Dossier

TEP PSMA pour la stadification initiale du cancer prostatique

Mis en ligne le

30 sept. 2024

Auteurs

E. Mairal
C. Merlin
L. Turpin

Le cancer de la prostate (CP), cancer le plus fréquent chez l’homme, est une maladie curable dans la majorité des cas. Le pronostic dépend en partie de la présence d’une extension à distance lors de la stadifi cation initiale. La tomographie par émission de positons (TEP) aux ligands de l’antigène membranaire spécifi que de la prostate (PSMA) permet une évaluation de l’extension du CP plus précise, et en un seul temps, comparativement à l’imagerie conventionnelle. L’obtention d’une AMM pour plusieurs radioligands du PSMA facilite l’accès à cet examen et permet une diffusion rapide de la technique. La TEP PSMA s’impose progressivement pour le bilan d’extension des cancers à haut risque au sein des recommandations, mais sa réalisation systématique soulève des interrogations en l’absence de données prospectives prouvant un réel bénéfice oncologique pour les patients.

Le cancer de la prostate (CP) est le cancer le plus fréquent chez l’homme dans 112 pays et représente 15 % des cancers. Les projections suggèrent que le nombre de nouveaux cas annuels de CP pourrait évoluer de 1,4 million en 2020 à 2,9 millions en 2040 [1]. Le pronostic initial est en partie lié à l’extension éventuelle de la maladie à distance. Une imagerie performante est essentielle pour évaluer avec précision l’étendue initiale et adapter au mieux la thérapie à la situation du patient. La TEP PSMA incarne l’évolution vers l’imagerie de nouvelle génération, permettant l’évaluation locale…