Dossier

Traitement du cancer colorectal muté KRASG12C : quand proposer un blocage de KRASG12C ?

  • Les mutations somatiques de KRASG12C ne concernent que 3 à 4 % des cancers colorectaux métastatiques (CCRm).
  • Les inhibiteurs de KRASG12C utilisés en monothérapie dans le CCRm n’ont qu’une efficacité limitée, d’une durée inférieure à 1 an, et ne permettent pas l’allongement de la survie globale des patients.
  • La combinaison des inhibiteurs de KRASG12C associés à un anti-EGFR ± chimiothérapie semble prometteuse dans le CCRm avec mutation de KRASG12C chimioréfractaire, apportant un allongement de la survie.
  • Dans le cadre du CCRm avec mutation de KRASG12C, les inhibiteurs de KRASG12C ne sont pas encore accessibles en routine et ces patients doivent être inclus dans les essais thérapeutiques en cours.

Le cancer colorectal (CCR) est le cancer digestif le plus fréquent, avec, en France, une incidence de 47 000 nouveaux cas chaque année. Il correspond à la 2e cause de décès par cancer, avec 17 000 décès annuels (données de l’INCa 2023). Depuis les années 2000, les progrès scientifiques et notamment l’émergence des techniques de séquençage à haut débit ont permis d’améliorer la prise en charge du CCR en situation métastatique (CCRm)…

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Liens d'intérêt

M. Muller déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

D. Tougeron déclare avoir des liens d’intérêts avec Amgen, AstraZeneca, BeiGene, BMS, Novartis, MSD, Merck Serono, Pierre Fabre, Roche, Servier, Sanofi et Takeda (invitations à des congrès, expertises ou orateur).