Plus de 70 % des carcinomes des voies aérodigestives supérieures (VADS) sont pris en charge à un stade tardif (III-IV) où les traitements, s'ils peuvent être entrepris à visée curative, sont plus difficilement efficaces et très souvent mutilants. Malgré les progrès thérapeutiques réalisés, les chiffres de survie sont demeurés relativement identiques ces 15 dernières années. L'impact du délai sur le contrôle locorégional a été nettement démontré pour ces tumeurs de croissance relativement rapide.
Quels sont donc les déterminants de ce délai et quelles sont les possibilités de le raccourcir ?