Mise au point

Approche transculturelle et pratique au quotidien : de l’ethnomédecine à une médecine ouverte à l’altérité

  • L’approche transculturelle ne nécessite pas de compétence en anthropologie mais une compétence de décentrage (accepter que sa propre culture n’est pas la culture de référence).
  • L’altérité (“avoir de l’intérêt pour l’autre” en l’acceptant dans sa diversité) est le principal moteur de la construction d’une alliance thérapeutique solide et… efficace.
  • Le principe de double causalité, qui fait que la maladie a toujours un sens, est la base anthropologique de l’approche transculturelle : parallèlement à la cause bioclinique il existe une ou plusieurs causes qui permettent de répondre à la question “pourquoi moi ?” à laquelle la cause bioclinique n’a pas de réponse.
  • L’approche transculturelle des migrants est un détour “exotique” pour réhumaniser nos pratiques de soins et doit être conçue davantage comme un outil pour mieux construire l’alliance avec tous les patients que comme un moyen de résoudre les difficultés de suivi.

On pourrait s’interroger sur la pertinence d’un tel article dans une revue de spécialité médicale comme La Lettre de l’Infectiologue. L’observation du quotidien, toutes spécialités confondues, amène à penser qu’il n’est pas inutile de donner quelques informations, que nous espérons utiles et accessibles, pour que médecins et soignants en général prennent conscience de la dimension culturelle qu’il y a dans le soin, pour la simple raison qu’il existe une dimension culturelle…

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Liens d'intérêt

O. Bouchaud déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.