L'ESMO 2022 à Paris a renoué avec les grandes manifestations que nous avions connues avant la période Covid. La foule, le soleil et l'ambiance étaient au rendez-vous, ainsi que la qualité des présentations et des discussions. Une vraie renaissance…
Dans les cancers de la prostate, les principales informations ont concerné les résultats d'études de phase III comme la méta-analyse DADSPORT, l'essai PRESTO, les analyses ancillaires de STAMPEDE, ARASENS et PEACE-1, mais aussi des “premières” comme les données de CABASTY testant un schéma d'adaptation de doses chez les sujets fragiles et celles de CYPIDES évaluant l'ODM-208, une hormonothérapie de 3e génération, en cas de mutation du récepteur aux androgènes.
Quant aux cancers du rein, grande déception à la suite des résultats négatifs de 2 essais adjuvants de phase III d'immunothérapie avec l'atézolizumab (IMmotion010) et la combinaison nivolumab-ipilimumab (CheckMate‑914) et ceux d'un essai périopératoire avec le nivolumab. En revanche, de nouvelles combinaisons émergent en phase avancée.
Les cancers urothéliaux sont les parents pauvres de ce congrès pour les tumeurs urologiques en dehors de la confirmation de la place importante que prend l'enfortumab vedotin en monothérapie et en combinaison.
Pour les tumeurs du testicule, il faut surtout relever une étude importante pour une population souvent oubliée, avec la présentation du risque et de la mortalité chez des patients atteints de perturbations du développement neurologique ou de troubles psychiatriques.
Bonne lecture…