La Lettre de l’Hépato-gastroentérologue / N° 4 - août 2017

L'ustékinumab est un anticorps anti-IL-12 et IL-23 qui a montré son efficacité en traitement d'induction et en traitement d'entretien après rémission de la maladie de Crohn active modérée à sévère, avec des données de tolérance rassurantes. Il est actuellement disponible dans le cadre ...

Le védolizumab fait désormais partie intégrante de l'arsenal thérapeutique des maladies inflammatoires chroniques de l'intestin. Si son périmètre de remboursement a été récemment limité au seul traitement de la rectocolite hémorragique modérée à sévère, chez les patients ...

La capsule endoscopique est l'outil ayant le meilleur rendement diagnostique pour dépister des lésions muqueuses de l'intestin grêle.L'acceptabilité de la capsule par les patients est meilleure que les examens endoscopiques et radiologiques conventionnels.La valeur prédictive négative de la ...

Le méthotrexate est un vieil immunosuppresseur qui fait désormais partie des traitements classiques des maladies inflammatoires chroniques intestinales. Il peut être proposé en monothérapie, auquel cas son efficacité n'est démontrée que pour le traitement de la maladie de Crohn, ou bien en ...

L'augmentation de la tension de la paroi digestive, la perception accrue de cette tension et une réponse viscéro-­somatique inadaptée sont les mécanismes possibles à l'origine du ballonnement et du météorisme.La prise en charge nécessite d'exclure une pathologie organique (notamment ...

Les biosimilaires contribuent à faire baisser le prix des biothérapies.Le CT-P13 est le premier biosimilaire de l'infliximab disponible pour traiter les MICI ; son efficacité et sa tolérance sont comparables à celles de l'infliximab princeps.De nouveaux biosimilaires seront prochainement ...

Le choix du traitement de première ligne devra tenir compte de plusieurs facteurs pronostiques (principalement âge, comorbidité, symptômes, charge tumorale, mutation BRAF) et prédictifs d'efficacité des traitements (mutation BRAF).Une concertation médico-chirurgicale est impérative pour ...

Seules les vastes cohortes prospectives de patients vivant avec une MICI dont le phénotype est détaillé (durée, localisation) permettent d'établir les valeurs pertinentes des risques de complications des MICI, c'est-à-dire stratifiées par niveau de risque. CESAME a permis d'inventorier de ...

L'interprétation qualitative (hyposignal versus hypersignal) de la séquence de diffusion est réalisable en pratique clinique dans les MICI et permet de s'affranchir des contraintes liées au calcul du coefficient de diffusion apparent.La colo-IRM avec séquence de diffusion peut être ...

L'intérêt du dosage de la calprotectine fécale pour distinguer une pathologie organique ou fonctionnelle est la situation la mieux établie.En cas de MICI, une concentration de calprotectine fécale supérieure à 250 μg/g est en faveur d'une maladie active.L'interprétation des dosages ...

Pendant près de 2 décennies, les molécules anti-TNF (infliximab, adalimumab, golimumab) étaient les seules biothérapies disponibles dans les maladies inflammatoires chroniques intestinales (MICI). Désormais, nous allons utiliser les molécules ­anti-TNF les moins chères puisque ...

Un patient présente un syndrome des abcès aseptiques (SAA) associé à la maladie de Crohn. Le SAA est une maladie auto-inflammatoire impliquant les polynucléaires neutrophiles, caractérisée par la formation spontanée d'abcès stériles associée dans 70 % des cas à une maladie ...

Avec 6 500 nouveaux cas par an en France, l'adénocarcinome (ADK) gastrique est le troisième cancer digestif chez la femme et le quatrième chez l'homme (1). Malgré une incidence divisée par 2 depuis 20 ans, son pronostic reste sombre, son taux de survie à 5 ans se situant aux alentours de 30 ...

L'éducation thérapeutique des patients substitue un modèle partenarial à un modèle paternaliste.La pratique de l'éducation thérapeutique nécessite une autorisation de l'agence régionale de santé après soumission d'un dossier bien argumenté.L'étude ECIPE démontre pour la première ...

Le golimumab est un anti-TNF qui a montré son efficacité dans la rectocolite hémorragique (RCH), tant en induction qu'en maintenance (1, 2). La dose à prescrire en sous-cutané (s.c.), en accord avec l'autorisation de mise sur le marché, est de 200 mg à J0, 100 mg à J14 puis, en entretien, ...

Une patiente de 54 ans est adressée pour avis sur une vulvite avec intertrigos inflammatoires évoluant depuis 6 mois. Elle est en surpoids et diabétique traitée par metformine. Les différents prélèvements microbiologiques bactériens et virologiques sont revenus négatifs. Les traitements ...