La présentation de l'étude EMPA-REG OUTCOME au congrès annuel de l'EASD (European Association for the Study of Diabetes), combinée à une publication simultanée dans le New England Journal of Medicine, a attiré l'attention de la communauté cardiométabolique.
En effet, s'il est bien connu que le diabète de type 2 est un facteur de risque cardiovasculaire majeur, les arguments en faveur du rôle bénéfique d'une réduction glycémique sur la mortalité et sur les événements cardiovasculaires restent débattus après la publication de grandes études de morbimortalité telles qu'ACCORD, ADVANCE et VADT, et ce sont plutôt des arguments indirects résultant de l'observation prolongée des patients inclus dans l'étude UKPDS qui ont suggéré l'existence d'un effet cardiovasculaire bénéfique modeste à long terme.