Les recommandations en matière de prophylaxie de l'endocardite infectieuse lors des procédures invasives buccodentaires ont fait l'objet de modifications importantes au cours des 10 dernières années. Ainsi, 2 stratégies coexistent actuellement :
- la première, adoptée par la majorité des pays, dont les États-Unis (2007) et l'Europe (2009), où l'antibioprophylaxie n'est recommandée dans l'heure précédant les soins que pour les seuls soins dentaires des patients atteints d'une cardiopathie à haut risque d'endocardite (porteurs de prothèse, antécédents d'endocardite et cardiopathies cyanogènes non opérées) ;
- la seconde, adoptée au Royaume-Uni (NICE 2008) et en Suède, où l'antibioprophylaxie n'est plus recommandée, quels que soient les gestes réalisés et les cardiopathies à risque.