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J2 - 23 mai

Brève(s) (8)


Infection à Mycoplasma pneumoniae pédiatrique après la pandémie de Covid-19

  • Dr Yannis LASSOUED
infections-respiratoires
D’après Inês Taborda et al., présentation orale 8, Late Breaking
M. pneumoniae est une cause fréquente d'infections respiratoires chez les enfants, avec des pics épidémiologiques tous les 1 à 3 ans. Avec la pandémie du SARS-CoV-2 et la mise en place des interventions non pharmaceutiques, M. pneumoniae avait presque complètement disparu jusqu'à cet hiver 2023 où plusieurs pays européens ont fait état d’une recrudescence majeure. A l’aide d’une étude rétrospective, de mars 2014 à février 2024, dans un hôpital pédiatrique, une équipe de chercheurs portugais a souhaité caractériser cette résurgence récente. Cette étude a analysé les détections de M. pneumoniae par PCR dans des échantillons…

Méningite bactérienne sans pléiocytose du LCR

  • Dr Corinne LEVY
infections-bacteriennes-invasives
D’après Alexis Rybal et al., abstr. 1487
Les méningites bactériennes aiguës sans pléiocytose du LCR sont rarement décrites. L'objectif est ici de réévaluer la proportion de méningites bactériennes aiguës sans pléiocytose du LCR et de décrire leurs caractéristiques cliniques et biologiques à l'aide de l’Observatoire national des méningites bactériennes de l’enfant du GPIP et ACTIV. Les auteurs ont analysé les données de l’observatoire qui a impliqué 259 services de pédiatrie travaillant avec 168 départements de microbiologie dans toute la France entre janvier 2001 et novembre 2022. Les méningites bactériennes aiguës ont été définis comme une culture positive…

Mesures barrières durant le Covid : quel impact sur les infections des voies respiratoires ?

  • Dr Corinne LEVY
infections-respiratoires
D’après Inès Fafi et al., abstr. 1005
Les interventions non pharmaceutiques (mesures barrières) mises en œuvre en 2020 lors de la pandémie de COVID ont entraîné une forte réduction des infections des voies respiratoires inférieures chez les enfants. Cependant, après la levée de ces mesures, une augmentation importante des infections des voies respiratoires inférieures a été signalée, ce qui soulève de grandes inquiétudes quant aux avantages à moyen terme de ces interventions. Les auteurs ont ici cherché à estimer l'impact à moyen terme de ces mesures sur l'incidence des infections des voies respiratoires inférieures chez les enfants. Ils ont réalisé une analyse de séries temporelles interrompues…

Impact durable des vaccins PCV7/13 et potentiel du PCV20 dans la lutte contre les otites moyennes

  • Dr Yannis LASSOUED
pneumocoque
D’après Dagan R. et al., oral presentation 7, respiratory infections
Le pneumocoque est un pathogène majeur dans l'otite moyenne (OM), et sa détection précoce influence tous les critères cliniques (aiguë, séreuse, récurrente et chronique). Dans cette étude, tirée d’une surveillance prospective continue dans le sud d’Israël, les auteurs décrivent la distribution des sérotypes dans les épisodes d’otites moyennes associées au pneumocoque chez les enfants de moins de 24 mois sur une période de 19 ans. L’identification était faite par culture de liquide de l'oreille. Dans ce bassin de population, les programmes de PCV7/PCV13 ont été mis en œuvre en 2009/2010 (schéma 2+1) et ont atteint ~95 % de couverture pour ≥ 2 doses en…

L’efficacité du schéma vaccinal 2+1 contre la coqueluche

  • Dr Marine JORAS
vaccination
D’après J. Vargas-Zambrano. Oral presentation session 06 : Vaccines, abstract ID 933
Depuis 2013, en France, la vaccination des nourrissons contre la coqueluche (dans les vaccins penta ou hexavalents) comprend une primovaccination à deux doses à 2 et 4 mois et un rappel à 11 mois, remplaçant le schéma antérieur 3+1 (2,3,4 mois avec un rappel à 16-18 mois). L’étude avait pour objectif d’évaluer l’efficacité de ce schéma vaccinal vis-à-vis des hospitalisations pour coqueluche. Il s’agit d’une étude rétrospective sur la cohorte des enfants nés en France entre 2013 et 2019 ayant eu au moins 6 consultations dans leurs premiers 6 mois de vie et ayant reçu 0-1 ou 2 doses de vaccin avant l’âge de 6 mois ou 3 doses avant l’âge de 13 mois.…

Le poids des co-infections virales

  • Dr Marine JORAS
infections-respiratoires
D’après E. Hauser van Westrhenen. Oral presentation 7: Respiratory infections. ID 244
Les coinfections par deux ou plusieurs virus respiratoires sont fréquentes chez les enfants, mais leur impact sur la sévérité des symptômes reste mal connu. Une étude réalisée aux Pays-Bas sur une cohorte d’enfants âgés de moins de 5 ans suivis de façon prospective pendant au moins 16 semaines entre octobre et mai en 2021/2022 et en 2022/2023 avait pour objectif de mesurer l’impact clinique de ces coinfections virales par rapport aux manifestations liées à une infection par un seul virus. Les parents ont noté quotidiennement les éventuels symptômes respiratoires présentés par leur enfant. Des échantillons nasaux ont été collectés chaque semaine pour…

Bilan de la prophylaxie par nirsévimab au Luxembourg

  • Dr Marine JORAS
virus-respiratoire-syncytial
D’après I. De la Fuente Garcia. Oral session 6 Vaccines. Abstract ID1043
Le Luxembourg fait partie des quelques pays qui ont mis en place la prévention des infections à VRS par le nirsevimab dès l’automne 2023. Le bilan de cette première campagne nationale a été établi sur la base du nombre d’hospitalisations pour infection à VRS chez les enfants de moins de 5 ans au cours des semaines 39 à 49 de 2022 (période pré-immunisation) et 2023 (post-immunisation). L’analyse a aussi porté sur l’âge des nourrissons et des jeunes enfants hospitalisés, sur les admissions en unité de soins intensifs et sur le recours à l’oxygénothérapie. Entre octobre et décembre 2023, au Luxembourg, 83,8% des nouveau-nés ont été…

La grippe, pas toujours bénigne chez les enfants en bonne santé

  • Dr Marine JORAS
infections-respiratoires
D’après R. Tomé. E-poster discussion 9 : respiratory infections, abstract
Une étude réalisée au Portugal pendant 10 saisons successives d’épidémies grippales, de 2014/2015 à 2023/2024, s’est intéressée aux enfants de 0 à 18 ans consultant aux urgences pédiatriques pour un syndrome grippal. Elle montre bien l’absence de grippe en 2020/2021, conséquence de la mise en oeuvre des mesures barrières pour lutter contre la pandémie COVID-19, puis le rebond observé la saison suivante comme dans les autres pays, avec une nette prédominance des infections par le virus influenza A, en particulier le H3N2 lors du pic post-pandémique (figure). L’étude a aussi permis de définir les caractéristiques démographiques et le profil des petits…
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