Mise au point

Migrations et maladies infectieuses : de faux amis ?

Mis en ligne le
31 août 2024
Auteur
  • N. Vignier
  • Il n’existe pas de médecine des migrants à proprement parler.
  • L’épidémiologie des maladies infectieuses dans les pays d’origine explique une partie des spécificités épidémiocliniques observées chez les personnes migrantes.
  • Le cumul de facteurs de précarité et de vulnérabilité augmente le risque de pathologies infectieuses chez les personnes migrantes en France.
  • La majorité de ces pathologies sont accessibles à la prévention et à un diagnostic précoce et ne constituent pas un sur-risque pour la population générale.
  • La lutte contre les idées reçues, contre les discriminations et contre les barrières à l’accès aux soins sont des leviers importants de santé publique.
Les migrations sont vieilles comme le monde. Elles se sont accélérées au cours des dernières décennies, en lien avec la mondialisation et le développement des moyens de mobilité internationale, mais aussi du fait de l’instabilité de certains pays et de fortes inégalités mondiales. On estime à 281 millions le nombre de personnes migrantes dans le monde (entendues au sens de personnes ayant quitté leur pays d’origine pour s’installer dans un autre pays de manière stable), soit 3,6 % de la…

L’accès à la totalité de l’article est protégé

Achetez l'article
8,50 €
Abonnez-vous
à partir de 135,00 €

Liens d'intérêt

N. Vignier déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.