Éditorial

Une accélération des innovations thérapeutiques


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Quel plaisir de pouvoir disposer dans un document concis, clair et richement illustré de l'essentiel de l'actualité thérapeutique des dermatoses inflammatoires d'une année écoulée !

Cette grande chance nous est offerte par nos deux experts, Élodie Archier (Marseille) et Axel Villani (Lyon), qui ont su faire une superbe synthèse des principales présentations qui marquent les nouvelles avancées dans la prise en charge de nos patients atteints de dermatoses inflammatoires.

Ce florilège est à l'image de la photographie de la couverture dont le flou artistique témoigne de la vitesse et de l'accélération de ces avancées thérapeutiques et la densité des gratte-ciel souligne leur profusion.

Vous pourrez découvrir pour le psoriasis que les nouvelles recommandations des experts et le récent avis de la commission de la transparence permettent, dès à présent, un accès beaucoup plus rapide aux nouvelles biothérapies pour les patients atteints de psoriasis modéré à sévère. L'arsenal thérapeutique continue de s'enrichir. Il est possible de citer pour les biothérapies, les nouvelles données sur le guselkumab et l'étude GUIDE qui ouvre la voie à la possibilité d'espacer les injections pour les super-répondeurs, et les résultats sur le bimékizumab qui confirment un maintien d'efficacité spectaculaire à 2 ans.

En plus des biothérapies administrées par voie sous-cutanée, les inhibiteurs de TYK2 administrés per os trouvent leur place. Enfin, de nouveaux traitements topiques apparaissent : le roflumilast (anti-phosphodiestérase 4) et le tapinarof (agoniste des récepteurs d'aryl hydrocarbone).

Les cibles des biothérapes de la dermatite atopique se multiplient. Conjointement aux traitements bloquant spécifiquement la voie de l'interleukine 13 (lébrikizumab, tralokinumab, éblasakimab), le blocage du ligand d'OX40 par un anticorps monoclonal (amlitélimab) constitue une nouvelle approche prometteuse. Parallèlement, les données d'efficacité et de tolérance des inhibiteurs de JAK topiques (ruxolitinib) ou par voie générale (par exemple baricitinib) s'accumulent.

Mais c'est peut-être pour l'hidradénite suppurée que l'attente est la plus grande. En plus de l'adalimumab, de nouvelles options émergent, le sécukinumab et le bimékizumab.

Bonne lecture !


Liens d'intérêt

V. Descamps déclare avoir des liens d’intérêts avec AbbVie, Almirall, Amgen, Janssen, Leo Pharma, Lilly, Novartis, UCB.

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