Dossier

Atteintes rétiniennes iatrogènes toxiques

Rares il y a encore quelques années, les atteintes toxiques rétiniennes sont devenues plus courantes avec la commercialisation de nouvelles molécules. Les progrès considérables de l’imagerie rétinienne ont vraisemblablement contribué à une meilleure caractérisation de l’atteinte. Les examens d’imagerie permettent aujourd’hui d’assurer une surveillance spécifique des patients traités par une molécule au potentiel toxique rétinien.
Sans avoir la prétention d’être exhaustifs, nous rappelons dans cet article les principales médications générales et oculaires ayant un potentiel iatrogénique rétinien.

Atteintes iatrogènes de la rétine et de l’épithélium pigmentaire Antipaludéens de synthèse [1] La chloroquine et son dérivé, le sulfate d’hydroxychloroquine, ont été initialement utilisés comme prophylaxie contre le paludisme. Aujourd’hui, ils sont plus couramment prescrits pour traiter des maladies auto­-immunes telles que la polyarthrite rhumato­ïde ou le lupus érythémateux disséminé. L’utilisation prolongée des dérivés…

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B. Wolff et V. Vasseur déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

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