L’oncologie thoracique en France fait preuve d’une grande dynamique, illustrée par la mise en avant régulière d’études françaises lors des congrès internationaux, généralistes tels l’ASCO® et l’ESMO, et spécialisés avec l’ELCC et le WCLC. Cette reconnaissance est celle de l’ensemble des oncologues thoraciques au travers de leurs organisations et de leurs communautés.
Je peux en citer plusieurs qui m’ont accompagné jusqu’à aujourd’hui !
Nos groupes coopérateurs nationaux, l’Intergroupe francophone de cancérologie thoracique et le Groupe français de pneumo-cancérologie, ont mis en place des rendez-vous réguliers via leurs journées de formation et de recherche, moments clés à la fois dans la discussion des stratégies thérapeutiques appliquées au quotidien et dans l’élaboration de protocoles d’études ambitieux et intégrant les multiples questions posées par la prise en charge de nos patients, dans leur diversité.
Nos communautés sont également régionales, formées autour des centres experts, et visibles au travers des parcours patients et des réunions de concertation pluridisciplinaire de recours, de l’élaboration de référentiels, de la mise en place de cohortes et de projets de recherche.
Une société savante, la Société de pneumologie de langue française, organise les cours annuels du Groupe d’oncologie de langue française, point annuel de formation en continu incluant les expertises régionales des centres organisateurs.
Ces communautés sont notre chance, pour l’attractivité de notre discipline, pour les rencontres et les partenariats, ainsi que pour le cadre qu’elles offrent à un épanouissement respectueux des expertises de chacun. Profitons de ces opportunités de travailler ensemble !
Correspondances en Onco-Thoracique s’intègre, je l’espère, dans ce paysage, en fédérant les expertises, pour diffuser les données auprès de tous et en faire des synthèses ambitieuses, tout en offrant les outils pour notre pratique clinique.