Pour ce numéro post-estival, le sommaire de cette 8^e édition de Sur le Vif est dans la ligne d’une rentrée pleine d’actualités toujours aussi riches.

À la une ce mois-ci, un article du New England sur la perspective “déjà tellement source d’espoirs déçus” de disposer d’anticorps anti-CD4 permettant de contrôler durablement l’infection par le VIH, en l’absence de traitement antirétroviral. Certes il s’agit d’une étude préliminaire de phase II ne portant que sur 29 patients ayant reçu un anticorps anti-CD4 (UB-421) lors d’une interruption programmée, mais les résultats encourageants (aucun rebond virologique > 400 copies) entre 8 et 16 semaines après l’arrêt des ARV font que l’on attend impatiemment les données sur un plus long terme et sur un plus grand nombre de patients. Les données sur l’intérêt d’un traitement ARV précoce ne font que s’accroître, et l’étude de la cohorte “Insight Start” le confirme, à savoir le traitement antirétroviral immédiat permet une restauration immunologique plus rapide. Ce concept ne peut malheureusement qu’être trop peu souvent mis en œuvre comme le souligne le cas clinique de ce numéro où il est rappelé que 30 % des découvertes de séropositivité sont toujours trop tardives (CD4 < 200/mm³).

Enfin, une large place est faite aux agents sexuellement transmissibles (HPV, gonocoque) à travers 2 publications et un entretien avec Isabelle Etienney.

Bonne rentrée et bonne lecture.