Chers lecteurs de Correspondances en Onco-Théranostic, j'écris cet “édito” au milieu de la nuit à Seattle où a lieu le congrès de l'USCAP (United States and Canadian Academy of Pathology), qui, cette année, s'intitule “Next generation learning”. Si la pathologie moléculaire s'y taille encore une part importante, en particulier les syndromes héréditaires (développés en pathologie digestive, ORL et gynécologique) et le séquençage nouvelle génération dans divers cancers avec un focus sur les biopsies liquides, le congrès aborde cette année les évolutions des modes de communication et d'enseignement (et de microscopie) ainsi que les nouvelles technologies.
À l'ère de Twitter et de de Facebook, comment l'information se transmet-elle en pathologie ? En quoi cela peut-il faire progresser les pathologistes ? Comment l'enseignement se transforme et se dynamise grâce aux nouvelles technologies ? Va-t-on vivre un jour dans un monde sans microscopes ? Jusqu'où ira le “virtuel” ? Passera-t-il, lui aussi, par les imprimantes 3D ?
L'avancée technologique, l'explosion des moyens de communication et le démembrement moléculaire des tumeurs : tout cela donne un peu le tournis !