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Rubrique : Brève(s)
Méningites
Méningites bactériennes : les effets de la vaccination… et de la pandémie de Covid-19

La surveillance des méningites bactériennes de l’enfant mise en place en France depuis le début des années 2000 a permis de constituer la plus grande cohorte au niveau mondial. Sur la période 2001-2020, 7 375 cas de méningite bactérienne ont ainsi été enregistrés. Le suivi de l’incidence de ces infections a mis en lumière les effets de la vaccination contre certaines des bactéries responsables, mais aussi, plus récemment, l’impact du Covid-19, ou, plus précisément, des mesures de lutte contre la pandémie.Avant l’introduction de la vaccination antiméningococcique C, Neisseria meningitidis (Nm) était la première cause de méningites bactériennes pédiatriques (44,3 %), suivie par Streptococcus pneumoniae (Sp) (28,1 %) (figure). La vaccination antipneumococcique généralisée des nourrissons par le vaccin conjugué 13-valent…

COVID-19
Risque de réinfection par le SARS-CoV-2 chez l’enfant

Jusqu’à présent, les réinfections chez l’enfant étaient très peu fréquentes, et la présentation clinique ainsi que la sévérité de ces cas sont très peu connues. Cette étude nationale anglaise, prospective, a inclus des enfants avec infection confirmée à SARS-CoV-2 par PCR nasopharyngée, entre janvier 2020 et juillet 2021, couvrant ainsi les variants alpha et delta. Les cas de réinfection étaient considérés en cas de nouvelle PCR SARS-CoV-2 positive au moins 90 jours après la première infection. Durant la période d’étude, 688 418 primo-infections et 2 343 réinfections ont été identifiées chez l’enfant de moins de 16 ans, soit un taux de réinfection de 0,34 %. Le taux d’hospitalisation était similaire pour les primo-infections ou les réinfections (2,7 % et 2,4 % respectivement). Un transfert en réanimation était…

COVID-19
Syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique après un vaccin à ARNm contre le Covid-19 chez l’enfant : étude française de pharmacovigilance

Le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) post-Covid est la manifestation clinique la plus sévère chez l’enfant. Le risque de survenue d’un PIMS après administration d’un vaccin dirigé contre la protéine Spike de surface du virus n’a pas été identifié lors des essais cliniques.Cette étude postcommercialisation, reposant sur le système de pharmacovigilance français, a donc évalué ce risque. Toutes les suspicions de PIMS chez les adolescents de 12 à 17 ans ont été rapportées entre juin et décembre 2021. Le taux de PIMS postvaccinal par million/an a été comparé à celui des PIMS post-Covid dans la même tranche d’âge.Durant cette période, 8 113 058 doses de vaccin à ARNm contre le Covid-19 ont été administrées à 4 079 234 adolescents de 12-17 ans. Parmi ces sujets, 12 ont présenté un PIMS,…

Pneumocoque
Infections invasives pneumococciques, portage pneumococcique, infections virales respiratoires, VRS, grippe

Les infections invasives pneumococciques sont supposées être la conséquence directe d’une colonisation par le pneumocoque, avec une relation épidémiologique très étroite entre portage et infection. Cette étude, en exploitant des systèmes de surveillance nationaux français du portage pneumococcique, des infections invasives pneumococciques et des infections virales respiratoires (VRS et grippe), a évalué l’association temporelle entre ces différents facteurs. Un modèle de séries chronologiques interrompues permettait d’évaluer l’association entre l’évolution du portage pneumococcique, des infections virales et des infections invasives pneumococciques à la suite de l’instauration des mesures barrières. Entre 2006 et 2021, 5 113 infections invasives pneumococciques ont été incluses, et 6 831 enfants ont été prélevés…

COVID-19
Données cliniques et sérologiques de nouveau-nés de mères ayant une infection à SARS-CoV-2 durant la grossesse

Cette étude prospective, menée en Italie de mars 2020 à septembre 2021, a évalué le devenir de nouveau-nés exposés au SARS-CoV-2 in utero, l’évolution des IgG maternelles transmises et leur persistance durant les premiers mois de vie.Les enfants ont été suivis pendant 12 mois. Le dosage des IgG dirigées contre les sous-unités S1 et S2 de la protéine Spike a été effectué dans les 48 heures suivant la naissance et répété jusqu’à négativation.Les examens pratiqués pendant les premiers jours de vie comprenaient une échographie abdominale et transfontanellaire, un dépistage auditif et un fond d’œil.Parmi les 140 nouveau-nés inclus, aucune anomalie clinique, biologique et cérébrale n’a été détectée à la naissance ou durant le suivi, jusqu’à un âge médian de 11 mois (6-12 mois).Le taux médian d’IgG anti-SARS-CoV-2 S1/S2…

Vaccination maternelle
L’efficacité de la vaccination antigrippale maternelle pour la protection du petit nourrisson

La vaccination contre la grippe pendant la grossesse a pour objectif de protéger la femme enceinte des formes sévères de l’infection. Elle vise aussi à protéger les petits nourrissons, également à risque de formes sévères mais non éligibles à la vaccination.Les données d’efficacité de la protection conférée par la vaccination maternelle étaient relativement disparates, émanant principalement d’Afrique et d’Asie du Sud, avec un taux d’efficacité poolée de 41 %.L’étude menée en Ontario sur 9 saisons consécutives d’épidémie grippale, de 2010-2011 à 2018-2019, a porté sur 23 806 enfants de moins de 6 mois ayant été testés pour influenza, principalement aux urgences ou au cours d’une hospitalisation (figure), avec 1 783 (7,5 %) positifs et 22 077 témoins négatifs. 7,2 % des enfants sont nés de mères vaccinées contre…

COVID-19
Cinétique des anticorps transmis et devenir clinique des enfants nés de mères infectées par le SARS-CoV-2 pendant la grossesse : étude CORONASCOPE

Cette étude prospective, réalisée à Madrid de mars à septembre 2020, a inclus 95 enfants nés de mères infectées par le SARS-CoV-2.Ces enfants ont bénéficié d’une PCR SARS-CoV-2 sur prélèvement nasopharyngé, d’une sérologie, d’une échographie transfontanellaire (ETF) à 3 mois, d’un dépistage auditif à la naissance et à 6 mois, ainsi que d’un suivi clinique et sérologique.Parmi ces enfants, 10,5 % étaient prématurés et 13,7 % ont été hospitalisés à la naissance pour une autre raison que le Covid.Le taux de transmission verticale (3,6 %) et horizontale (1,1 %) était faible, et le seul nouveau-né ayant une PCR positive à la naissance était peu symptomatique. Le suivi neurologique clinique n’a pas révélé d’anomalies et l’ETF était normale dans 95,3 % des cas (anomalies mineures chez 4 enfants). Aucune anomalie auditive…

Infections virales
Convulsions fébriles : les virus les plus fréquemment en cause

Un certain nombre de virus ont été mis en cause dans la survenue des convulsions fébriles chez le jeune enfant : herpesvirus-6, influenza A et B, VRS, parainfluenza, adénovirus, rhinovirus et entérovirus.En pratique, dans la majorité des cas, l’identification du virus responsable de l’épisode fébrile ayant provoqué une convulsion n’est pas réalisée, et le rôle de ces différents virus reste méconnu. La mise au point de tests de PCR multiplex permet aujourd’hui le diagnostic moléculaire rapide de nombreux virus respiratoires.L’étude menée à Melbourne, en Australie, entre 2010 et 2019, a permis d’évaluer l’association temporelle et spatiotemporelle entre 9 virus respiratoires et un tableau clinique de convulsions fébriles en mettant en regard l’incidence mensuelle de ces convulsions (4 743 cas) et les tests positifs…

Vaccination maternelle
Vaccination des femmes enceintes : un succès en Belgique

Le suivi de la couverture vaccinale (CV), mise en place dans la région des Flandres à partir de 2016, montre le succès de la vaccination des femmes enceintes. En Belgique, la vaccination contre la coqueluche est recommandée entre 24 et 32 semaines d’aménorrhée (SA) ; la vaccination contre la grippe, au deuxième ou au troisième trimestre de grossesse. Le taux de vaccination contre la coqueluche, qui était déjà de 69,3 % en 2016, est passé à 85 % en 2021. En ce qui concerne la vaccination antigrippale, la CV était de 47,2 % en 2016. Elle a atteint 62,3 % en 2021. Comme le montrent les derniers chiffres, la pandémie de Covid-19 n’a pas eu d’impact négatif sur la CV des femmes enceintes dans cette région belge. La question de la vaccination contre le SARS-CoV-2 a d’ailleurs été posée aux participantes ; 70 % d’entre…

COVID-19
Facteurs de risque associés à une forme sévère de Covid-19 chez l’enfant au Canada

La présence d’une comorbidité semble être associée à un sur-risque de forme sévère d’infection à SARS-CoV-2 chez l’enfant. Cependant, les pathologies précises augmentant le plus le risque de forme sévère de Covid-19 chez l’enfant hospitalisé restent méconnues. Cette étude nationale canadienne, prospective, a inclus des enfants hospitalisés avec infection confirmée à SARS-CoV-2 par PCR nasopharyngée, entre mars 2020 et mai 2021. Seuls les enfants hospitalisés pour Covid-19 ont été inclus dans l’analyse, et non les enfants avec PCR SARS-CoV-2 positive hospitalisés pour un autre motif. La sévérité était définie comme la nécessité d’une prise en charge en réanimation, un support respiratoire ou hémodynamique, ou une défaillance d’organe. Une régression de Poisson multivariée a été utilisée pour analyser les facteurs…

Virus respiratoire syncytial
Infections à VRS : l’impact majeur de la pandémie de Covid-19 sur tous les continents

Les conséquences des mesures prises pour faire face à la pandémie de Covid-19 sur les autres infections virales et bactériennes ont été décrites dans de nombreux pays, notamment en France. L’épidémie de bronchiolite à VRS de 2020-2021 a ainsi été réduite et décalée dans le temps. Cette modification épidémiologique a été constatée en Europe, mais aussi sur les autres continents, comme le montre cette étude internationale portant sur 11 pays.Le décalage de l’épidémie a été en moyenne de 39 semaines ; 13 semaines en France, et jusqu’à 88 semaines au Brésil (figure). Au-delà d’un décalage de 42 semaines, l’épidémie annuelle n’a donc simplement pas eu lieu dans 5 pays : le Brésil, le Chili, le Japon, le Canada et la Corée du Sud.La fermeture des écoles apparaît comme l’élément déterminant dans la baisse drastique…

COVID-19
Baisse du risque de syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique post-Covid avec le variant delta du SARS-CoV-2

Le syndrome inflammatoire multisystémique pédiatrique (PIMS) post-Covid survient généralement 2 à 6 semaines après l’infection et sa fréquence a été initialement estimée à 1 cas pour 3 000 à 4 000 enfants infectés.Pour évaluer la persistance ou non de ce risque avec les variants du SARS-CoV-2, tous les cas de PIMS survenant dans une population d’1,5 million d’enfants dans le sud-est de l’Angleterre ont été analysés de manière prospective et rapportés en fonction du nombre de cas d’infection à SARS-CoV-2 au cours du temps.En comparaison de la vague alpha, le nombre de PIMS post-Covid a diminué durant les vagues épidémiques suivantes liées au variant delta : baisse de 56 % (ère prévaccinale). Cette réduction s’est poursuivie avec le variant omicron : baisse de 95 % par rapport au variant alpha.Les taux de…

Vaccination
Hésitation vaccinale : comment la définir ?

L’hésitation vaccinale est l’une des causes de la baisse de certaines couvertures vaccinales et de la résurgence de maladies à prévention vaccinale. Elle est d’ailleurs considérée par l’OMS comme l’une des 10 principales menaces pour la santé.Mais qu’est-ce que cette hésitation vaccinale ? Afin de préciser la définition de cette notion relativement floue, qui peut sous-tendre différents comportements vis-à-vis de la vaccination, des chercheurs en sciences sociales ont réalisé une revue de la littérature en sélectionnant 3 principaux groupes d’études : celles concernant la description conceptuelle de l’hésitation vaccinale et les applications du concept, celles s’intéressant aux sous-populations présentant une hésitation vaccinale et celles mesurant l’hésitation vaccinale chez des individus. 422 études ont été…

Vaccination
Hexavalent DT3aP-HBV-IPV/Hib : un vaccin moins réactogène

Une méta-analyse sur les vaccins hexavalents avait déjà montré que la primovaccination avec le DT3Ca-HepB-P/Hib était associée à un moindre risque de développer des effets indésirables locaux et systémiques.Un modèle mathématique a été mis au point pour évaluer le risque d’effets indésirables des 2 vaccins hexavalents dans les conditions d’utilisation du calendrier vaccinal de 4 pays, France, Espagne, Tchéquie et Autriche, en prenant comme base la couverture vaccinale estimée pour chacun de ces pays.Les projections réalisées dans l’ensemble des pays suggèrent que le vaccin DT3aP-HBV-IPV/Hib entraîne moins d’effets locaux (douleur, rougeur, gonflement) et systémiques (fièvre, somnolence, irritabilité, cris persistants, perte d’appétit) que le comparateur DT2Ca-HepB-P-Hib (figure). Comme le soulignent…

Microbiote
Rôle du microbiote intestinal et place des mesures diététiques dans la prise en charge des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin

Même si la physiopathologie des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin (MICI) fait encore l’objet de nombreuses études, il est admis qu’elle implique une interaction inadaptée entre le microbiote intestinal et le système immunitaire digestif. Un régime de type méditerranéen est associé à un risque plus faible d’inflammation intestinale.L’alimentation bénéficie d’une attention croissante ces dernières années dans la prise en charge des MICI. Au-delà de l’utilisation de la nutrition entérale exclusive dans la maladie de Crohn pédiatrique, dont l’efficacité est maintenant bien démontrée, de nouvelles approches émergent. Parmi elles, des régimes d’exclusion spécifiques pourraient constituer les prochaines avancées majeures dans la prise en charge des MICI au cours des prochaines années. Le régime d'exclusion…

Virus respiratoire syncytial
Prévention des infections respiratoires basses liées au VRS par le nirsevimab

La bronchiolite est une infection très fréquente du jeune nourrisson, principalement liée au VRS, pour laquelle les moyens de prévention restent à ce jour très limités. Cette étude rapporte les résultats combinés de 2 essais randomisés contrôlés en double aveugle de phase IIb (enfants prématurés) et de phase III (enfants à terme), évaluant l’efficacité du nirsevimab, un anticorps monoclonal, dans la prévention des infections respiratoires basses à VRS chez l‘enfant à terme et l’enfant prématuré né à plus de 29 semaines d’aménorrhée. La randomisation avait un ratio de 2:1, comparant une injection de nirsevimab avant la première saison de VRS à un placebo. Les 2 essais randomisés ont inclus respectivement 860 enfants prématurés et 1 460 enfants à terme. L’âge médian à l’inclusion était d’1 mois et demi pour l’essai…

IST
Hausse des IST chez les adolescents en Espagne

Sur le million d’infections sexuellement transmissibles (IST) contractées chaque jour dans le monde (source : OMS), la moitié surviennent chez les adolescents et les jeunes adultes, entre 15 et 24 ans (source : CDC). Des infections dont l’incidence est en progression, alors que les comportements à risque chez les jeunes augmentent, conséquence, notamment, des défaillances de l’éducation sexuelle. L’étude réalisée dans un centre hospitalier madrilène visait à évaluer l’ampleur du phénomène chez les adolescents de moins de 18 ans. L’ensemble des cas d’IST diagnostiqués dans cette population de très jeunes patients entre 2015 et 2017 et entre 2018 et 2021 (en excluant 2020 en raison du confinement) a été analysé.58 cas ont été recensés chez 44 adolescents de moins de 18 ans, dont 56 % étaient de jeunes filles. L’âge…

Vaccination
Protection vaccinale contre les méningocoques : les stratégies vaccinales

L’introduction de la vaccination contre les méningocoques chez les nourrissons, les adolescents et les jeunes adultes a permis de réduire l’incidence des infections invasives dans les populations les plus touchées. Les indications des vaccins MenC, MenB et ACWY dans le calendrier vaccinal varient toutefois selon les pays (figure 1), laissant entrevoir des évolutions en regard des résultats de ces différentes stratégies vaccinales.Les dernières données européennes et nord-américaines montrent une augmentation des IIM chez les personnes de plus de 50 ans (figures 2 et 3), avec une mortalité particulièrement élevée attribuée aux comorbidités plus fréquentes dans cette population, mais aussi à des tableaux cliniques atypiques, expliquant des retards diagnostiques. Le suivi de l’épidémiologie des IIM, dans les…

Méningites
Recrudescence des méningites à Haemophilus influenzae de type b en France et aux Pays-Bas

Avant l’ère de la vaccination, Haemophilus influenzae de type b (Hib) était la principale cause des méningites bactériennes chez les enfants de moins de 5 ans. À partir des années 1990, une baisse drastique des méningites à Hib a été observée dans tous les pays qui ont introduit cette vaccination.En revanche, depuis 2020-2021, une recrudescence de ces infections a été observée dans 2 pays, la France et les Pays-Bas, avec une augmentation du nombre de cas de méningite à Hib, alors que, parallèlement, pendant la pandémie de Covid-19, une diminution des infections à Haemophilus non typables était constatée. Ainsi, aux Pays-Bas, le nombre de cas de méningites à Hib était de 39 en 2019 ; il est passé à 65 en 2020 et à 72 en 2021. La raison de cette hausse dans ces 2 pays reste inconnue, mais plusieurs hypothèses sont…

Hépatites
Pourquoi faut-il traiter les enfants atteints d’hépatite C chronique ?

On estime à 3,26 millions le nombre d’enfants atteints d’hépatite C dans le monde. Il s’agit probablement d’une sous-estimation. Les pays les plus touchés sont le Pakistan, la Chine, l’Inde, le Nigeria, ces 4 pays comptabilisant 51 % des infections.En ce qui concerne les recommandations de traitement de l’hépatite C de l’enfant dans le monde, parmi 42 professionnels de santé interrogés dans 37 pays, la majorité soutient l’introduction d’une recommandation pour les enfants dès l’âge de 3 ans.La principale voie de contamination chez l’enfant est la transmission par la mère.La plupart des enfants sont asymptomatiques.Dans une étude longitudinale portant sur 163 enfants atteints d’hépatite C, 85 % avaient une infection chronique, 160 étaient asymptomatiques, 2 présentaient une urticaire chronique et 1 était atteint…

Hépatites
Comment traiter les enfants atteints d’hépatite C chronique ?

Le but des traitements contre l’hépatite C chez l’enfant est d’éradiquer le virus pour réduire les risques de transmission et prévenir les dommages tissulaires au long cours. Les agents antiviraux à action directe sont efficaces et dénués d'effets indésirables. Chez l’adulte, ces nouvelles thérapies (DAA) ont été approuvées depuis quelques années et sont maintenant utilisées en première ligne. Plusieurs associations de molécules sont actuellement disponibles chez les enfants à partir de l’âge de 3 ans ou chez l’adolescent.Ces différentes associations de molécules antivirales ont été testées dans plusieurs études en population pédiatrique, avec un taux d’éradication élevé.Une méta-analyse incluant 2 530 enfants de 3 à 18 ans retrouve une efficacité de 95 % dans la tranche d’âge 3-5 ans et de 99 % dans celle de…

Pneumocoque
Infections invasives à pneumocoque chez les enfants à haut risque

Les enfants avec comorbidité exposant à un plus haut risque d’infection invasive pneumococcique (IIP) bénéficient d’un schéma vaccinal renforcé, avec une dose de vaccin pneumococcique conjugué supplémentaire, ainsi qu’une vaccination polysaccharidique à 23 valences. Dans ce contexte, une équipe canadienne a cherché à évaluer l’application de cette stratégie vaccinale, ainsi que la prévalence des IIP dans cette population spécifique.Tous les cas d’IIP étant survenus entre 2009 et 2018 dans un centre hospitalier tertiaire canadien ont été inclus. Les informations sur le statut vaccinal, le sérotype impliqué et le profil de résistance ont été inclus. Les enfants étaient considérés à haut risque s’ils avaient notamment un déficit immunitaire, un traitement immunosuppresseur, une drépanocytose, un syndrome néphrotique,…

COVID-19
Tolérance de la vaccination contre le Covid-19 chez les enfants avec antécédent de syndrome inflammatoire multisystémique

Le syndrome inflammatoire multisystémique (MIS-C) est la complication la plus sévère associée au SARS-CoV-2 chez l’enfant. Jusqu’à présent, cette atteinte représentait une contre-indication théorique à la vaccination contre le Covid-19. Une étude multicentrique espagnole a été réalisée en octobre 2021, consistant à contacter des adolescents ayant un antécédent de MIS-C, afin d’évaluer leur statut vaccinal et d’éventuelles complications survenues à la suite de la vaccination contre le Covid-19. Parmi 48 adolescents contactés, 42 ont répondu. Les participants avaient une moyenne d’âge de 13 ans. 76 % (32/42) avaient reçu au moins une dose de vaccin contre le Covid-19. Le délai médian entre la survenue du MIS-C et la vaccination était de 6 semaines. Parmi les vaccinés, 69 % (22/32) ont rapporté des effets indésirables,…

COVID-19
Vaccination parentale et risque d’hospitalisation pour Covid-19 chez l’enfant de moins de 5 ans

À ce jour, la vaccination contre le Covid-19 n’est pas autorisée chez l’enfant de moins de 5 ans. Cette étude nationale prospective française a cherché à évaluer le bénéfice potentiel de la vaccination des parents dans la prévention des infections à SARS-CoV-2 nécessitant une hospitalisation chez l’enfant de moins de 5 ans. Tous les enfants de moins de 5 ans hospitalisés dans l’un des 66 centres participants pour infection à SARS-CoV-2 ont été inclus. Deux périodes ont été définies : la période “delta” de mai à décembre 2021, et la période “omicron” de décembre à février 2022. Un modèle de Cox était utilisé pour évaluer l’association entre le statut vaccinal parental et le risque d’hospitalisation pour Covid-19 chez l’enfant.Parmi les 599 enfants inclus sur la période d’étude hospitalisés pour Covid-19,…

COVID-19
Hospitalisation en réanimation pédiatrique en lien avec le SARS-CoV-2 et statut vaccinal

Si l’efficacité et l’immunogénicité de plusieurs vaccins Covid-19 à ARN messager ont été établies, leur effet sur les formes sévères associées au SARS-CoV-2 chez l’enfant, et notamment les syndromes inflammatoires multisystémiques de l’enfant (MIS-C), restait à évaluer. De septembre 2021 à janvier 2022, cette étude française a collecté des données cliniques sur l’ensemble des enfants admis en réanimation pour un MIS-C et/ou avec une PCR SARS-CoV-2 positive à l’échelle nationale. Un modèle de Cox était utilisé afin d’analyser l’association entre le statut vaccinal et l’hospitalisation en réanimation. Parmi les 233 enfants inclus, 31 % étaient admis en réanimation pour infection aiguë à SARS-CoV-2, 47 % pour MIS-C, et 22 % pour motif sans lien avec le SARS-CoV-2. Une comorbidité était présente dans 31 % des cas.…

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