactés, 42 ont répondu. Les participants avaient une moyenne d’âge de 13 ans. 76 % (32/42) avaient reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19. Le délai médian entre la survenue du MIS-C et la vaccination était de 6 semaines. Parmi les vaccinés, 69 % (22/32) ont rapporté des effets indésirables,…

Vaccination parentale et risque d’hospitalisation pour Covid-19 chez l’enfant de moins de 5 ans

  • Pr Naïm OULDALI
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D'après Angoulvant F et al., PARALLEL SYMPOSIUM: Precision Vaccinology, actualisé
À ce jour, la vaccination contre le Covid-19 n’est pas autorisée chez l’enfant de moins de 5 ans. Cette étude nationale prospective française a cherché à évaluer le bénéfice potentiel de la vaccination des parents dans la prévention des infections à SARS-CoV-2 nécessitant une hospitalisation chez l’enfant de moins de 5 ans. Tous les enfants de moins de 5 ans hospitalisés dans l’un des 66 centres participants pour infection à SARS-CoV-2 ont été inclus. Deux périodes ont été définies : la période “delta” de mai à décembre 2021, et la période “omicron” de décembre à février 2022. Un modèle de Cox était utilisé pour évaluer l’association entre le statut vaccinal parental et le risque d’hospitalisation pour Covid-19 chez l’enfant.Parmi les 599 enfants inclus sur la période d’étude hospitalisés pour Covid-19,…
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