Dossier

Mise à jour sur la prise en charge de l’infection par le virus de la dengue

Mis en ligne le

31 oct. 2024

Auteurs

R. Espindola
L. Epelboin
A. Bertolotti
S. Markowicz
M. Carles
F. Djossou
A. Cabié
P. Le Turnier

La dengue est l’arbovirose la plus répandue dans le monde avec des épidémies récurrentes dans les régions françaises d’outre-mer. En France hexagonale, où il n’y avait jusqu’à récemment que des cas importés, on assiste ces dernières années à l’émergence de cas autochtones, dus à la présence du moustique transmetteur Aedes albopictus.
En l’absence de traitement spécifique, il est essentiel d’identifier les patients à haut risque et les signes précoces ou indicateurs de gravité afin de renforcer leur surveillance, ou d’admettre ces patients pour un traitement hospitalier.
La dengue sévère se caractérisant par un phénomène de fuite plasmatique pouvant entraîner un choc et même la mort, le maintien du volume intravasculaire par l’administration correcte de fluides intraveineux est le traitement le plus efficace pour les cas graves.

La dengue est l’arbovirose la plus répandue dans le monde. On estime chaque année à 400 millions le nombre de nouvelles infections et plus de 100 pays sont concernés par cette maladie [1]. À tel point que l’OMS estime que la moitié de la population mondiale est à risque de contracter la dengue. Dans une étude concernant une population pédiatrique d’Asie et d’Amérique latine, il a été calculé qu’environ 10 % des cas de fièvre étaient…

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R. Espindola, L. Epelboin, A. Bertolotti, S. Markowicz, M. Carles, F. Djossou, A. Cabié et P. Le Turnier déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.