Ce jeu de mots, certes un peu facile, reflète cependant bien le thème de ce dossier. Les syndromes myéloprolifératifs (SMP) abordés sont effectivement singuliers car un peu moins habituels que les traditionnels SMP dits “Ph+” et “Ph–”, même si nous les croisons régulièrement dans notre pratique. Ils sont pluriels car, grâce à leur caractérisation moléculaire, ils ont été l'objet de nombreuses avancées diagnostiques et pronostiques montrant leur hétérogénéité.
L'exemple le plus caricatural est sans doute le syndrome hyperéosinophilique, dont la caractérisation moléculaire et immunitaire a démontré l'hétérogénéité, conduisant ainsi à une meilleure prise en charge thérapeutique.