En France, la prévalence du syndrome d’apnées obstructives du sommeil (SAOS) et celle de ses comorbidités au cours des FPI incidentes ont été évaluées dans une étude ancillaire de la cohorte nationale prospective multicentrique COFI (1). L’étude a inclus 45 patients consécutifs ayant une FPI diagnostiquée depuis moins de 9 mois (âge moyen : 68,8 ans ; CVF moyenne et DLco moyenne respectivement à 72,8 % et 45,1 % de la valeur théorique), présentant une dyspnée stable, et sans SAOS connu. Tous les patients ont bénéficié d’un dépistage du SAOS par polysomnographie nocturne ainsi que d’une évaluation détaillée de leurs comorbidités, à la recherche notamment d’une HTA, d’une cardiopathie ischémique (antécédent d’infarctus du myocarde, de pontage coronarien ou de mise en place d’un stent coronaire), d’un antécédent…