Dans le cancer de la prostate, beaucoup d’études de phase III sur la qualité de vie, des données récentes sur les radioligands radioactifs, comme le JNJ-69086420, et quelques études ciblées de phase III négatives ont été présentées.
Dans le cancer du rein, il faut noter une actualisation des études de phase III et une large étude rétrospective sur les carcinomes chromophobes portant sur le choix du traitement (inhibiteur de tyrosine kinase, immunothérapie ou combinaisons). Des données nouvelles sur des biomarqueurs en adjuvant dans l’étude IMmotion010 (atézolizumab versus placebo) ont été exposées. KIM-1 (kidney injury molecule-1) a montré qu’il était associé à un mauvais pronostic et représentait un éventuel facteur prédictif de réponse à l’atézolizumab.
Dans les cancers urothéliaux, de nouveaux anticorps drogue-conjugués (enfortumab vedotin et sacituzumab govitécan) sont en développement et prennent leur place dans l’arsenal thérapeutique en 1re ligne ou ultérieurement. L’enfortumab vedotin après avoir fait la une avec l’étude EV-302 est évalué avec un schéma de désescalade thérapeutique en raison des toxicités cutanées et neurologiques induites.
Enfin, une fois n’est pas coutume, des études prospectives de phase II ont été menées dans les tumeurs rares d’onco-urologie : les tumeurs de l’ouraque (ULTIMA) et du pénis (HERCULES), qui devraient permettre d’établir de nouveaux standards thérapeutiques dans ces tumeurs.
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