Dossier

Cancers ORL

Mis en ligne le

30 nov. 2024

Auteurs

S. Hans
F. Couineau
T. Rigal
J.R. Lechien
R. Baudouin

Arrêter de fumer, même après un diagnostic de cancer de la tête et du cou, réduit considérablement le risque de décès et augmente la survie globale.
L’analyse finale à 5 ans confirme la non-infériorité du cisplatine hebdomadaire en adjuvant, qui devient donc une option très intéressante au vu de la toxicité du cisplatine à forte dose chez les patients opérés d’un cancer ORL à haut risque.
Le cisplatine hebdomadaire en potentialisation diminue la toxicité auditive, avec une non-infériorité en termes de données oncologiques.
Excellente synergie entre le bévacizumab et le pembrolizumab dans les cancers du cavum en récidive ou métastatique en échec du platine.
Chez les patients fragiles atteints d’un carcinome épidermoïde récurrent ou métastatique de la tête et du cou non éligible à la chimiothérapie à base de cisplatine, la combinaison du durvalumab et du carboplatine/paclitaxel hebdomadaire a été associée à un profil de toxicité favorable et à une bonne survie globale.

Arrêter de fumer ? Arrêter du fumer après le diagnostic d’un cancer ORL améliore la survie selon une étude prospective multicentrique D’après M. Sheikh et al., abstr. 882P Contexte : le tabagisme est un facteur de risque bien connu des cancers ORL depuis les années 1950 et le fait d’arrêter de fumer réduit le risque de développer ce type de cancer. Cette étude rapporte l’impact de l’arrêt du tabac après le diagnostic de cancer ORL sur la survie…