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Dossier
Vers une médecine cardiorénale intégrée : défis et innovations
- Les inhibiteurs du cotransporteur sodium-glucose de type 2, déjà efficaces contre l’insuffisance cardiaque et rénale, pourraient voir, dans l’avenir, leur utilisation élargie à la gestion post-infarctus du myocarde ainsi qu’à l’hypertension, dans une optique de protection rénale.
- La finérénone a montré des résultats solides en protection rénale et cardiaque, mais son accès en France reste limité en raison de négociations tarifaires.
- Les agonistes du glucagon-like peptide-1, prometteurs pour la gestion de la maladie rénale chronique, sont également confrontés à des difficultés d’approvisionnement en France.
- Les thérapies anti-inflammatoires, comme les inhibiteurs de l’interleukine 6, ouvrent une nouvelle voie d’avenir pour le traitement des syndromes cardiorénaux.
- La médecine cardiorénale intégrée, qui peut se traduire par l’émergence d’unités “mixtes” dédiées, pourrait transformer la prise en charge multidisciplinaire de ces syndromes complexes.
Nous vivons actuellement une période passionnante pour la prise en charge du syndrome cardiorénal. Longtemps mal compris et divisé en de nombreux sous-types sans véritable implication pratique, ce syndrome est désormais perçu sous un angle nouveau, avec une reconnaissance croissante de l’interdépendance fonctionnelle entre le cœur et les reins. Un élément central de cette redéfinition est l’identification de mécanismes communs, souvent à l’origine des 2 atteintes, comme l’ont brillamment développé F. Zannad et P. Rossignol [1]. Cette approche unificatrice, dans laquelle un traitement unique peut…
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Liens d'intérêt
N. Girerd déclare avoir des liens d’intérêts avec AstraZeneca, Bayer, Boehringer Ingelheim, Cardiostore, Echosens, Lilly, NP Medical, Novartis et Novo Nordisk.