Correspondances en Onco-Urologie / N° 3 - septembre 2020

Les traitements combinés voient le jour dans toutes les pathologies urologiques. En effet, la chimiothérapie seule, les inhibiteurs de tyrosine kinases en monothérapie ou l'hormo­no­thérapie ont montré leurs limites dans les cancers du rein, de la vessie ou de la prostate. L'avènement ...

Les inhibiteurs de PARP ont été approuvés dans les cancers de l'ovaire et du sein chez des patientes mutées BRCA1/2 [1, 2]. Ils se sont aussi montrés actifs chez les hommes atteints d'un cancer de la prostate résistant à la castration métastatique (CPRCm) et porteurs d'une mutation de ...

Jusqu'à présent, les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (IPCI) n'ont pas montré de bénéfice clair dans les cancers de la prostate résistants à la castration métastatiques (CPRCm), sauf chez les rares patients porteurs d'altérations génomiques au niveau de gènes ...

L'acétate d'abiratérone est un inhibiteur irréversible du cytochrome P450c17 (CYP- 17), un complexe enzymatique impliqué dans la synthèse des androgènes. Il est administré à la dose de 1 000 mg/j, associé à la prednisone (5 à 10 mg/j en fonction des indications) [1]. La ...

Les carcinomes papillaires du rein représentent les tumeurs du rein les plus fréquentes (15 %) après les carcinomes à cellules claires. Ils constituent un groupe hétérogène de tumeurs différentes sur les plans histologique et moléculaire [1]. Ils sont moins sensibles aux traitements ...

Les carcinomes neuroendocrines de la vessie, ou carcinomes à petites cellules, sont des tumeurs rares (< 1 %) et hétérogènes. Leur taux de prolifération est plus important que celui des tumeurs urothéliales (55 versus 25 %), et ils sont plus souvent p16+, ...

Environ la moitié des patients atteints d'un carcinome urothélial avancé ne sont pas éligibles à une chimiothérapie de 1re ligne incluant du cisplatine, notamment en raison de l'âge, de la fonction rénale, des problèmes auditifs ou neurologiques périphériques. L'âge au pic du ...

Depuis longtemps, on pense que le traitement local de lésions métastatiques peut apporter un bénéfice. Si le traitement ablatif d'un nombre limité de métastases (oligométastases) permet un contrôle local, y a-t-il un bénéfice à long terme sur la survie à condition que tous les sites ...

Les données limitées sur les phénotypes des cancers survenant chez les hommes porteurs de mutations germinales pathogéniques de BRCA1/2 n'ont pas permis jusqu'à présent de définir des recommandations concernant la détection précoce et la réduction du risque de cancer, au contraire de la ...

Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire sont utilisés en oncologie depuis quelques années. Ils ciblent les molécules de costimulation activatrices ou inhibitrices exprimées par les lymphocytes T ou leurs ligands exprimés par les cellules présentatrices d'antigènes. Bien qu'ils ...

Efficacité prouvée des combinaisons d'IPCI dans les cancers du rein métastatiques avec de nouvelles études visant à optimiser leur administration.Après l'échec des IPCI en monothérapie dans les cancers de la prostate, des premiers résultats prometteurs ont été obtenus grâce aux ...

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La prise en charge des tumeurs urologiques a été révolutionnée ces dernières années avec l'émergence des inhibiteurs des tyrosine kinases, notamment ceux ciblant l'angiogenèse, puis avec l'essor de l'immunothérapie. Cependant, le pronostic des patients métastatiques reste sévère. ...

Les inhibiteurs de PARP et l'immunothérapie ont chacun fait la preuve de leur intérêt en monothérapie dans les cancers de la prostate et les carcinomes urothéliaux. Divers mécanismes biologiques justifient d'essayer de combiner ces 2 types d'agents. Les premiers résultats sont prometteurs; ...

Toutes les tumeurs urologiques ne répondent pas de façon identique aux nouvelles immunothérapies. Le cancer de la prostate, qui est une tumeur chimiosensible, ne répond que très faiblement aux inhibiteurs des points de contrôle immunitaire. Les données récentes concernant les mécanismes ...

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Les inhibiteurs de points de contrôle immunitaire (IPCI), anti-PD-1, anti-PD-L1 et anti-CTLA-4, utilisés seuls ou en combinaison, ont révolutionné la prise en charge des patients atteints de cancer. Bien qu'ils soient généralement bien tolérés, du fait de leur mécanisme d'action, ils ...

Les traitements immunomodulateurs (immune checkpoint inhibitors) sont une nouvelle classe de thérapies oncologiques dont l'efficacité est démontrée dans certaines tumeurs solides. Les mécanismes immunologiques de ces traitements peuvent induire des réponses inhabituelles par rapport aux ...