Mise au point

Tendinopathies liées à l’utilisation de quinolones

  • L’incidence de la tendinotoxicité des quinolones est faible, représentant 0,01 à 2 % des prescriptions.
  • Toutes les quinolones peuvent potentialiser l’activité enzymatique collagénolytique.
  • Les principaux facteurs de risque sont l’âge avancé, l’insuffisance rénale et la co-administration de corticoïdes, statines ou inhibiteurs de l’aromatase.
  • Les complications tendineuses apparaissent généralement une semaine après leur instauration.
  • La tendinopathie peut se compliquer d’une rupture tendineuse dans 20 à 40 % des cas.
  • L’arrêt des quinolones est impératif.
  • La symptomatologie dure en moyenne 1 mois.
  • La prévention des tendinopathies passe par un bon usage des quinolones avec une attention particulière chez le sportif de haut niveau.

La première quinolone, l’acide nalidixique-7- chloroquinoline, couramment appelé l’acide nalidixique, a été synthétisée à partir de la molécule de chloroquine en 1962. C’est l’ajout d’un atome fluor qui a ensuite donné naissance aux fluoroquinolones dans les années 1980. Il existe à ce jour 4 générations de quinolones. La 1re, représentée par l’acide nalidixique, a une activité antibactérienne essentiellement dirigée contre les bacilles…

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