Retrouvez les contenus Edimark
sur l'application mobile
Dossier

La tomographie par émission de positons dans les cancers de la prostate

Pour beaucoup de praticiens, l'imagerie fonctionnelle du cancer de la prostate (CP) se limite encore à la scintigraphie du squelette, alors que la tomographie par émission de positons (TEP) avec des traceurs adaptés est mentionnée dans la plupart des recommandations actuelles des spécialités cliniques concernées par le CP. Il y a plusieurs raisons : la TEP, qui est la plus récente des modalités d'imagerie médicale, est moins disponible que la scintigraphie ; le FDG, analogue radioactif du glucose qui est le traceur TEP le plus répandu (mais qui est loin de représenter tout le potentiel de la TEP), a de mauvaises performances dans le CP. Or, d'autres traceurs TEP ont une AMM en France incluant le CP, dont le fluorure de sodium, qui permet de réaliser une TEP du squelette, et la fluorocholine (FCH), qui décèle aussi les métastases osseuses, y compris intramédullaires, mais également les récidives locales, ganglionnaires et à distance dans les tissus mous. La FCH permet un suivi thérapeutique rapproché au stade de CP résistant à la castration. Depuis quelques années, l'évaluation d'autres traceurs innovants rapporte des performances diagnostiques supérieures à celles de la FCH. Les plus utilisés en Europe sont des ligands de l'antigène membranaire spécifique de la prostate (PSMA), et nous réalisons l'imagerie TEP/TDM avec le 68Ga-PSMA-11 dans le CP. Cet article fait le point sur les résultats de la TEP dans les divers stades du CP, en se limitant aux traceurs dont l'emploi chez l'homme a été rapporté.


Durant ces 20 dernières années, la tomographie par émission de positons couplée à la TDM (TEP/TDM) ou, plus récemment, à l'IRM est devenue un examen d'imagerie majeur largement pratiqué en cancérologie. Elle permet de déceler l'extension locale et régionale du cancer et ses métastases à distance, des seconds cancers synchrones ou métachrones, lors de la stadification, de la restadification ou en cas de récidive biologique, et aussi d'évaluer précocement la réponse ou la résistance à la thérapeutique des localisations néoplasiques. L'apport de la TEP dans l'imagerie du cancer de la prostate…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

Connectez-vous à votre compte
Inscrivez-vous gratuitement

Identifiant / Mot de passe oublié


Vous avez oublié votre mot de passe ?


Vous avez oublié votre identifiant ?

Consultez notre FAQ sur les problèmes de connexion ou contactez-nous.

Vous ne possédez pas de compte Edimark ?

Inscrivez-vous gratuitement

Pour accéder aux contenus publiés sur Edimark.fr vous devez posséder un compte et vous identifier au moyen d’un email et d’un mot de passe. L’email est celui que vous avez renseigné lors de votre inscription ou de votre abonnement à l’une de nos publications. Si toutefois vous ne vous souvenez plus de vos identifiants, veuillez nous contacter en cliquant ici.