Dossier

Déclin cognitif lié à l'âge et nutrition

Mis en ligne le

20 mai 2016

Auteur

Dr Catherine FEART

Le vieillissement de la population, et notamment le vieillissement cérébral pathologique, est actuellement un enjeu de santé publique.
Avant l'apparition des signes cliniques, il existerait une large fenêtre d'intervention, au cours de laquelle les actions de prévention, notamment nutritionnelle, pourraient être favorables à l'évolution des performances cognitives.
Des consommations élevées de vitamine E et autres antioxydants, de vitamines B, dont les folates, et d'acides gras oméga-3 sont associées de manière récurrente dans la littérature à un moindre risque de démence.
Les résultats des essais contrôlés randomisés de complémentation en ces nutriments sont pourtant encore décevants.
L'adoption d'un régime dit “méditerranéen” à l'âge adulte et aux âges plus avancés pourrait permettre de réduire le risque de démence.

Dans les pays développés et émergents, la tendance au vieillissement des populations et au développement des maladies chroniques a récemment conduit à une prise de conscience de l'ampleur du fardeau socio-économique à venir, et cette conjoncture définit aujourd'hui le vieillissement des personnes de plus de 65 ans comme un enjeu majeur de santé publique.