Le traitement par SBRT est devenu une option pour les patients atteints d'un CBNPC localisé, essentiellement en cas de non-opérabilité. Malgré un taux de contrôle locorégional à 5 ans de l'ordre de 75 %, il existe de nombreux cas de récidive locale ou plus fréquemment locorégionale. Cette revue traite des différentes options de traitement alors disponibles. Il s'agit d'études rétrospectives de petits effectifs où les modalités de réalisation de la SBRT sont variables. La raison initiale du choix de la SBRT versus la chirurgie n'est pas explicitée. Les données apportées restent cependant intéressantes. Concernant les récidives localisées, lorsqu'une chirurgie peut être proposée il ne semble pas exister de surmortalité précoce, même en zone irradiée. Concernant les reprises de SBRT, la principale limite semble être à la réirradiation des lésions proximales avec des décès toxiques par hémoptysie rapportés. En cas de récidive localement avancée (ou de progression ganglionnaire précoce), la radiothérapie externe conventionnelle paraît aussi réalisable, avec une efficacité acceptable de 75 % de survie à 1 an et une seule pneumonie radique fatale. Ne sont pas évoqués les traitements de radiologie interventionnelle.
Commentaire
Les auteurs insistent sur la nécessité d'un bilan préthérapeutique complet incluant une stadification attentive avec PET scan. En cas de récidive localement avancée, la radiothérapie externe conventionnelle paraît réalisable. En cas de récidive localisée, la discussion entre une chirurgie et une reprise de la SBRT devra se faire sur l'opérabilité et la localisation avec un risque à la ré-irradiation en cas de lésion proximale.