Éditorial

Post hoc ergo propter hoc

La détection des tumeurs de l’angle est une arme à double tranchant : d’un côté, l’excès d’examens expose à des sanctions ; de l’autre, un défaut de prescription d’examens peut exposer à une plainte.


Le cas suivant peut illustrer ce propos : un patient affligé d’une surdité brusque n’effectue pas les examens prescrits à la recherche d’une tumeur, s’en tient à l’hypothèse circulatoire, et décède quelques années plus tard lors de l’ablation du neurinome. Or, la prescription n’ayant été qu’orale, l’ORL ne peut en apporter la preuve et partagerait, selon l’expertise, une part de la responsabilité du décès.

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