Dossier

JAK dans la rectocolite hémorragique : pour qui ? comment ?

  • Trois inhibiteurs de JAK (JAKi) sont validés dans la RCH et remboursés en France après échec et/ou intolérance des immunosuppresseurs, d’un anti-TNF et du védolizumab : le tofacitinib, le filgotinib et l’upadacitinib.
  • Les JAKi offrent de nombreux avantages : administration orale, rapidité d’action, absence d’immuno­génicité, utilisation en monothérapie. Ils nécessitent un bilan préthérapeutique et des précautions d’emploi en raison de leur profil de tolérance.
  • Aucune étude randomisée contrôlée n’a évalué l’efficacité d’un JAKi par rapport à un autre dans le cadre d’un essai randomisé dans la RCH.
  • L’évaluation de l’efficacité des JAKi dans certaines situations fréquentes, telles que la colite aiguë grave, la rectite et après échec d’un 1er JAKi nécessite des études complémentaires.

Les Janus kinases (JAK) correspondent à 4 tyrosines kinases intra­cytoplasmiques : JAK1, JAK2, JAK3 et la tyrosine kinase 2 (TYK2). Les inhibiteurs de JAK (JAKi) bloquent les voies de signalisation des cytokines, telles que l’IL-6, l’IL-12, l’IL-23 et l’interféron-γ, réduisant ainsi l’inflammation intestinale. Les JAKi offrent de nombreux avantages : forme orale, plusieurs dosages disponibles (en dehors du filgotinib), demi-vie rapide, rapidité d’action, absence d’immuno­génicité,…

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Liens d'intérêt

P. Wils déclare avoir des liens d’intérêts avec Ferring, Celltrion, AbbVie, Takeda, Amgen et Janssen.

M. Pahul déclare avoir des liens d’intérêts avec Janssen, Takeda, Celltrion et AbbVie.