» La prise en charge d'une tumeur neuroendocrine (TNE) bien différenciée métastatique doit être triple : contrôler le syndrome sécrétoire s'il est présent ; proposer un traitement antitumoral ; tout en gardant une qualité de vie acceptable pour les patients qui peuvent vivre plusieurs années sans même aucun traitement. Les traitements, du moins contre les TNE pancréatiques, sont actuellement nombreux et sont locaux (chirurgie, radiofréquence, embolisation hépatique) ou systémiques (analogue de la somatostatine, interféron, thérapie ciblée, chimiothérapie et radiothérapie interne vectorisée). Ces traitements ne sont pas comparés entre eux dans ces tumeurs rares : le choix repose actuellement sur différents facteurs pronostiques clinicobiologiques, mais il devrait, dans un avenir proche, également intégrer des facteurs prédictifs de réponse.
La prise en charge d'une tumeur neuroendocrine (TNE) bien différenciée métastatique doit répondre à un triple objectif : contrôler le syndrome sécrétoire s'il est présent et proposer un traitement antitumoral, tout en conservant une qualité de vie acceptable pour les patients qui peuvent vivre plusieurs années sans aucun traitement. Les deux TNE primitives les plus fréquemment rencontrées, sur lesquelles nous allons insister, sont celles du pancréas et de l'intestin grêle. L'éventail des traitements disponibles, au moins contre les TNE pancréatiques,…