Comme chaque année, La Lettre du Cancérologue propose une synthèse des études les plus marquantes présentées lors du 58e Congrès américain en oncologie clinique.
Vous trouverez ainsi, sous la plume de V. Diéras et de J.Y. Pierga, les informations qui vont changer vos pratiques dans les cancers du sein métastatiques HER2 faibles et chez les patients lourdement prétraités, grâce aux anticorps drogue-conjugués : trastuzumab déruxtécan et sacituzumab govitécan.
P. Beuzeboc et al. détaillent, pour les cancers de la prostate, les résultats du LuPSMA ainsi que ceux des nouvelles molécules d'hormonothérapie et des anti-PARP. Des actualisations pour le traitement des cancers du rein et des cancers urothéliaux retiendront aussi leur attention.
T. de la Motte Rouge et al. insistent sur l'impact positif de l'immunothérapie dans les cancers de l'endomètre dMMR. Ils mettent également en évidence la place confortée des inhibiteurs de PARP en traitement d'entretien dans les cancers de l'ovaire. Selon eux, dans les cancers gynécologiques, là encore, les anticorps drogue-conjugués devraient obtenir leurs lettres de noblesse dans les années à venir : acceptons-en l'augure !
J.B. Bachet se penche sur les rémissions complètes obtenues avec l'immunothérapie dans les cancers colorectaux MSI localisés, où elle pourrait offrir une alternative à la chirurgie. L'ADN tumoral circulant pourrait, quant à lui, permettre de mieux gérer la chimiothérapie adjuvante.
D. Moro-Sibilot et N. Girard nous démontrent que les améliorations thérapeutiques se poursuivent dans le domaine des cancers thoraciques.
S. Hans et al. proposent une intéressante revue des nouveautés dans les cancers ORL sous radiochimiothérapie, avec un nouveau traitement préventif des mucites orales sévères : l'avasopasem manganèse actif par son effet anti-oxydant puissant, et le bénéfice d'une désescalade de dose dans les cancers du cavum de stade III à faible risque.
Avec F. Scotté et al., nous en saurons plus sur les gains de tolérance et le dépistage, non moins nécessaire.
Ne manquez pas les immanquables en hématologie de S. Choquet qui pourront “modifier nos habitudes dans les mois à venir”.
Sans oublier les 2 textes qui suivent, l'un de K. Leroy sur les nouveaux biomarqueurs, l'autre de C. Massard sur les nouvelles approches thérapeutiques ; textes passionnants et qui nous rendent (plus) intelligents.
Enfin, remercions S. Monestier qui, en ce début de vacances estivales et d'ensoleillement maximal, met en exergue, pour nous, les informations positives dans le mélanome.
À tous, bon été et bonne lecture !