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Rubrique : Brève(s)
Bronchiolite à VRS
Le nirsévimab évalué en vie réelle : les résultats de l’étude ENVIE

Les résultats prometteurs d’efficacité du nirsévimab contre les bronchiolites à VRS ont suscité beaucoup d’espoir et d’optimisme l’an dernier dans la lutte contre l’épidémie hivernale qui entraîne chaque année près de 3 millions d'hospitalisations dans le monde. La France a été l’un des premiers pays à mettre en place une campagne d’immunisation à l’échelle nationale pour l’hiver 2023-2024 à partir de septembre 2023. L’étude française ENVIE est la première à évaluer l’efficacité en vie réelle du nirsévimab contre les hospitalisations pour bronchiolite à VRS chez les enfants…

Infection invasive à méningocoque
Infections invasives à méningocoques : plaidoyer pour la vaccination des adolescents et des jeunes adultes

Comme le rappelle Muhamed-Kheir Taha, responsable du Centre national de référence des méningocoques à l’Institut Pasteur de Paris, les infections invasives à méningocoques (IIM) sont rares mais très graves avec un taux de létalité qui atteint 8 à 15 % et des séquelles chez 20 à 40 % des survivants. Si le principal pic est observé chez les nourrissons et les jeunes enfants (< 4 ans), le deuxième pic concerne les adolescents et les jeunes adultes entre 15 à 24 ans. Ce sont également aux qui sont les principaux porteurs de N. meningitis. L’équipe de Pasteur présente une vue d’ensemble de l’incidence de ces infections chez les adolescents et les jeunes adultes en…

Vaccins
Dose de rappel du vaccin quadrivalent anti-méningococcique conjugué MENACYW-TT : persistence de l’immunité et tolérance

MenACYW-TT est un vaccin conjugué quadrivalent contre le méningocoque, autorisé à partir de l'âge de 12 mois dans l'UE ainsi que dans d’autres pays. Les doses de rappel des vaccins conjugués contre le méningocoque peuvent induire une protection à long terme contre les maladies invasives à méningocoques. L'innocuité et l'immunogénicité de MenACYW -TT ont été évaluées lors de l'administration d'une dose de rappel à des enfants ayant reçu une dose unique de MenACYW-TT 5 ans plus tôt lorsqu'ils étaient tout-petits (MenC-primed ou naïfs) (étude NCT02955797). Les auteurs ont également étudié la persistance immunitaire 5 ans après…

Infections respiratoires
Lien entre coqueluche fulminante et souches de Bordetella pertussis productrices de pertactine

La coqueluche fulminante est la forme la plus grave de la coqueluche. Certains facteurs de virulence de Bordetella pertussis peuvent être impliqués dans la gravité de la maladie. Les auteurs se sont interessés ici à l'association entre la survenue d’une coqueluche fulminante et la production de pertactine des souches de B. pertussis. Ils ont définis la coqueluche fulminante avec une numération leucocytaire > 40 Giga (109)/L et au moins un des critères suivants : insuffisance respiratoire nécessitant une ventilation non invasive ou mécanique, hypertension pulmonaire, défaillance d'organes multiples ou choc nécessitant des agents vasoactifs ou inotropes. Entre 2008 et 2019, parmi les 361 nourrissons atteints de coqueluche…

grippe
Après le Covid-19, une épidémie de grippe moins sévère

L’épidémiologie des pathologies infectieuses, notamment respiratoires, a été profondément bouleversée par les mesures de prévention mises en place pendant la pandémie de COVID-19. Après une chute drastique de l’incidence de ces infections, leur résurgence a été particulièrement marquée, conséquence de la dette immunitaire décrite dès 2021 par Robert Cohen. L’épidémie de bronchiolite de l’hiver 2022-2023 en a été l’illustration. Qu’en est-il de la grippe ? Une étude menée en Norvège dans la région de Sor-Trondelag a comparé l’incidence des infections par les virus influenza A et B et leurs…

Vaccination maternelle
Vaccin coqueluche de la femme enceinte : le bon timing

Alors qu’une résurgence de la coqueluche est observée dans plusieurs pays, les experts insistent sur l’importance de la vaccination des femmes enceintes afin de protéger les petits nourrissons avant qu’ils puissent être eux même vaccinés. La protection des nouveau-nés est en effet assurée par le passage transplacentaire des anticorps maternels. La vaccination maternelle contre la coqueluche est ainsi recommandée au deuxième ou au troisième trimestre de la grossesse. Afin de définir le timing optimal pour protéger le nourrisson, une revue de la littérature a analysé l’ensemble des publications concernant la sécurité, l’efficacité et l’immunogénicité…

Pneumocoque
Dexaméthasone et mortalité dans les méningites à pneumocoque de l’enfant : les résultats prometteurs de l’observatoire français des méningites

La méningite à pneumocoque est une des principales causes de méningite bactérienne et la maladie la plus graves des infections liée au pneumocoque chez les enfants de moins de 5 ans. Un tiers des enfants touchés souffrent de séquelles à long terme notamment auditives. Bien que des essais contrôlés randomisés aient démontré l'effet de la dexaméthasone (DXM) adjuvante chez les adultes pour réduire la mortalité dans la méningite à pneumocoque, aucun essai n'a montré un bénéfice similaire chez les enfants. Cette étude contrôlée non randomisée a été menée à partir des données de l’observatoire français…

Varicelle
Efficacité à long terme et impact économique d’une vaccination universelle contre la varicelle

Au Portugal, la vaccination n'est pas incluse dans les programmes nationaux. Cependant, l'évaluation à long terme des bénéfices d'une vaccination collective contre la varicelle demeure une question essentielle. Une équipe de chercheurs portugais s'est donc penchée sur cette problématique, cherchant à modéliser l'impact économique et de santé publique d'un programme de vaccination universelle contre la varicelle (VUV) à deux doses. Ce programme hypothétique impliquerait une vaccination systématique à l'âge de 1 an (avec le vaccin monovalent contre la varicelle) et de 5 ans (avec le vaccin quadrivalent contre la rougeole, les oreillons, la rubéole et la varicelle), ainsi qu'une vaccination de rattrapage…

Infections respiratoires
Infection à Mycoplasma pneumoniae pédiatrique après la pandémie de Covid-19

M. pneumoniae est une cause fréquente d'infections respiratoires chez les enfants, avec des pics épidémiologiques tous les 1 à 3 ans. Avec la pandémie du SARS-CoV-2 et la mise en place des interventions non pharmaceutiques, M. pneumoniae avait presque complètement disparu jusqu'à cet hiver 2023 où plusieurs pays européens ont fait état d’une recrudescence majeure. A l’aide d’une étude rétrospective, de mars 2014 à février 2024, dans un hôpital pédiatrique, une équipe de chercheurs portugais a souhaité caractériser cette résurgence récente. Cette étude a analysé les détections de M. pneumoniae par PCR dans des échantillons…

Méningites
Les résultats prometteurs du vaccin pentavalent contre les sérotypes ABCWY du méningocoque

Un vaccin pentavalent contenant les composants des vaccins 4CMenB et MenACWY-CRM (Men-ABCWY) a été récemment été développé pour protéger contre les cinq sérogroupes méningococciques. Dans cette étude randomisée de phase 3 en aveugle pour l'observateur, 1250 participants en bonne santé âgés de 15 à 25 ans, et ayant été vacciné antérieurement par le vaccin Men-ACWY à une date supérieure à 4 ans, ont été randomisés pour recevoir 2 doses de Men-ABCWY (à 0 puis 6 mois) ou 1 dose de MenACWY-CRM. Les objectifs principaux étaient de démontrer la non-infériorité du MenABCWY après 2 et 1 doses par rapport…

Infections bactériennes invasives
Méningite bactérienne sans pléiocytose du LCR

Les méningites bactériennes aiguës sans pléiocytose du LCR sont rarement décrites. L'objectif est ici de réévaluer la proportion de méningites bactériennes aiguës sans pléiocytose du LCR et de décrire leurs caractéristiques cliniques et biologiques à l'aide de l’Observatoire national des méningites bactériennes de l’enfant du GPIP et ACTIV. Les auteurs ont analysé les données de l’observatoire qui a impliqué 259 services de pédiatrie travaillant avec 168 départements de microbiologie dans toute la France entre janvier 2001 et novembre 2022. Les méningites bactériennes aiguës ont été définis comme une culture positive…

Infections respiratoires
Mesures barrières durant le Covid : quel impact sur les infections des voies respiratoires ?

Les interventions non pharmaceutiques (mesures barrières) mises en œuvre en 2020 lors de la pandémie de COVID ont entraîné une forte réduction des infections des voies respiratoires inférieures chez les enfants. Cependant, après la levée de ces mesures, une augmentation importante des infections des voies respiratoires inférieures a été signalée, ce qui soulève de grandes inquiétudes quant aux avantages à moyen terme de ces interventions. Les auteurs ont ici cherché à estimer l'impact à moyen terme de ces mesures sur l'incidence des infections des voies respiratoires inférieures chez les enfants. Ils ont réalisé une analyse de séries temporelles interrompues…

Pneumocoque
Impact durable des vaccins PCV7/13 et potentiel du PCV20 dans la lutte contre les otites moyennes

Le pneumocoque est un pathogène majeur dans l'otite moyenne (OM), et sa détection précoce influence tous les critères cliniques (aiguë, séreuse, récurrente et chronique). Dans cette étude, tirée d’une surveillance prospective continue dans le sud d’Israël, les auteurs décrivent la distribution des sérotypes dans les épisodes d’otites moyennes associées au pneumocoque chez les enfants de moins de 24 mois sur une période de 19 ans. L’identification était faite par culture de liquide de l'oreille. Dans ce bassin de population, les programmes de PCV7/PCV13 ont été mis en œuvre en 2009/2010 (schéma 2+1) et ont atteint ~95 % de couverture pour ≥ 2 doses en…

Vaccination
L’efficacité du schéma vaccinal 2+1 contre la coqueluche

Depuis 2013, en France, la vaccination des nourrissons contre la coqueluche (dans les vaccins penta ou hexavalents) comprend une primovaccination à deux doses à 2 et 4 mois et un rappel à 11 mois, remplaçant le schéma antérieur 3+1 (2,3,4 mois avec un rappel à 16-18 mois). L’étude avait pour objectif d’évaluer l’efficacité de ce schéma vaccinal vis-à-vis des hospitalisations pour coqueluche. Il s’agit d’une étude rétrospective sur la cohorte des enfants nés en France entre 2013 et 2019 ayant eu au moins 6 consultations dans leurs premiers 6 mois de vie et ayant reçu 0-1 ou 2 doses de vaccin avant l’âge de 6 mois ou 3 doses avant l’âge de 13 mois.…

Infections respiratoires
Le poids des co-infections virales

Les coinfections par deux ou plusieurs virus respiratoires sont fréquentes chez les enfants, mais leur impact sur la sévérité des symptômes reste mal connu. Une étude réalisée aux Pays-Bas sur une cohorte d’enfants âgés de moins de 5 ans suivis de façon prospective pendant au moins 16 semaines entre octobre et mai en 2021/2022 et en 2022/2023 avait pour objectif de mesurer l’impact clinique de ces coinfections virales par rapport aux manifestations liées à une infection par un seul virus. Les parents ont noté quotidiennement les éventuels symptômes respiratoires présentés par leur enfant. Des échantillons nasaux ont été collectés chaque semaine pour…

Virus respiratoire syncytial
Bilan de la prophylaxie par nirsévimab au Luxembourg

Le Luxembourg fait partie des quelques pays qui ont mis en place la prévention des infections à VRS par le nirsevimab dès l’automne 2023. Le bilan de cette première campagne nationale a été établi sur la base du nombre d’hospitalisations pour infection à VRS chez les enfants de moins de 5 ans au cours des semaines 39 à 49 de 2022 (période pré-immunisation) et 2023 (post-immunisation). L’analyse a aussi porté sur l’âge des nourrissons et des jeunes enfants hospitalisés, sur les admissions en unité de soins intensifs et sur le recours à l’oxygénothérapie. Entre octobre et décembre 2023, au Luxembourg, 83,8% des nouveau-nés ont été…

Infections respiratoires
La grippe, pas toujours bénigne chez les enfants en bonne santé

Une étude réalisée au Portugal pendant 10 saisons successives d’épidémies grippales, de 2014/2015 à 2023/2024, s’est intéressée aux enfants de 0 à 18 ans consultant aux urgences pédiatriques pour un syndrome grippal. Elle montre bien l’absence de grippe en 2020/2021, conséquence de la mise en oeuvre des mesures barrières pour lutter contre la pandémie COVID-19, puis le rebond observé la saison suivante comme dans les autres pays, avec une nette prédominance des infections par le virus influenza A, en particulier le H3N2 lors du pic post-pandémique (figure). L’étude a aussi permis de définir les caractéristiques démographiques et le profil des petits…

Rotavirus
Vaccination contre les rotavirus : un impact direct mais également indirect

Les rotavirus sont les principaux responsables de gastroentérites aigues (GEA), notamment en pédiatrie. La vaccination contre les rotavirus a fait la preuve de son efficacité chez les nourrissons avec une forte diminution des GEA et plus particulièrement des hospitalisations pour GEA dans les pays ayant atteint une bonne couverture vaccinale. Cette vaccination assure aussi, par un effet d’immunité de groupe, une certaine protection des nouveau-nés, des enfants et des adultes non vaccinés. L’objectif de cette étude réalisée en Italie était de mieux évaluer le bénéfice de la vaccination contre les rotavirus pour les nourrissons, mais aussi dans la population âgée. La vaccination contre les…

Antibiothérapie
Antibiotiques pendant la première année de vie : un facteur de risque d’asthme

Dermatologie
L’efficacité et la tolérance de l’ivermectine contre la gale évaluée chez les enfants de moins de 15 kg

La gale est une maladie fréquente chez l’enfant et l’adulte et souvent sous diagnostiquée, notamment dans les pays développés. L’ivermectine, à ce jour le traitement de première ligne, ne possède pas l’AMM pour les enfants de moins de 15 kg, et pose souvent question quant à son utilisation dans cette population. Les études pharmacocinétiques ont montré qu'une dose de 3 mg chez les jeunes enfants (entre 2-4 ans, pesant entre 10 et 14 kg) permettait d'obtenir une exposition au médicament comparable à une dose de 200 µg/kg chez les enfants âgés de ≥5 ans. Cette étude pharmacocinétique multicentrique conduite au Laos a évalué l’efficacité…

Infections sexuellement transmissibles
Les IST chez les adolescents : l’urgence de la prévention

L'incidence croissante des infections sexuellement transmissibles (IST) constitue un problème de santé publique en Europe et dans le monde, en particulier chez les adolescents. Grâce à une cohorte observationnelle multicentrique et rétrospective, une équipe de recherche a cherché à décrire les principales caractéristiques des IST chez les jeunes. Cette cohorte, conçue par la Société Espagnole de Maladies Infectieuses Pédiatriques, a collecté des données des départements de microbiologie de neuf hôpitaux, incluant des échantillons provenant à la fois des hôpitaux et des soins primaires ambulatoires. Les adolescents ayant (1) un nouveau diagnostic de VIH et/ou (2) un épisode…

Épidémiologie
Collèges et lycées : la prévalence élevée du portage des méningocoques

Après les nourrissons, les adolescents et les jeunes adultes constituent la population la plus à risque d’infection invasive à méningocoques. En cause : un taux élevé de portage de N. meningitis, des échanges étroits au sein des établissements scolaires et universitaires, des activités sociales et des comportements favorisant la transmission. Une étude réalisée en Australie a évalué les facteurs liés au type d’établissement susceptibles d’influencer le portage nasopharyngé des méningocoques chez plus de 34 000 jeunes dans les trois dernières années de scolarité. Les participants étaient scolarisés dans 235 établissements,…

Vaccination
Vaccin PCV13 : un schéma simplifié validé au Royaume-Uni

Le Royaume-Uni a été en Janvier 2019, le premier pays à remplacer pour le pneumocoque (PCV13) le schéma classique en Europe 2+1 (2,4 et 12 mois) par un schéma 1+1 (3 et 12 mois). Cette simplification était basée sur des données de plusieurs études menées dans ce pays, mais aussi en Afrique du Sud et au Vietnam montrant qu’après la dose de rappel les taux d’anticorps obtenus étaient comparables qu’avec un schéma 2+1). Pour vérifier l’efficacité en vie réelle de ce nouveau schéma, l’agence nationale de santé britannique a mené une étude comparant l’incidence et les caractéristiques des infections invasives à pneumocoque survenues…

Vaccination
Les préférences des adolescents

La vaccination contre les infections invasives à méningocoques a pour principales cibles les nourrissons et les jeunes enfants d’une part, les adolescents et les jeunes adultes d’autre part. Alors que plusieurs pays, dont la France, recommandent de vacciner ces derniers contre les méningocoques A, C, W, Y, mais aussi, pour certains, contre le méningocoque B, l’acceptabilité de ces vaccins par les jeunes pose question. Une enquête menée en ligne a interrogé des adolescents et des jeunes adultes américains de 16 à 23 ans sur leurs préférences entre un vaccin pentavalent A, B, C, W, Y et deux vaccins séparés A, C, W, Y et B, mais aussi sur les facteurs influençant leur choix. Plusieurs profils…

Vaccins
La vaccination contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche acellulaire pendant la grossesse a-t-elle un impact sur le portage nasopharyngé du pneumocoque chez l'enfant ?

La vaccination contre le tétanos, la diphtérie et la coqueluche acellulaire (Tdap) pendant la grossesse érode la réponse immunitaire humorale du nourrisson contre plusieurs sérotypes inclus dans le vaccin pneumococcique 13-valent. L’explication la  plus probable est que la protéine porteuse sur laquelle sont conjugués les polysaccharides des différents sérotypes est la protéine tétanique. La vaccination de la mère  comportant la valence tétanique, les anticorps anti-ténaniques sont en plus grande quantité et exercent un effet blunting. Cette réponse immunitaire érodée a peut être un impact sur le portage nasopharyngé de S. pneumoniae chez les nourrissons. En…

Vaccination
Évaluation de l’excrétion de la souche vaccinale d’un futur vaccin intranasal VRS

Un candidat vaccin vivant atténué (vaccin RSVt) est en cours de développement pour protéger de façon durable les enfants contre le virus respiratoire syncytial (VRS). L'administration intranasale d'un vaccin vivant atténué permettrait une excrétion et à une transmission de la souche vaccinale. L'objectif principal de cette étude était d'évaluer la transmission de la souche vaccinale des enfants recevant le vaccin RSVt vers les enfants non-vaccinés. Des enfants âgés de 6 à 24 mois ont été randomisés selon un ratio de 1:1 pour recevoir soit le vaccin RSVt, soit un placebo. Les participants ont été recrutés par paires pour maximiser la possibilité de transmission…